L’Iran se prépare à une guerre
8 décembre 2011 09:54, par chibani84L’Iran a signé un contrat avec la Russie en décembre 2007 d’un montant de 800 millions de dollars pour la vente d’un système de missile S-300PMU-1. La vente a été effective en décembre 2008. Ce système dispose de radars capables de suivre simultanément jusqu’à 100 cibles tout en engageant jusqu’à 12. Il peut détruire des cibles situés à 150 km de distance et évoluant à une altitude de 27 km. Le temps de déploiement pour le S-300 est de cinq minutes. Les missiles ont une durée de vie très longue, sans aucun entretien nécessaire. Chaque tube de lancement emporte quatre missiles 48N6E (48N6E2 pour les PMU-2), d’une portée de 150 kilomètres (200 km pour les missiles 48N6E2). Chaque tube de lancement en groupe de trois est capable de détruire simultanément six cibles, engageant contre elles jusqu’à douze missiles. Ainsi, une batterie composée de quatre systèmes est à même de repousser simultanément une attaque aérienne opérée par vingt-quatre avions, puis de modifier sa position, de recharger et de se préparer rapidement à repousser une deuxième attaque.
L’Iran souhaitait l’acquisition de 5 batteries soit 20 systèmes. Ce que la Russie a refusé de lui fournir malgré l’accord en juin 2010 à cause des sanctions votées à l’ONU. L’Iran a alors utilisé plusieurs stratégies. Cloner le système déjà fourni ce qui n’a pas été une mince affaire notamment avec la mise au point des radars d’acquisition et de poursuite et le passage de missiles à propulsion liquide à une propulsion à poudre. Une vraie révolution technologique. En avril 2010, l’Iran a déclaré maitriser toute la filière et le process. L’Iran en novembre de cette année, par l’agence de nouvelles Fars, a déclaré que le système de missiles sol-air est surnommé Bavar-373 (une version améliorée des S 200 acquis dans le passé) est à présent au niveau des S 300. L’Iran est passé également par la Chine qui maîtrise également bien la technologie de clonage et qui dispose depuis juin 2010 de 15 systèmes modernisés et par la Syrie qui dispose du système pour obtenir des missiles. Enfin, la Russie n’a pas cessé la formation des équipes techniques iraniennes dans l’utilisation de ces systèmes.