Parution de Londres, de Louis-Ferdinand Céline
18 octobre 2022 21:26, par Aristarque" Londres " un livre très dur . En page 4 , pour "dresser" une toute jeune prostituée la sous maîtresse la passe à tabac, accompagnée d’autres prostituées et de maquereaux qui s’asseoient sur sa tête... Et le narrateur, Ferdinand, a l’air de trouver ça normal ! Le grouillot Ferdinand en uniforme du bureau des passeports cherche à nous faire croire qu’il a été le maquereau de la belle Angèle, qui finit folle car une des brutes alccoliques lui casse la tête à coups de bouteille ! Et Ferdinand ne proteste pas ! Il n’y a pas plus misogyne que ce livre : " La traite des blanches c’est marrant " . " Les femmes c’est tout de la putain somme toute, ça compte pas . C’est de l’eau qui prend la forme qu’on lui donne " . " C’est fumier les femmes, c’est pas fidèle du tout . Ca demande qu’à changer d’âme, ça aime que ça " . Enorme utilisation du mot " gonzesse " . Quant aux jeunes danseuses : " Elles trouveront bien un juif plus tard, les mignonnes musculaires, qui leur boira l’urine pour cher quand elles sauront danser sous le réflecteur bleu du Palladion la mort du cygne " . Céline savait que les cours de danse classique sont des bordels pour juifs . Par contre le seul personnage positif et estimable du livre c’est un jeune médecin juif venu d’Ukraine, absolument pouilleux, qui apprend à un Ferdinand enthousiaste les rudiments du métier . Il semble que Céline ait volontairement noirci le tableau, les hommes qui fréquentent les prostituées savent que ce sont des femmes comme les autres, quant à leur tabassage systématique on peut en douter . Céline veut nous faire croire que les putes jouissent avec leurs clients : erreur ! Les putes ne jouissent qu’avec leurs hommes, et quand elles montent avec un beau mec qui fait bien l’amour elles se forcent à ne pas jouir pour ne pas tomber sous sa coupe .