XII – Le supplice de Damiens, ou le triomphe des barbares
25 décembre 2011 10:16, par MarionCi-dessous quelques réponses déconnectées des messages auxquels elles s’adressent.
@Nanabel,
A propos de Wiki, j’ai sans doute eu tort de ne pas m’y intéresser. J’ai vu de loin en loin l’article me concernant évoluer en ajouts et retraits successifs, je vais aller y faire un tour.
A moins que vous ne le fassiez vous-même. Je vous ai dit mon diplôme.
Concernant ma qualification, « experte » ne me plaît pas, non plus que « spécialiste », qualificatifs un peu pédants et toujours sujets à controverse. J’aime mieux me dire historienne ayant étudié tel ou tel sujet, ce que je prouve.
Ce que vous dites de l’accréditation par les pairs est bien drôle. Quand je passais mes journées aux archives de l’Assistance publique, un archiviste m’a fait un jour un compliment qui m’a fait bien rire : « Ca fait plaisir de voir un historien piocher comme vous le faites dans les archives. Si vous saviez le nombre qu’on voit ne venir piocher que dans le travail des autres ! »
Je sais bien qu’il exagérait et je n’aurais pas fait grand-chose sans le travail des historiens qui m’ont précédée, et sans celui de mes maîtres ! Le chercheur qui ne sort jamais le nez de ses archives n’a qu’une vision étriquée de ce qu’il lit et ne peut pas y comprendre grand-chose.
@Alexis,
Merci de ces quelques remarques.
Vous comprendrez que mon article sur Damiens est différent des autres quand vous sauvez que c’est celui que j’ai le plus fouillé. Damiens a été le sujet de mes études, l’affaire de l’hôpital général ayant été incidente. Tout le reste est ce qu’il m’a fallu lire pour comprendre, et est venu à ma connaissance par la somme des ouvrages qu’il m’a fallu ingurgiter pour passer mes diplômes.
J’ai avec l’affaire Damiens un problème. Mon éditrice m’a demandé d’en faire un roman plutôt qu’un essai. Dans l’essai primitivement écrit, il y avait toutes les notes de bas de page. Dans le roman, non.
Mais vous y trouverez à la fin toutes les sources, et comprendrez rapidement que tout ce que je mets dans la bouche du prince de Croÿ est ce que j’ai dévouvert moi-même dans les archives.
A propos de la FM, dont je vous avoue ne l’avoir pas étudiée, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’elle ait été un soutien de poids à la monarchie absolue. Le prince de Conti, franc-maçon notoire, hébergeait au Temple le venimeux Le Paige, et fut jusqu’à sa mort un ardent partisan du Parlement rebelle.
Mais je ne me permettrai pas d’en dire plus sur le sujet.