Sur TVL, Philippot dénonce un président trouillard qui compense par du verbal guerrier
28 mars 10:13, par nicolasjaisson"Un président trouillard qui compense par du verbal guerrier"...A vrai dire, c’est une démarche qui n’est pas propre seulement à Macron, mais aussi à l’ensemble des membres de sa caste de l’ENA, qui ne savent que fonctionner dans le cercle des concepts creux, des généralisations hâtives et des budgets à dépenser, étant sous-entendu que les ressources suivront toujours les dépenses. Telle est aussi la démarche intellectuelle d’un Pilippot ou d’un Asselineau, en ce qui concerne leur vision fumeuse de la sortie del a France de la zone euro, leur rengaine favorite associée à l’image d’un bonheur à venir, le fameux Frexit, qui n’est jamais assortie de la démarche de transition à suivre pour passer de la situation présente A, à la situation future B. Et pour cause, puisque un homme d’Etat part toujours du principe que l’intendance est l’affaire des hauts fonctionnaires. Le politique se cantonne à la communication qui doit séduire les masses, en leur vendant un mirage sur fond de promesses d’avenir radieux. Le politique a horreur des détails pratiques, qui seront la charge de l’intendance le moment venu. En attendant, rêvons, espérons, autant que le jeu électoral permet de laisser libre cours au rêve et à l’imagination. De fait, le Royaume-Uni a méchamment déchanté, quand il a vu concrètement le vrai visage du Brexit, qui ne ressemble pas du tout au rêve d’indépendance et de gloire nationale recouvrée vendu par N. Farage et consors, mais alors pas du tout. Non seulement le Royaume-Uni n’a pas perdu une once de l’acquis communautaire, toujours en attente de démantèlement, mais en plus il a subi une couche supplémentaire d’interventionisme étatique et de répression avec la crise Covid, suivie de la crise du gaz, puis de la crise russo/ukrainienne, tandis que les Anglais montraient la voie à l’Europe en matière d’agressivité belliqueuse vis à vis de leurs partenaires russes. L’embargo sur le gaz russe augurait bien mal du libre-échange qui allait être remis à l’honneur par la renégociation des traités commerciaux entre les Anglais et leurs partenaires étrangers. Pourtant ce sont les Anglais qui sont les principaux artisans du Marché unique et de ses relations avec les Etats-Unis et la Chine. Là encore, le Royaume-Uni est aux premières loges des sanctions contre la Russie et la Chine. Il lui sera beaucoup pardonné, car sa monnaie, lui donne un accès enviable aux marchés de dette. Après tout, la livre est la première monnaie a avoir été internationalisée.