Antisémitisme ou liberté d’expression à la télé québécoise ?
15 janvier 2012 23:30, par AnonymeJe vis au Québec. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.
L’État des choses ici est absolument lamentable sur le point de vue idéologique : droits-de-l’hommisme délirant, focalisation maladive sur le droit inaliénable de jouissance anale de la moyenne bourgeoisie sodomite, tapettisation totale des hommes, frustration de la gent féminine au discours violent, aux réactions violentes et au ressenti général désastreux face à sa situation, etc. etc. Communautarisme de séparation extrêmement fort, tant les "immigrés" (qui ne représentent pas un problème dans cette province trois fois plus grande que la France et 10 fois moins peuplée) ne savent pas à quoi s’intégrer, les Québécois ayant une haine de leur véritable culture et se revendiquant de la world culture et de la culture du bien post-WWII des plus classiques, culture de la soumission et de la destruction du sens par excellence.
La volonté d’indépendance par rapport au Canada s’inscrit STRICTEMENT dans une rancoeur et une névrose face à la victoire British au milieu du 18e siècle, RIEN D’AUTRE. Le souverainisme québécois ne propose aucune perspective d’avenir concrète, et c’est pour cela qu’il est très peu soutenu sur le plan factuel (et aussi parce que les gens vivent bien malgré une soumission idéologiques qui les ronge - ou alors ils vivent bien PARCE QU’ils sont idéologiquement complètement soumis) : c’est des guignols qu’on laisse parler pour animer un peu la vie politique et laisser croire qu’il existe une pluralité des projets.
La question juive n’existe que dans le cadre des "accomodements raisonnables" (concessions communautaires) et va de paire avec la question musulmane ; l’antisémitisme n’est donc pas un thème central, étant donné l’histoire du Québec. Dans une perspective globale "d’intelligence", les pires aphorismes sont déblatérés dès qu’un sujet sérieux est abordé : c’est dans cette perspective qu’il faut inscrire les propos de ce Stéphane Gendron, guignol s’il en est. On lui laisse dire des bêtises pour combler l’espace et faire croire que cette question est bel et bien traitée et que le point de vue de l’opposition a bel et bien été donné, alors qu’on a tout simplement laissé parler un ANTISÉMITE des plus classiques, et pour cela il suffit d’écouter son discours : son problème n’est pas le sionisme, le judaïsme, le judéité inventée ou l’État d’Israël, mais bel et bien LES JUIFS. Ça n’a rien à voir avec le discours d’Alain Soral, cent fois plus subtile et fin sur le sujet.