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Journée internationale pour les droits des femmes : dépasser le féminisme

Les combats des femmes d’aujourd’hui ne peuvent être ceux des féministes d’hier : les Antigones entendent sortir de l’impasse idéologique du féminisme conventionnel, système mensonger qui détourne les femmes des enjeux réels de notre société. Notre féminité retrouvée et assumée sera notre arme pour construire le monde de demain !

Dans le combat culturel de notre siècle, sortir de l’impasse féministe est une nécessité et une urgence. Le féminisme conventionnel, dont les mots d’ordre n’ont pas changé depuis les années 1950, est une idéologie dépassée incapable de faire face aux enjeux réels de notre temps. Le féminisme d’autrefois était une force de révolte et de contestation contre des normes aberrantes : nous saluons toutes celles qui ont lutté pour rendre leur dignité sociale aux femmes, en les sortant de l’impasse du XIXe siècle bourgeois. Nous sommes les héritières de leurs luttes. Mais notre époque est celle d’une rébellion bien conventionnelle : les institutions féministes sont devenues des tentacules étatiques prônant la liberté du producteur-consommateur. Le féminisme a vécu : il est temps de le dépasser. Pour commencer, abandonnons les combats illusoires.

 

Refuser les combats illusoires

Les féministes conventionnelles combattent encore et toujours un patriarcat imaginaire, bataillant contre quelques arbres qui cachent la forêt, orientant la société vers des débats contre-productifs, sinon dangereux.
Le débat est-il vraiment celui de la parité dans les conseils d’administration ? Ne serait-ce pas plutôt celui d’une redéfinition de notre système économique basé sur l’exploitation illimitée de nos ressources naturelles et humaines ?
Le débat est-il vraiment celui de la taxe tampon ? Ne serait-ce pas plutôt le moment de nous affranchir de la culture du jetable ? Les tampons sont toxiques et à usage unique, une coupe menstruelle se garde dix ans. Parlons pilule : le débat est-il vraiment celui de la libre disposition de son corps ? Ne serait-ce pas plutôt celui de se libérer de cette castration chimique supportée par les femmes, de ces hormones de synthèses que l’on achète tous les mois, qui bloquent l’ovulation sous couvert de confort ? Ne serait-ce pas plutôt de se reconnecter à son corps, d’apprendre à reconnaître son cycle et à maîtriser soi-même sa fécondité ?
Le débat est-il vraiment celui du partage du temps dans le congé parental ? Ne serait-ce pas plutôt celui de la redéfinition de la place de la famille dans la société, du rôle primordial de la mère les premiers mois du nourrisson ? [...]

 

Construire la société de demain

Nous ne sommes pas les victimes des hommes ou du patriarcat international. Notre combat est ailleurs : nous voulons nous libérer d’une société déshumanisée, qui n’est plus qu’une machine économique sans âme, sans passé ni avenir. Avec la complicité des féministes, les femmes sont les premières consommées et les premières consommatrices de notre « société kleenex ». Nous avons une place essentielle dans cette lutte.

Lire l’intégralité de l’article sur lesantigones.fr

Voir aussi, sur E&R :

Sur le féminisme et les femmes, chez Kontre Kulture :

Deux femmes parcourent l’Europe, à découvrir chez Kontre Kulture :

 






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19 Commentaires

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  • #1415319

    Très bon texte. Bravo à vous.

    Juste une petite chose. Vous dites qu’on fait de la femme un homme comme les autres... Sans dire que c’est complètement faux (c’était la première obsession des féministes en 68 : détruire le modèle de la mère et devl épouse), j’ai surtout l’impression qu’il s’agit désormais de faire de l’homme une femme comme les autres.

    Je suis heureux de voir certaines femmes défendre leur féminité. Elles ont tout mon soutien. Mais les hommes devraient davantage se révolter contre les offensives constantes à l’encontre de leur virilité et de leur place dans la société, la famille, la séduction.... Ça fait des années qu’on ridiculise l’homme, le père...

    Prenons exemple sur les antigones et retrouvons nos c...... ! L’harmonie entre les sexes passe par l’affirmation du féminité et du masculin, ni par l’indifferenciation ni par la guerre des sexes.

     

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  • #1415343

    la redéfinition de la place de la famille dans la société, du rôle primordial de la mère les premiers mois du nourrisson ?




    Pour information, l’allaitement est de plus en plus recommandée par l’OMS jusqu’à 6 mois, surtout les 4 premiers mois du nourrisson où il est le plus fortement conseillé.
    Donc à moins que le « génie » féministe nous trouve la solution pour que les femmes puissent à la fois travailler et allaiter.
    Il est même mieux que l’enfant puisse téter que sevrer dans les bras de sa maman il me semble, n’étant pas expert en médecine ...
    Donc le féminisme est à jeter complètement à la poubelle de ce côté-ci.

     

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  • #1415346

    Et bien tout n’est pas perdu, il reste encore des femmes qui ne se sont pas fait vampiriser par leur désirs compulsifs de consommation, ça fait plaisir.

     

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  • #1415414
    Le 9 mars 2016 à 00:01 par Requiem for à Dream
    Journée internationale pour les droits des femmes : dépasser le (...)

    Bravo les filles ! J’apprécie particulièrement ce que vous dites sur la pilule, sans tabou ni pudeur. J’ai pris une pilule qui était très en vogue sur le marché, la fameuse Diane 21.

    La toxicité de la Diane 21 a été reconnue depuis et j’ai eu plein de problèmes de santé : fièvres, insomnies, perte de l’appétit, tristesse, sensation de vide et immense fatigue. Il a été dit que cette pilule à même provoqué des suicides chez des très jeunes filles. Mes problèmes de santé ont disparus immédiatement lorsque j’ai pris l’initiative d’arrêter brutalement ce poison sur l’avis d’un docteur.

    C’est clair, on doit se reconnecter avec son corps ( et avec ses ragnagnas aussi). Soyons natures et oublions ces délires chimiques !

     

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    • #1415706
      Le Mars 2016 à 09:51 par Requiem for a Dream
      Journée internationale pour les droits des femmes : dépasser le (...)

      Oh zut, je me suis trompée , je voulais parler de la pilule Diane 35, pas Diane 21... Ce qui s’est passé avec cette pilule est un véritable scandale sanitaire et ils ont mis la vie de nombreuses femmes en danger sur cette terre. Dieu merci, je ne l’ai consommée que pendant 6 mois et les effets étaient tellement néfastes que je m’en suis rendue compte.

      Bref , arrêtez la pilule chimique. ça tue.

       
  • #1415484

    Merci, enfin des discours cohérents, intelligents, bref limpides !

    Vivement que soient démasquées les néo-féministes de pacotille avec leurs revendications nullissimes. Vivement que soient dénoncées ces techniques de clivage, de frustration et de haine anti-mec.

     

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  • #1415635

    Je ne sais pas d’où elles ont pris cette pub (pour des produits d’une industrie bio ?) dont elles en ont mis la photo en haut de l’article, mais elles ont raison, marre du ce capitalisme de la séduction !!! : (

     

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  • #1415687

    Bonjour
    Peut être que nous allons revenir, sans "les féministes", au bon temps où "une femme honnête n’a pas de plaisir".
    Chacun à sa place et les femmes seront bien gardées (respectées).

     

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  • Je me souviens d’une émission d’Anal + il y a quelques années (grand journal à l’époque de De Caunes), où une chroniqueuse "bombesque" (certainement embauchée pour son talent d’écriture par un féministe convaincu) critiquait une pub pour la fibre dont le slogan était "la fibre, plus rapide encore que votre femme change d’avis" ou un truc dans le genre, qui revenait au fameux "souvent femme varie, bien fol qui s’y fie".

    La chroniqueuse dénonçait alors une publicité qui continuait selon elle, de manière subliminale, à véhiculer des idées selon lesquelles les femmes seraient instables, et que cela contribuait au fait que peu d’entre elles se retrouvaient à la tête de grandes entreprises. Pourquoi pas ...

    Mais ce que j’ai trouvé formidable, c’est que derrière l’animateur Antoine De Caunes, dans le public, ne se trouvait QUE des bombes, mais vraiment que des très jolies jeunes femmes. Nous savons tous que cela ne relève pas d’un hasard miraculeux, et que les places ont été sciemment attribuées à ces demoiselles au physique flatteur, parce que, situées dans le cadre de la caméra derrière l’animateur. De là même à penser qu’il s’agisse d’un "faux public", il n’y a qu’un pas.

    Ben ça, ça ne la choquait pas. Que l’on puisse mettre des potiches en arrière plan de l’animateur de manière à le valoriser, de manière subliminale, auprès du téléspectateur. Non, ça va... c’est pas anti-féministe comme concept... Ca passe...

     

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  • Je dois admettre que je m’incline devant le génie du système qui, tout en faisant la promotion du féminisme, n’a jamais été en réalité plus machiste. La femme n’a jamais été, plus qu’aujourd’hui, considérée comme un objet se limitant à son esthétique, destinée à être lobotomisée par la consommation névrotique au grès des phénomènes de mode, que l’on flatte à tour de pubs (la fameuse ménagère de - de 50), vérifiant deux adages : "ne prenez pas les gens pour des cons mais n’oubliez pas qu’ils le sont" et " tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute", ou bien encore à être un faire-valoir d’un produit de consommation courante.

    Pourtant un peu de bon sens suffisent à constater que :

    Sont incomparables le pouvoir de domination entre une Christine Lagarde et Robert, ouvrier licencié des hauts fourneaux de Florange. Comme l’étaient celui d’une Madame de Pompadour à la Cour de Versailles et d’un paysan du Quercy. Le sexe des uns et des autres ne conditionnant en rien ce pouvoir de domination. Ne serait-ce pas plutôt l’argent ou la classe sociale ? Hypothèse...

    Que les fameuses tâches ménagères et domestiques n’étaient pas dévolues qu’exclusivement aux femmes. Quand il fallait aller couper du bois pour la cheminée c’était la femme qui le faisait ? Quand il fallait monter sur le toit pour réparer la gouttière, c’était la femme ? Quand il fallait construire un berceau en bois ou un lit pour l’enfant, c’était la femme qui le faisait ? etc.Tout cela est ridicule. Hommes et femmes ont toujours été complémentaires, simplement il est apparu plus logique à l’humanité de confier la popote, la serpillère ou les tâches demandant une bonne capacité d’empathie et sensibilité comme celle de s’occuper d’un nourrisson, ou encore de précision comme le tissage aux femmes, et les tâches demandant plus de capacités musculaires ou de résistance physique aux hommes. En quoi est-ce plus gratifiant de réparer le toit ou de préparer la soupe ? J’vois pas. Sans compter qu’il était dévolu à l’homme de rapporter de quoi nourrir la famille, et de la protéger. Ce qui constitue en soi une domination de la famille sur l’homme.

    Comparer hommes et femmes, c’est comme comparer une vis et un boulon, en quoi l’un est supérieur à l’autre ? Aucun sens.

    Et ... Qui connait autour de lui dans son boulot, une femme qui occupe le même poste qu’un homme, avec le même barème et la même qualification qui a un salaire 25% inférieur à celui du mec ?J’en ai fait des boulots, je ne l’ai jamais vu...

     

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  • Un patriarcat imaginaire ... ? Euh... toute forme de civilisation a été érigée sur des valeurs patriarcales, dont le plus grand fléau se nomme : l’Economie... La Femme s’est juste adaptée au fil des âges aux structures contre-natures imposées par la force au départ (la guerre). Et si tout fonctionne à l’envers aujourd’hui, quel serait le contraire à mettre en place de toute urgence afin que chacun retrouve un Sens réel et une Cohérence par rapport à sa polarité ? (Non, non ce n’est pas le matriarcat...) Enfin, quelle est la nature première de la Spiritualité ? Autre que celle de l’homme qui n’a cessé de détourner la Parole des Messagers pour servir ses propres intérêts ?...

     

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