La police a évacué les indignés à grand coup de trique dans la gueule.
Ils ont senti les coups du mondialisme et de la finance internationale casser leurs nezs et leurs bras.
Ils ont été viré, oui, mais pas comme on vire de dangereux révolutionnaires, pas comme on vire un danger pour le régime, c’est à dire avec les armes au nom de la sureté de l’Etat ou de la conservation du sacré.
Non, ils ont été viré comme des racailles, comme des p’tits cons trop bruyants. On a fait cesser leur révolution comme on fait cesser du tapage nocturne.
D’ailleurs le prétexte est assez éloquent : c’est pour laisser la place libre pour l’ecran géant de la coupe de la league....
What else ? Qu’ajouter de plus, tout est dit.
Zapatero pousse même le foutage de gueule jusqu’à déclarer que lui aussi, il aimerais bien manifester avec les jeunes s’il avait leur age.
Ils auront beau guillotiner, -enfin garrotter, ça fait plus local- tous les Zapatero et les Aznars de la politique espanole, ça ne changera rien.
Ce ne sont que des marionnettes, le vrai pouvoir est à Wall Street.