Aller aux putes, c’est mal... surtout quand on est pauvre
8 décembre 2011 14:19, par contaxéBonjour, c’est mon premier message sur ce site, je vais me dépuceler en quelque sorte, et tenter d’éviter deux mois ferme et 4000 euros d’amende.
Ce projet de loi est inapplicable, en Suède en 14 ans il y a eu à peine 10% d’amendes et aucunes condamnations pour une peine de prison, alors dans un pays latin comme le notre sans trop de discipline, je vous laisse imaginer.
Je ne reviens pas sur la prétention de ces pseudo députés de vouloir “abolir” la prostitution. La prostitution est souvent la fille de la pauvreté et du déclassement, ainsi vouloir abolir la prostitution c’est avoir le souhait de mettre un terme à la pauvreté... Je sais que nous sommes en période de Noël, mais je pensais que les énarques à l’Assemblée avaient dépassé le stade des contes pour enfants.
Pour conclure cette mascarade, les députés n’ont pas écouté une seule fois, les clients et les prostitués, ils ( les députés) sont tombés dans le manichéisme : prédateurs de clients contre les victimes putains.
La vérité est tout autre, vous le savez... je prêche pour des convertis.
Ce projet de loi est un projet de confort : cacher la misère aux bobos. Ils feront une grosse descente à Belleville, et au journal de tf1, la classe politique avec un large sourire annoncera que la prostitution vit ses derniers jours.
La prostitution s’adaptera, au lieu de traîner dans les rues, les filles deviendront masseuses dans leur studio. Le client se fera massé et voyant finalement que le policier n’est pas sous le lit, il finira par obtenir son coup de rein tarifé.
Bref c’est un projet de loi de lâche, car il ne s’attaque pas aux réseaux, et préfère taper sur les clients pauvres ou des classes moyennes, et donc en définitive menace la survie des putes. C’est comme si vous rouliez à 140 sur l’autoroute et que vous disiez au gendarme : " c’est pas de ma faute, c’est à cause de Peugeot et Renault qui élaborent des véhicules roulant à plus de 200... toujours ce déni de la réalité, et des responsabilités.
C’est un projet archaïque et dangereux, il ne faudra pas pleurer si les crimes sexuels augmentent, et que les morgues se remplissent de filles poussées au desespoir ne pouvant plus se loger et manger... mais ça c’est secondaire...