Multipolarité et impérialisme russe – Entretien avec Alexandre Douguine
17 avril 2023 22:31, par La nuque roideLa pensée d’Alexandre Douguine, ni de qui que ce soit de contemporain, ne peut pas se soustraire à l’équation maléfique née en Angleterre à partir de Cromwell et l’instauration de la City de Londres laquelle, nid de serpents, détermine la richesse en fonction de l’exploitation de l’homme par l’homme à un rythme effréné, reposant sur un rythme de travail abrutissant, en fut le promoteur la révolution, encore une, industrielle, née, pas par hasard, en Angleterre. N’oublions jamais partout dans le monde à l’époque féodale, les paysans et les artisans ne pas être soumis à une cadence obsédante de travail. Mais, ensuite, la pénibilité est officialisée et acceptée par les divers État des nations européennes s’employant à inoculer au reste du monde ce poison idéologique et mortifère, sans oublier d’inoculer aussi au reste du monde le concept du taux d’intérêt nommé aussi taux d’usure, il s’ensuit la richesse être glorifiée, encensée, magnifiée, par ceux qui bien entendu y trouvent leur intérêt, au préjudice aliénant des travailleurs sous-payés : l’armée de réserve du capital, des maîtres de l’usure-dette, qui en outre ne cesse de grandir, de croître, or, ni le confucianisme, ni le christianisme, ni une idéologie culturelle ou cultuelle, ne saurait mettre un terme à ce totalitarisme économique sans faire s’insurger cette même armée de réserve du capital étant donné chaque individu téter la mamelle de la richesse via le crédit à taux d’usure.
Le diable et ses sbires nous ont roulés dans la farine, nous sommes faits comme des rats, soumis et enchaînés nous sommes au diktat de la richesse sauve qui peut, et ce, avant même les femmes et les enfants. Le wokisme, le covid, MaIdan...ne sont que des tactiques de diversions.
Le diable, qui inspire les esprits, nos esprits, a planté en chacun de nous une graine dévastatrice faite de gloriole enrubannée de réussite sociale, Graal de tout-un-chacun.
La guerre contre le travail acharné et contre l’usure-dette, aucune nation ne l’a gagnée, et nulle ne songe à la gagner.
Satan n’est pas nommé pour rien le prince de ce monde.
Se peut-il qu’un jour le prétendu produit intérieur brut, le pib, parangon de la propagande, prenne comme référant non pas le résultat de l’exploitation de l’homme par l’homme mais l’ampleur du respect de l’homme envers l’homme. Il paraît, les illusions d’hier façonnent la réalité d’aujourd’hui, si tel est le cas, ne nous gênons pas à nous illusionner.