Le ressentiment n’est pas le problème.
L’Afrique toute entière respecte et estime la force (je n’ai pas dit la violence) et méprise la faiblesse. Tout spécialement en politique.
En politique on ne doit s’allier ni avec nettement plus fort que soi, ni avec bien plus faible que soi. Dans le premier cas c’est dangereux et dans le second on finit par trainer un boulet.
La France est vue par les africains comme non seulement très faible, mais comme cultivant sa faiblesse, l’honorant et la vantant. Je parle ici des effets de l’euro-mondialisme (woke, LGBT etc...). Que sa faiblesse soit une réalité objective ou simplement un ressenti, le distinguo n’a ici aucune importance. Les effets sont les mêmes.
Pour eux c’est donc pure folie que de continuer avec la France. Et quelque part un peu honteux d’être (même un peu) l’obligé d’un allié devenu quasi inexistant dans le monde.
Donc non, pas de ressentiment mais de plus en plus la nécessité, pour eux, d’une rupture.
Après que les russes, turcs, chinois en tirent leur avantage...