Johnny Rotten, l’ancien chanteur des Sex Pistols, fait une overdose de gauchisme
18 août 2023 22:13, par Spirit Of The AgeLes PISTOLS, PIL, le CLASH des débuts (le premier album est excellent, la suite discutable), JOY DIVISION, WIRE, MAGAZINE, GANG OF FOUR, TALKING HEADS, la première vie de THE CURE (de "Boys Don’t Cry" au non pas nihiliste mais très lucide "Pornography"), KILLING JOKE, MOTÖRHEAD, Gary Numan, Kate Bush (c’est pas madonna ni joyce jonathan encore moins yael naim, "The Dreaming" bon sang !), Nina Hagen, Ric Ocasek, Alan Vega, les EXPLOITED, les DEAD KENNEDYS, le retour de vieilles gloires comme Iggy et Bowie, Peter Gabriel, Brian Eno, KING CRIMSON ("Discipline" avec Tony Levin et Adrian Belew), le FLOYD ("Animals" + "The Wall " tout de même), KRAFTWERK, BÖC, sans oublier les monumentaux HAWKWIND (d’où croyez vous que vient mon pseudo ?) avec le visionnaire Robert Calvert qui anticipait tout le cyberpunk et dénonçait déjà l’ingénierie génétique, l’aliénation urbaine, les ingérences au Moyen-Orient, le danger de l’IA et les manipulations du climat ... L’afterpunk britannique et même US, c’était quelque chose. Spontané, créatif, intelligent, anti système ... Et en France ? Tous des glands en mission pour SOS racisme et Tel Aviv. Les BÉRUS’ ? De la merde. Désormais aux ordres de l’Elysée. Les Sirkis ? Les Goldman ? Les Gainsbourg ? J’en parlerai même pas. Je ne sauve que MÉTAL URBAIN. Thiéfaine également. Quel dommage qu’aujourd’hui il censure certaines de ses propres chansons trop déplaisantes aux oreilles de la communautée. Lui qui avait quasiment provoqué un scandale en direct chez anne sinclair en 81.
Concernant John Lydon : il fait partie du cercle trop restreint des artistes entiers. En matière de subversion rock authentique : les PISTOLS et PIL sont des incontournables. Lorsque l’on s’attaque avec sagesse au wokisme et au mondialisme, que l’on n’oublie pas ses origines sociales malgré sa notoriété, que l’on soutien son épouse atteinte de cette saloperie d’Alzheimer jusqu’au bout (la dernière chanson de PIL, "Hawaii", dédiée à cette dernière désormais au ciel, est d’une sincérité émouvante à en pleurer), que l’on compose des albums aussi brillants que "Metal Box" (le meilleur album au monde ?), que l’on s’entoure de pointures de la trempe de Keith Levene ou John McGeoch (sans oublier Ginger Baker, Martin Atkins, Sakamoto Ryūichi et Steve Vai) : oui, on est un grand artiste et un grand homme.
Quant à l’Irlande qui n’a pas voulu de lui à l’Eurovision : elle est morte le jour où Dolores O’Riordan s’est éteinte.