Cette Constitution contenait dès son première article la mention que le Chili devenait un État ("écologique" !) divisé en plusieurs "nations", c’est à dire plusieurs ethnies (11 au total). Donc, l’institutionnalisation d’une société communautariste et "multiculturelle", avec, bien sûr, des lois différentes pour chaque nations/ethnies !
L’avortement y devenait un droit constitutionnel, la sainte parité y était également gravée (avec obligation de toujours placer en tête une femme sur les listes électorales !), sans oublier le droit de vote des étrangers (si 5 ans de présence sur le territoire). Le tout enrobé d’articles pour gogo idéaliste sur "le droit à l’égalité sociale" afin de faire passer la pilule et d’offrir l’argument : Vous êtes contre la Constitution, vous êtes donc contre l’égalité sociale !
Bref, une véritable saloperie multiculturo-progressiste comme seul l’occident sait en produire.
Bien sûr, dans toute cette masse d’articles (près de 400 !), il y a du bon. Comme l’Article 172 qui interdisait à une personne déjà condamné pour corruption de candidater à des charges publiques ou à des élections. Il nous ferait du bien celui là !
Mais franchement, les chiliens ont eu raison de rejeter ce pavé.