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Johnny Rotten, l’ancien chanteur des Sex Pistols, fait une overdose de gauchisme

Johnny a bien changé depuis Anarchy in the UK ! Il a eu l’anarchie, mais finalement, l’ancien régime semblait plus humain...

 

 

La mort en 1979 de son comparse Sid Vicious – le « paink Sid Bitchouze » – vue par TF1 ressemble à un sketch de Groland :

 

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

John Lydon, ancien chanteur de l’emblématique groupe de punk britannique Sex Pistols alors connu sous le nom de Johnny Rotten, a adressé une salve de critiques contre les responsables politiques de gauche, les contorsions « woke » du roi Charles III ou encore l’adhésion aveugle des masses à certains dogmes.

[...]

Groupe de punk rock britannique formé en 1975 à Londres, ils furent ainsi l’un des groupes les plus influents et controversés de la scène punk des années 1970 et ont été considérés comme les pionniers du mouvement punk avant leur séparation en 1978. Quant aux membres des Sex Pistols, les deux figures les plus connues furent Johnny Rotten et Sid Vicious.

Si ce dernier est décédé en 1979 à l’âge de 21 ans en raison d’une overdose d’héroïne, Johnny Rotten (John Lydon à l’État civil), chanteur du groupe, est quant à lui toujours en vie.

 

 

Au mois de février dernier, il faisait part de son intention de représenter l’Irlande (le pays de naissance de ses parents) au concours de l’Eurovision avec son groupe actuel, Public Image Ltd. Le public irlandais en décidera autrement…

« Business is very wise
I’m inside free entreprise »

 

Un monde beaucoup trop « gauchiste » selon l’ancien chanteur

Désormais âgé de 67 ans, John Lydon continue de faire des apparitions médiatiques de temps à autre. Dans un entretien accordé le 11 août au quotidien allemand Die Welt, il a critiqué l’évolution de la gauche politique. « Le monde s’est beaucoup trop déplacé vers la gauche », estime désormais l’ancien chanteur des Sex Pistols, considérant que la politique, devenue « politique spectacle », est désormais « condescendante ».

C’est cette politique qui, selon John Lydon, « détruit les valeurs de la classe ouvrière, basées sur l’empathie, l’amour et le respect, sur le fait de ne pas se voler les uns les autres et de s’entraider quand on en a besoin ». Des valeurs qui seraient dorénavant sacrifiées à ses yeux « au profit d’un élitisme à la mode ».

Par ailleurs, le chanteur a déploré que « les Noirs ne soient souvent invités à la télévision que parce qu’ils sont noirs et que c’est la tendance », ajoutant qu’ « aujourd’hui, celui qui se prononce pour une migration réglementée passe pour un raciste ».

Durant ce même entretien, le punk à la retraite a également déclaré qu’il était contre les « dogmes ». Et de déplorer que la majorité des gens suive chaque nouvelle politique « comme s’il s’agissait d’une religion » et se laisse dicter des règles. « Et lorsque la masse critique de telles personnes sera atteinte, ce sera aussi la fin du monde », a-t-il ajouté.

[...]

Selon lui, les Sex Pistols ont renforcé la capacité des individus à penser par eux-mêmes et à « remettre en question la classe dirigeante ». Quant au roi Charles III, qui n’est « pas le plus intelligent de la planète », le monarque britannique « essaie désespérément de se faire aimer des woke », a fait remarqer John Lydon, déclarant enfin : « Je crains qu’il ne provoque beaucoup de chaos dès qu’il s’immiscera dans la politique mondiale ».

Par le passé, les opinions politiques de John Lydon ont déjà été matière à polémique lorsque l’ancien chanteur des Sex Pistols avait exprimé sa compréhension pour les partisans du Brexit ou encore lorsqu’il s’était affiché comme un soutien de Donald Trump, alors président des États-Unis.

Lire l’article entier sur terreetpeuple.com

Johnny le Pourri, Charles 3 et compagnie

 






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77 Commentaires

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  • #3231816
    Le 18 août 2023 à 22:02 par Albert Cambroussiànotwitch
    Johnny Rotten, l’ancien chanteur des Sex Pistols, fait une overdose de (...)

    Oui, il est des nôtres, les Pistols c’était très bien, leur unique album fut repris en intégralité (avec ’Submission’) par les Bollock Brothers. Ah oui Sid, triste destin, démoli par la fille qui lui a fait goûter à l’héroïne, Nancy Spungen, qui traînait déjà avec les Heartbreakers de Johnny Thunders. Toute une époque.
    Sinon les Bérus me semblaient apprécier un poète qui chantait des textes anti-communistes très forts selon eux aux fêtes du FN. Et ils avaient déjà exclu Lavilliers du folklore de la zone mondiale, arguant que lui faisait plutôt partie du folklore du caviar mondial. Ceci dans les années 1980. Donc...

     

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  • #3231819
    Le 18 août 2023 à 22:13 par Spirit Of The Age
    Johnny Rotten, l’ancien chanteur des Sex Pistols, fait une overdose de (...)

    Les PISTOLS, PIL, le CLASH des débuts (le premier album est excellent, la suite discutable), JOY DIVISION, WIRE, MAGAZINE, GANG OF FOUR, TALKING HEADS, la première vie de THE CURE (de "Boys Don’t Cry" au non pas nihiliste mais très lucide "Pornography"), KILLING JOKE, MOTÖRHEAD, Gary Numan, Kate Bush (c’est pas madonna ni joyce jonathan encore moins yael naim, "The Dreaming" bon sang !), Nina Hagen, Ric Ocasek, Alan Vega, les EXPLOITED, les DEAD KENNEDYS, le retour de vieilles gloires comme Iggy et Bowie, Peter Gabriel, Brian Eno, KING CRIMSON ("Discipline" avec Tony Levin et Adrian Belew), le FLOYD ("Animals" + "The Wall " tout de même), KRAFTWERK, BÖC, sans oublier les monumentaux HAWKWIND (d’où croyez vous que vient mon pseudo ?) avec le visionnaire Robert Calvert qui anticipait tout le cyberpunk et dénonçait déjà l’ingénierie génétique, l’aliénation urbaine, les ingérences au Moyen-Orient, le danger de l’IA et les manipulations du climat ... L’afterpunk britannique et même US, c’était quelque chose. Spontané, créatif, intelligent, anti système ... Et en France ? Tous des glands en mission pour SOS racisme et Tel Aviv. Les BÉRUS’ ? De la merde. Désormais aux ordres de l’Elysée. Les Sirkis ? Les Goldman ? Les Gainsbourg ? J’en parlerai même pas. Je ne sauve que MÉTAL URBAIN. Thiéfaine également. Quel dommage qu’aujourd’hui il censure certaines de ses propres chansons trop déplaisantes aux oreilles de la communautée. Lui qui avait quasiment provoqué un scandale en direct chez anne sinclair en 81.

    Concernant John Lydon : il fait partie du cercle trop restreint des artistes entiers. En matière de subversion rock authentique : les PISTOLS et PIL sont des incontournables. Lorsque l’on s’attaque avec sagesse au wokisme et au mondialisme, que l’on n’oublie pas ses origines sociales malgré sa notoriété, que l’on soutien son épouse atteinte de cette saloperie d’Alzheimer jusqu’au bout (la dernière chanson de PIL, "Hawaii", dédiée à cette dernière désormais au ciel, est d’une sincérité émouvante à en pleurer), que l’on compose des albums aussi brillants que "Metal Box" (le meilleur album au monde ?), que l’on s’entoure de pointures de la trempe de Keith Levene ou John McGeoch (sans oublier Ginger Baker, Martin Atkins, Sakamoto Ryūichi et Steve Vai) : oui, on est un grand artiste et un grand homme.

    Quant à l’Irlande qui n’a pas voulu de lui à l’Eurovision : elle est morte le jour où Dolores O’Riordan s’est éteinte.

     

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    • Les Sex pistols : du hard rock avec une voix horrible, ...genre ACDC des débuts, avant les progrès fulgurants du groupe ( époque Mutt Lange à la production ). Si Sex Pistols avait duré , il aurait été obligé de progresser dans son style ou de faire du reggae/rail comme Clash etc...

       
    • #3234379

      SPIRIT, dommage dans votre com, il y a de bonnes choses ,mais dire de Bowie et Iggy que ce sont de vielles gloire............tout les groupes ou artistes que vous citez dans le trip new wave et cold wave furent influencé par bowie et iggy pop (de plus punk compris) : sid vicious était un taré de bowie et ian curtis lorsqu’il s’est suicidé ce fut sur "the idiot " d’iggy pop.
      Par contre pink floyd..............vieille gloire baba : j’ia toujours detesté le prog ou la musique chiante de genesis, yes,pink floyd,et autres ............................je resterai poli.

       
    • #3234552

      À IGGY POP l’iguane : Pas de panique. "Vielles gloires" n’a rien de péjoratif. Disons que, j’ai beau avoir la vingtaine bien avancée : la fin des 70’s et la première moitié des années 80 me paraissent être le sommet de la créativité rock et de l’irrévérence salvatrice. Ce avant l’uniformisation criminelle des musiques et la mort des idéaux bienveillants et légitimes, remplacés par de l’humanisme contrefait et pernicieux.
      Les 60’s ... Bof. Pareil pour les 90’s. Mais la première moitié des 70’s avec tout de même des "Doremi Fasol Latido", des "Fun House", des "Meddle", des "Neu ! 75", des "Future Days", des "Aladdin Sane", des "In Rock", des "BÖC 72" et des "Master Of Reality" (l’album métal le plus catholique jamais enregistré) : demeure une période très intéressante et essentielle pour la suite.

      John Lydon est connu pour être un fan absolu d’HAWKWIND, CAN, KRAFTWERK, NEU ! et Alice Cooper. Joe Strummer a voulu créer son HAWKWIND personnel après avoir été traumatisé par "Urban Guerilla". Idem pour les petits gars de KILLING JOKE.
      Les précurseurs méritent toute la reconnaissance qui leur est dû.

      Autant GENESIS et YES ont commis des purges aujourd’hui impossible à écouter : autant le FLOYD est quasi inattaquable de 1971 à 1983. Se souvenir que "The Wall" a su fédérer les amateurs de rock progressif comme les punks, les hardos comme les mélomanes lambdas. Quand bien même la production de l’album studio se révèle désormais superficielle. Le film et les concerts de 1980 en revanche resteront toujours grandioses.

       

    • Les 60’s ... BOF



      Rien que pour les stones et les beatles, les 60s dominent toute la période.
      (en fait, rien que pour les Beatles)

      et puis si tu veux tu rajoutes Hendrix, beach boys, les doors, les who, les kinks, velvet underground.. là ça commence déjà à saturer en brio, on est déjà deux/trois crans haut dessus des idoles 70s. Et puis tellement plus varié. Je suis pas trop Bob dylan ou johnny cash, j’aime bien Simon&G, mais ça permet de comprendre à quel point TOUS les genres sont au niveau et s’influencent réciproquement ; Les 70s seront bcp plus dogmatiques musicalement parlant (effet post 68), elles sont plus politisées (donc pédantes/chiantes), les 60s ont plus de charme brut, de liberté.
      et puis tu jettes un oeil sur la fin de la décennie, où arrivent les Bowie, Stooges, led zep..et tu comprends que t’as 10 années tellement denses, créatives, bouillonnantes.

      J’’ai même pas envie de citer du jefferson airplane, qui est dans ses petits souliers au milieu de ces monstres-là, et sera bcp plus à l’aise dans une décennie 70 bien moins prodigue, moins géniale tout simplement. Un groupe comme The Zombies passe presque inaperçu dans ce paysage, alors qu’il auraient été un tête d’affiche 10 ans plus tard.
      Nan franchement, ya pas photo
      et oser ranger ça au niveau des 90s, où à part qqs groupes (radiohead, blur, bjork, nirvana) rien ne restera.

      Quant à GENESIS, je sais plus qui en a parlé, mais à ne pas mettre au même niveau que Yes.
      le GENESIS de Gabriel était d’abord une expérience scénique, un peu comme le pink floyd de Barret, donc pas chiante du tout, sauf si peut-être tu es ajeûn au milieu des zombies sous LSD.
      Mais ça reste bcp plus écoutable que Yes, avec de la ligne mélofique lisible, on est au tout début du prog, c’est neuf, ça n’a pas encore viré dans le snobisme. Il y a juste un son de guitare et des arrangements déjà un peu moches qui annoncent les affreuses 80s.

      Sachant que la prog.. c’est clairement un produit 70s.

      DONC non la décennie sainte, c’est 60s. Et tout ce qui est du même niveau en 70s, c’est ce qui a démarré fin 60s et atteint à la rigueur son apogée au tout début des 70s. Mais il n’y a pas de groupes ou de mouvements aussi forts et aussi géniaux qui sont nés dans les 70s.
      Ex : led zep nait dans la deuxième moitié des 60s et finit dans la première moitié des 70s, mais c’est un groupe 60s ; Ce qui naîtra à leur suite, et fera vivre les 70s, c’est des trucs genre ACDC, Aerosmith,.. on descend déjà d’un bon cran..

       
    • @Jean

      Rotten n’avait pas une si mauvaise voix. Pour du punk y a pire. Parlant de ça, le pire musicien des Pistols était selon moi Sid. D’ailleurs la version d’Anarchy in the UK plus haut comporte une bonne ligne de basse et ce n’est bien sûr pas Vicious qui joue, mais il représentait vraiment l’esprit "No future/Self destructed" et c’est pour ça que je l’admirais dans mon adolescence début ’80. Il était trop déglingué pour faire un bon musicien car cela demande discipline et travail. Il n’aimait ni un ni l’autre.Heureux de voir que Rotten est toujours d’attaque !

       
    • #3235232

      À Talon : Aïe. Voilà le Lester Bangs d’E&R. C’est un compliment. Sacrés références et arguments que vous déployez là.

      Des 60’s, je ne jette pas tout. Loin de là. Les DOORS, les BEACH BOYS (oublions "Sgt Pepper’s", le Nouveau Testament de la pop s’appelle "Pet Sounds"), LOVE (Arthur Lee), Nico, les premiers WHO ... J’admets avoir beaucoup de mal avec le duo magique BEATLES / STONES.

      Les 90’s ... Honnêtement ... À l’exception des CRANBERRIES, du DEPECHE MODE plus rock ("Ultra" de 1997), de quelques vétérans post punk passés à l’alternatif (les excellents THE CHURCH), du rock indus (les débuts de NINE INCH NAILS, mais ça ne dure pas longtemps) et quelques éléments estampillés grunge (ALICE IN CHAINS) : je ne sauve pas grand chose. Vous évoquiez RADIOHEAD, ils sont, à mon sens, devenus intéressants à partir de "Kid A", à l’orée des années 2000. Jusqu’à "In Rainbows", leur chef-d’œuvre.

      J’en fais sans doute trop avec HAWKWIND, mais lorsque je lis que les 70’s n’ont engendré aucun mouvement majeur : je m’étouffe. On peut largement s’en prendre aux majors et gourous lecteurs des "Protocoles" qui ont récupéré l’indignation et la détresse ambiante à leurs profits. Toutefois, lorsque se forme une contestation purement underground et anti système avec quelques effets bénéfiques à la clé : il faut le signaler. On a coutume de ne retenir d’HAWKWIND que les substances et les délires psychés. C’est extrêmement réducteur. Et Lemmy déplorait cet état de fait. HAWKWIND, c’est avant tout des types socialement venus de nulle part qui ont emmerdé le music business en jouant partout et gratuitement, en s’attaquant au crime en col blanc, en abordant l’écologie au sens premier du terme, en mettant en garde contre la modernité, en appelant la jeunesse british paumée à se prendre en main loin de tout engagement chez un quelconque parti attrape couillons. Aujourd’hui, le groupe enregistre dans une vieille bâtisse de la campagne anglaise, à des années lumières du showbiz / lobbying / manigances de Moloch. Et son influence sur le punk, la musique électronique et le heavy metal est considérable. Les teufeurs (comprendre : les derniers représentants de la contre culture musicale, avec beaucoup de types lucides et éveillés parmi eux) leur doivent beaucoup.

       
  • Ne pas oublier que le "mouvement punk" fut le contre-feu gauchiste à l’essor "skin head", époque où explosait le désespoir de masse, et où le phénomène "hard rock" dans sa conception sataniste répondait essentiellement à des questions d’ordre spirituel.
    Ce "no future" de spectacle a remis dans le droit chemin du progressisme une génération effrayée par ce qui l’attendait. Depuis, il est admis, pour la jeunesse, que le rituel de passage à l’âge adulte soit fortement teintée de vulgaire déglingue, du conventionnel marchand en quelque sorte.

     

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  • #3231881

    Être punk en 2023 c’est être réac, anar de droite et royaliste de gauche, tendre vers les valeurs chrétiennes. Le nihilisme d’aujourd’hui est celui des mondialistes cyniques.
    En plus on peut continuer d’écouter les Pistols (mouais), et les Ramones !

     

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  • #3231951
    Le 19 août 2023 à 10:00 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Johnny Rotten, l’ancien chanteur des Sex Pistols, fait une overdose de (...)

    dans l’animation musicale,
    je n’ai jamais cru aux "rebelles"

    les postichés, j’ai toujours senti l’embrouille

    j’ai toujours aimé la tradition
    les personnes ancrées dans un terrain

    le deublé, tu ne pas le doubler :
    c’est vrai, ou c’est faux

    de bonnes relations humaines bien ordonnées

     

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    • Sex Pistols, bonne opération de pub pour le label Virgin Records de Richard Branson qui s’était déjà rempli les poches avec " Tubular bells" de M.Oldfield. Les Pistols : bon produit commercial désigné et managé par le styliste et homme d’affaires Malcolm McLaren qui s’était déjà fait la main avec les New York Dolls.

       
    • La nature même des choses fait que tout ce qui est créé ou exprimé ici bas se voit repris et exploité à des fins commerciales ; même les " mouvements " les plus sincères ou les plus spontanés ; sauf peut être à évoluer en marge etc ... ce qui revient à n’avoir aucun impact sur le déroulement des choses ou des mentalités. Alors, je ne sais pas si on peut véritablement parler de non-sens ? Par contre, me vient à l’esprit, qu’une certaine conscience ou lucidité, parcourait encore les rues à cette époque. A mettre en parallèle avec le zéro conscience et l’immaturité régnante de l’ère actuelle ( ... ) Complexité à tous les étages

       
  • Hé Johnny écoute çà :

    I heard it trough the grapevine

    Creedence Cleawater Revival

     

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  • #3232530

    bof, j’ai jamais trop compris l’engouement pour le punk ou toutes ces têtes d’affiches rock,

    il y a un non sens profond dans cette subversion.
    c’est une révolte de consommateur en consommant.

    Enfin on est content de savoir que Mr Rotten à un semblant de lucidité,
    même si finalement il nous explique que l’eau ça mouille et que la télé à fait des ravages dans les psychés..

     

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    • "Il y a un non sens dans cette subversion"
      Parce que c’est un mouvement fabriqué par Malcom Mc Laren et habillé par Viviane Westwood ... Et porté par des jeunes en pleine réaction, qui voient leur avenir dans un néant, alors qu’on leur vendait des rêves de Prisunic, c’est ça le non sens.

       
    • #3233785

      Vous ça se voit que vous n’êtes jamais allé à un concert punk dans les années 80 ou 90...
      Il n’y avait pas beaucoup de Malcolm McLaren et de Vivienne Westwood mais par contre une énergie électrique que je n’ais plus jamais ensuite retrouvée ailleurs.
      Certes les Sex Pistols étaient à la base un produit marketing (encore que) mais ça n’a pas duré très
      longtemps...
      Reste qu’aucune chaîne de télévision britannique n’accepterait de filmer en direct un concert comme celui qu’ils ont donné sur une péniche pour le jubilée de la reine en 77,et je ne parle même pas de nos laquais serviles des merdias français...

       
  • Les rockers, punks, maintenant remplacés par les rappers...font de l’agit-prop ( " anarchy, god save the queen ") se remplissent les poches, et sur leurs vieux jours sont anoblis par la Reine pour " leur contribution au développement de l’économie anglaise "...seule exception Roger Waters qui lui continue son travail critique et son engagement concret (désigné par la Russie, récemment, pour porter sa parole à l’Onu) à 78 balais .

     

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  • J’ai toujours eu du mal avec le concept du punk rock : en quoi faire une musique volontairement pénible et stupide (et en plus cracher sur toute musique plus élaborée...par jalousie ?) rendrait le message politique plus convaincant ? Je serais plus enclin à écouter les textes d’un musicien raffiné car il prouve déjà qu’il maîtrise son domaine ( par sa finesse d’esprit) , la musique, avant de prétendre maîtriser l’analyse politico économique .

     

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    • De toute façon, dès que la musique est gangrénée par un courant politique, c’est foutu. Regardez le jazz, depuis qu’il s’est gauchiassisé, c’est de la merde en bars (petit jeu de mots pour les zicos). Le jazz est de droite par essence puisqu’il est élitiste et il n’a nul besoin de vociférer sa sensibilité politique puisqu’elle tombe sous le sens. J’entends aujourd’hui des "jazzmen" français dire que le jazz américain n’est pas au niveau d’avishai cohen et du jazz européen ou manouche, on se demande bien pourquoi... Pire encore, le bop ne serait qu’un minuscule courant du jazz, et la musique ethiopienne est aussi du jazz et qu’elle porterait les racines de la musique... J’ai aussi entendu dans la bouche d’un collègue, que les gammes utilisées par Coltrane ou Davis étaient déjà théorisées dans la musique juive et que Paco de Lucía ne devrait plus être écouté car c’était un homme de droite qui a critiqué le socialisme espagnol. Le fait que cette personne soit très représentative du mouvement culturel en France actuel m’a définitivement dégouté de l’offre musicale proposée dans ce pays de gauchiasses. Maitenant, pour que j’écoute un artiste, il faut qu’il soit le, sinon un des meilleurs de son style.

       
    • @Aldebaran
      Je ne sais pas si un type de musique ( jazz, flamenco, classique, baroque, rock, variété etc, etc) peut être qualifié comme étant de gauche ou de droite.
      Ce sont les paroles/textes qu’ on y appose qui peuvent être politiques . Par exemple entre rocks punk et skin , la " musique " est la même . De même en variété française, tu as des Sardou et des Ferrat/Ferré.

       
    • #3234377

      Jean, dommage car vous paraissez être un homme de bon sens : qu’on aime ou pas le punk rock, il ne faut pas toujours essayer de rechercher le raffinement...........
      Perso, j’adore la délicatesse et la classe de Bowie et j’adore aussi le coté sulfureux et décadent déglingue des Cramps.
      Enfin, le rock n’a jamais été une musique raffiné : je parle de vrai rock..............

       
    • Dans la situation de linguicide actuelle , écouter n’ importe quelle chanson française est devenu beaucoup plus rebelle que d’écouter rap, punk, rock etc,"transgressif" ou non. En effet, le niveau d’ acculturation est devenu terriblement destructeur chez nous.

       
  • Johnny Rotten nous l’explique sur la photo : un des gros problèmes avec le rock , c’est que ça rend sourd ( guitare électrique, batterie...très dangereuses pour l’audition).

     

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