Déclassement : le déficit commercial de la France au plus haut depuis 1949
16 mai 2023 18:25, par MauriceQuelle est la bonne monnaie internationale qui peut faciliter la collaboration et prévenir les conflits à l’échelle mondiale ?
Imaginons une monnaie qui, par sa nature, rend impossible son accumulation excessive, comme cela se produit aujourd’hui, entre les mains de quelques-uns. Une monnaie qui prévient structurellement les inégalités socio-économiques entre les membres de la communauté internationale dans laquelle elle est utilisée ; qui ne génère pas de déficits et d’excédents pathologiques, qui ne soit pas source de conflits, y compris militaires.
Une monnaie avec laquelle la spéculation financière est impossible et qui élimine la racine du marché monétaire abusif qui se déroule quotidiennement à l’échelle mondiale.
Une monnaie structurellement capable d’éviter l’inflation ou la déflation, qui n’est jamais trop ni trop peu par rapport aux besoins de l’économie réelle car elle est générée en stricte proportion du volume des échanges, se créant et se détruisant quand il le faut.
Une monnaie qui facilite la rencontre entre débits et crédits, convergeant invariablement vers un équilibre budgétaire entre débits et crédits (balance commerciale et balance des paiements).
Qu’elle est plutôt le reflet d’une richesse réelle et non fictive, le résultat uniquement du travail de tous les membres de la société (l’industrie manufacturière sera à nouveau le moteur de l’économie plutôt que de la finance.
Seule une finance saine peut soutenir l’économie réelle et non celle spéculative des le riche) ; une monnaie impossible à transformer en instrument de domination (power over) qui est plutôt un instrument de croissance collective pour chacun de ses utilisateurs (power of), c’est-à-dire une monnaie avec laquelle on est, à l’inverse, structurellement induit en être humain actif une collaboration capable d’empêcher la tentation mercantiliste qui conduit à la formation d’importants excédents pathologiques d’une part et d’énormes dettes d’autre part.