Comme si une bonne éducation etait garante de quoi que ce soit.
La révolution industrielle n’employait que peu de cerveaux,
de même que les trentes glorieuses (finalement).
Aujourd’hui un ordinateur d’entrée de gamme remplace quinze ingénieurs
d’aéronautique moyens d’il y a 40 ou 50 ans.
Ou une dizaine de comptables, spécialistes, géomètres ou mathématiciens.
On ne demandait aucune intelligence particulière spéciale à ces gens,
Ni intelligence sociale, ni intelligence politique ou créative,
seulement de faire des comptes ronds.
Idem pour quantité de "métiers". Il n’y avait d’autre exigence que d’appliquer
correctement les formules (baptisées apprentissage ou métier).
Qu’est ce qu’un compagnon, un meilleur ouvrier, sinon celui qui applique
au mieux les formules ?
Notre ouvrier élite a-t’il acquis la moindre intelligence sociale ou
politique au cours de formation d’excellence ? non !
Pas plus que le militaire d’èlite, le philosophe
ou que n’importe quelle autre fonction à l’ancienne.
Ce n’était que l’application d’un apprentissage, de règles.