Viens de visionner plusieurs documentaires sur les Gorilles. Le père, un dos gris de près de 200 kilos, en place, attentionné mais ferme avec les enfants, qui sait interrompre une bagarre en calmant l’excité provocateur, sans le blesser, simplement en le maintenant au sol, une force de persuasion imparable. La mère apporte sa tendresse et sa sagesse parfois quand le pater entre en conflit avec un fils qui commence à grandir et va devoir quitter le clan pour former le sien - deux mâles dans une même cour, ça grésille - elle a le courage de l’affronter, lui qui de toutes façons contient sa puissance phénoménale. Jamais de vraie violence entre les membres de la famille, intimidation, démonstration d’une force qu’il est inutile d’employer, jeux, apprentissage, transmission, respect, amour. Une intelligence indéniable. Putain, on a perdu quelque chose depuis l’avènement du Néolithique...