Les trans, c’est comme la France : c’était mieux avant
30 janvier 05:36, par SinabilLes Grecs avaient parfaitement compris tous les enjeux de "la question homosexuelle", et l’avaient formalisée à travers le personnage de Dionysos pour intégrer ce désordre en le rendant compatible avec le service de l’ordre établi.
En reconnaissant le caractère irrépressible de cette différence aux cotés de la norme, et en lui laissant un espace pour s’exprimer, La Norme en sortait renforcée car c’était le désordre accepté, organisé, et encadré, qui venait renforcer La Norme, car sa coexistence aux cotés de la norme reconnue comme telle, confirmait l’existence de la norme.
Au final pour les Grecs ce qui menait à la folie véritable, ce n’était pas l’expression de "la différence" mais le refus par La Norme de laisser cette différence s’exprimer, à la seule condition qu’en retour la différence reconnaisse et valide l’existence de La Norme.
Avec l’américanisation des années 60, nous avons assisté à une colonisation culturelle et politique de La Norme hellé-nochrétienne française, sournoisement sortie du cheval de Troie de la modernité et du progrès judéo-protestant anglo-saxon.
La Différence ne vient plus confirmer la norme, mais la remplacer par l’adifférence, et d’un point de vue grec, l’addifférence (apeiron) c’est l’apanage du Chaos primordial.