y’a quelques années j’ai travaillé sur la sociologie des mouvements sociaux. qui explique :
A) division verticale :
1) que l’existence objective d’un intérêt collectif divergent (rapports de classes) ne se traduit pas nécessairement par la mobilisation sociale si l’intérêt contradictoire n’est pas reconnu comme étant "réel".
2) que la conscience de cet intérêt collectif ne ne se traduit pas nécessairement par la mobilisation sociale car personne n’a "intérêt" a priori à supporter les coûts (prix à payer) liés à la mobilisation (perte de salaire, stigmatisation, blessures, mort). si l’on reconnait la légitimé de la mobilisation sociale sans en accepter les couts, en ne participant pas soi-même à la mobilisation mais en espérant toutefois bénéficier des gains potentiels de la mobilisation on se comporte comme un "passager clandestin". ’http://fr.wikipedia.org/wiki/Passag...). si je participe pas et qu’"on" gagne =+1 si je participe pas et qu’on "perd" =0 (j’ai rien engagé et j’ai rien perdu).
2) la non-mobilisation sociale a bien sûr elle aussi un cout pour le "passager clandestin" (perte de droits, perte de salaires, stigmatisation, blessures, mort, les mêmes que ceux de la mobilisation en fait).
B) division(s) horizontale(s).
les choses se compliquent lorsque les intérêts divergents se démultiplient (communautarisme, problématiques des "genres", sexualités "alternatives) tendent à dissimuler l’intérêt divergent premier (division verticale).
à propos du brouillard et de la nuit :
les brouillages successifs par division font que le réel devient de plus en plus opaque...le réel se repli dans l’ombre jusqu’à la nuit. mais au cœur de la nuit se tapit la bête qui dévore la lumière et la digère pour se faire "fausse lumière".
C) après il faut d’organiser, financer les cout d’organisation (investissement etc.)
pour illustrer tout cela je vous invite a visionner l’excellent "the thing" de john carpenter. vendu sur http://www.kontrekulture.com/5-acha....