Drague et séduction : de Sociologie du dragueur d’Alain Soral aux "Pick Up Artists"
14 avril 2023 02:40, par LSuis-je le seul à trouver totalement incompréhensible le chapitre du rapport homme-femmes & rapport de l’homme à sa mère ? Là où l’auteur de la vidéo trouve des banalités freudiennes applicables à tout le monde, je n’y vois que des absurdités.
Quant à la drague en elle même, il oublie un chapitre essentiel : de la drague à la misère du désir.
S’imposer un temps phénoménal à draguer tout et n’importe quoi en étant piloté par son désir d’éjaculer dans un orifice, c’est à la fois aliénant et misérable. Chose qui d’ailleurs est bien signifiée à la fin du film.
Le dragueur invertébré (ou "chasseur invétéré") est un paumé qui ne trouve pas de sens à son existence, autre que la réponse à des désirs spontanés.
N’oublions pas que la majorité des couples à peu près durables se forment dans un cadre social qui esquisse généralement un même projet de vie (études / travail), une même idéologie (religion, mode de vie), etc.
Sélectionner 1 femme sur 100 conquêtes de drague... non, le dragueur qui se case est un dragueur qui se ment à lui même.
Et par pitié, arrêtez de dire dans les commentaires "laissez tomber les françaises, elles sont toutes ci ou ça"... Ce n’est qu’une excuse.
L’expatriation est dépaysante, et donc stimulante : ça pousse à se bouger le Q de manière naturelle, et donc de faire des rencontres plus spontanément.
N’oubliez pas que ce que l’on définit comme "femme tradi" n’est pas une femme qui cherche un homme à aimer, mais qui cherche un bon parti qui offre une bonne situation sociale et assez de pognon pour se la couler douce en échange de ses charmes et de sa capacité à gérer un foyer.
Mais... le sujet est la "drague", donc oui c’est plus facile là où nous sommes une "curiosité exotique".
Pour finir, je dirai simplement que ce sujet se résume en 1 mot : oser. Après tout, oser est anagramme d’eros, et ça a du sens.