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Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

Migrants en poussières, langue française menacée, Aude Renaudot Lancelin

 

A y est ! À Paris, les centaines de clandestins qui nichaient rue de Flandre (19ème) ont été non pas expulsés, mais déplacés. Selon les associations pro-migrants les plus virulentes, il s’agit d’une rafle, autant dire de déportation. Ce qui est complètement faux : nos invités sorrossiens ne sont pas bourrés dans des wagons à bestiaux mais assis dans des cars, avec baskets neuves et portables à forfaits, CB chargée et nourriture abondante et gratuite, et sont encore moins envoyés en Pologne. Ces heureux élus atterrissent dans des centres d’accueil charmants, ce qui permet de cacher la poussière sous le tapis. Métaphore malheureuse, mais pertinente.

 

 

Les migrants, c’est comme la poussière : on balaye, on balaye, et dès que le tas devient trop gênant, il faut bien mettre la poussière quelque part. En fait, la poussière ne disparaît jamais vraiment, elle disparaît juste de notre vue. Le ménage est un confort mental, un trompe-l’oeil. Tout est une question de concentration, de dosage. Le problème a été déplacé dans le sud, mais la région PACA ne veut pas jouer au tapis pour la poussière. Ce conseil régional présente une particularité : présidé par le motard Estrosi, il n’est composé que d’élus FN, et LR. Les deux tendances ont voté ensemble la motion anti-migrants. Marion Maréchal-Le Pen accuse le président de plagiat, ce qui ne change rien au résultat.

 

En 2015, face à Elkabbach et ses journalistes, Marion Maréchal-Le Pen parlait « migrants » (de 6’50 à 12’) :

 

Pourtant, la droite locale prend soin de distinguer les bons des mauvais migrants, la bonne de la mauvaise poussière (calmez-vous, les droits-de-l’hommistes, c’est un symbole biblique), ceux qui méritent le droit d’asile, et ceux qui viennent en profiter. Au final, toute cette cuisine ne servira à rien, puisque l’État impose sa décision à la région. Le préfet enverra les chars, s’il le faut.

Un qui aurait eu besoin d’un char, c’est ce Rémy Buisine, journaliste sur Periscope, qui s’est pris des coups de poing par trois migrants (peut-être afghans) sous le métro Stalingrad, une station migratoire qui a aussi vécu quelques évacuations. La gauche dit que la droite exagère l’insécurité, la droite que la gauche prend ses rêves humanistes pour la réalité. En attendant, Rémy s’est fait taper la tête et malgré cela, il poursuit son sacrifice pour l’Information. C’est un peu le Vincent Lapierre de Periscope, sauf que Vincent semble moins naïf. Plus au fait de certaines réalités sociales, n’est-ce pas.

L’échange qui suit, publié sur Twitter, montre le face à face entre le réel et l’idéologie. C’est très instructif : on vous laisser déguster cette réaction de gauch(ist)e :

 

 

Et voilà. Quand une idéologie est fausse, elle se prend des coups par le réel. C’est une forme de répression naturelle d’une mauvaise carte mentale. Imaginez que vous disposiez d’un faux plan, et qu’une fois perdu, vous accusiez la nature de ne pas correspondre au plan. Certains semblent ignorer que la nature prime le plan. Le réel prime l’idéologie. Voilà pourquoi cette gauche-là veut à ce point changer le réel, à son image. Ça donne l’école d’aujourd’hui, un désastre ; ça donne l’assistanat au détriment du travail ; ça donne la dictature des minorités sur la majorité. Pour sauver ses fesses, l’idéologie dominante finit logiquement par glorifier l’ignorance et diaboliser la connaissance.

On en arrive à des absurdités du type « la langue française est un discriminant social », titre d’un article du Figaro. Heureusement, le journaliste Julien Barret nous rassure tout de suite :

Le français n’est pas menacé en réalité. Une langue est menacée quand la syntaxe est menacée. Le vocabulaire qui change aujourd’hui ne constitue pas la structure de la langue.

Cependant, trois lignes plus loin, il nous rassure moins :

Ce n’est pas grave si on est mauvais en orthographe. La langue doit nous servir à exprimer notre pensée, pas à savoir qu’il y a un « ph » à philosophie

Car les gens sérieux savent que la pensée est liée à la maîtrise de l’écrit, à travers sa correction et sa richesse.

Beaucoup de gens critiquent l’invasion des sabirs américain et des banlieues. Moi, je trouve ça ridicule. Une langue évolue et se nourrit d’apports. Le français a intégré 8000 mots d’italien à la Renaissance. Est-ce que c’est scandaleux, si l’on se replace à l’époque, que l’on ait emprunté autant de termes étrangers ? Est-ce que c’est scandaleux sous Guillaume le Conquérant que l’on ait donné 40% de notre vocabulaire aux Anglais qui nous l’ont rendu sous une autre forme ? La réponse est non. C’est le processus normal de vie d’une langue.

Écoutez et admirez la langue vivante de PNL, le nouveau groupe de rap qui déchire sa race :

 

On est d’accord : les puristes ne font pas la langue. Mais ils la défendent, ou en défendent une haute idée. On ne pourra pas interdire de parler « banlieue » ou franglais. Cependant, si nous ne devons pas craindre un nouveau vocabulaire, ce dernier entraîne l’écrit, qui entraîne la pensée. Par ces mots, une double idéologie, pas du tout innocente, ensemence le français  : celle du lumpenprolétariat de banlieue, et celle de la dominance américaine. Les deux se rejoignant en pince ultralibérale. Ode à la consommation, à l’individualisation et au sadisme social, on n’est plus dans la syntaxe, là, on est dans le politique.

Syntaxe et politique, ça nous envoie tout droit sur la blonde Lancelin, devenue dissidente malgré elle. Elle était très confortablement assise au Nouvel Obs, cette maison bourgeoise aux revenus grassouillets, lorsqu’elle se fit éjecter. La lordonienne badiouiste ne correspondait plus à la ligne libérale du journal. Elle commit alors un livre, Le Monde libre, qui mit le bouillant Jean Daniel en éruption, mais qui rafla (hier) le Renaudot Essai, avec Besson et Giesbert à la manip. L’affaire Lancelin, qui ne passionne pas les foules – rassurez-vous, on va être rapide – résume le petit drame psychanalytique de la gauche d’aujourd’hui.

Mélenchon, qui s’était fait démonter en 2012 lors de sa campagne pour la présidentielle par le canard de Claude Perdriel et Jean Daniel, cité par arrêtsurimages.net, a lu et adopté le livre de Lancelin :

C’était donc plus vrai que vrai ! Ces gens-là ne sont pas les fossoyeurs de la gauche par erreur d’analyse, par préjugé inconscient ou juste à cause de leur âge canonique pour certains. Ils ne sont pas ces donneurs de leçon, coupeurs de tête, maîtres des arrosages au canon à merde et des ostracisations systématiques par égarement. Non. Ils le sont consciemment, délibérément, méthodiquement, organiquement.

La gauche en phase terminale s’entre-déchire. Perdue, par la grâce d’une carte qui ne correspond plus au réel. Elle erre, divague, se raccroche à ce qu’elle peut, incapable de prendre en compte la nouvelle pensée d’en bas, véritablement de gauche, elle, qui a surgi sans autorisation. Une pensée venue du réel, portée par des intellectuels qui vont très vite, qui font le débat, mais qui ne sont pas invités au simulacre de débat politico-culturel, auquel nous assistons dans les médias dominants. Cela viendra.

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13 Commentaires

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  • #1593421
    Le 4 novembre 2016 à 21:16 par Bo
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    Très bon article !

     

    Répondre à ce message

  • #1593474
    Le 4 novembre 2016 à 22:21 par anonyme
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    ’Car les gens sérieux savent que la pensée est liée à la maîtrise de l’écrit, à travers sa correction et sa richesse.’

    Raté et quelle prétention ! Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la personne qui a écrit ça a dû se vanter de sa perspicacité et pertinence en se relisant plusieurs fois à haute voix. Alors comment expliquer tous ces gens qui arrivent à exprimer correctement leurs pensées en une langue étrangère sans avoir la moindre connaissance grammaticale de ladite langue. Que dire des langues ou des dialectes africains qui n’ont presque pas de structures grammaticales comme le lingala ou le khoisan par exemple ?

    En ce concerne cette chanson rap, vous avez délibérément de nouveau misé sur tout ce qui a de plus cliché ; comme si vous vous refusez à passer du bon rap. Enfin soit. A chacun ses goûts.

     

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    • #1593605
      Le Novembre 2016 à 09:11 par ursus
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      @anonyme
      La constatation de la vacuité de la pensée actuelle comparée à celle d’hier me semble patente... et le défaut de maîtrise de la langue aujourd’hui par rapport à hier saute également au yeux ! Je laisse à chacun le soin de conclure...
      "Tous les gens qui arrivent à s’exprimer correctement dans une langue étrangère..." affirmation gratuite et sans fondement.
      En ce qui concerne les dialectes primitifs africains (ou autres), ils rendent compte, presque exclusivement, de l’environnement directe des peuplades (chez les Inuits, plus de 20 mots décrivent la glace et à peu près autan la neige).
      Pour le Rap, l’article s’attache à dégager des généralités... et le Rap est, généralement, de qualité médiocre musicalement et délétère dialectiquement.
      Ce n’est pas parce l’on trouve un grain sain dans un sac de blé pourri que le sac est consommable...

       
    • #1593624
      Le Novembre 2016 à 09:54 par Snoey76
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      Pourtant, tu viens d’exprimer ton avis et c’est bien grâce à ta maitrise de l’écrit. Pourquoi tu ne vas pas au bout de ta logique en laissant un commentaire sans structure grammaticale et bourré de fautes juste pour voir si on te comprend ?
      Que dire du lingala et du khoisan ? Et bien rien. Peux-tu nous conseiller quelques livres de grands penseurs ? Ha merde, c’est vrai, il n’y a pas de structure grammaticale...
      Tu peux grogner par écrit aussi, pourquoi pas.
      Quant au "bon rap" et au sujet du concept relativiste "à chacun ses goûts", je trouve pénible de démontrer, encore une fois, que le rap c’est objectivement de la merde.
      Je vais donc faire court avec mon argument massue : Grrrrr Grrrrr !

       
    • #1593670
      Le Novembre 2016 à 11:22 par Eric
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      Personnellement j’y vois plus d’humilité et d’exigence que de prétention, à la fois devant la difficulté de la langue et la nécessité de la connaître du mieux que possible. Votre commentaire alambiqué est d’ailleurs assez incompréhensible dans le fond. Comme quoi, ça compte de maîtriser au mieux la forme pour illustrer le fond, l’un étant la condition sine qua none de l’autre, sans quoi c’est la confusion et le gloubiboulga. Il serait peut-être profitable que l’ombre d’un doute vienne planer sur vous, notamment quant à l’affirmation péremptoire et un poil grotesque concernant l’auteur du texte ci-dessus. En réfléchissant un peu, il pourrait aussi vous venir à l’esprit que s’il existe des textes bien écrits dans ce genre musical, il aurait été malvenu d’en utiliser un pour illustrer l’inverse, à savoir des trucs d’une nullité abyssale, qui existent également donc. Et oui ! :-)
      Il est à souligner que le choix de l’illustration sonore est judicieux dans le sens où c’est le genre de bouillie (à tous les niveaux) mise en avant par les Inrocks. Je me souviens de textes dithyrambiques sur ce truc (je ne sais pas comment le qualifier autrement) en particulier. On notera également que la forme clipée est l’illustration parfaite de la " musique ", à savoir un montage ultra rapide et syncopé, on peut même dire épileptique, à l’image de ce qui peut se faire de pire en termes de blockbusters hollywoodiens. Illustration d’ailleurs du ralliement-soumission pointé par l’article d’un lumpenprolétariat à un " modèle " d’américanisation du monde globalisé.

       
    • #1593688
      Le Novembre 2016 à 12:23 par anonyme
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      @ursus

      "et le défaut de maîtrise de la langue aujourd’hui "

      C’est fondamentalement faut. J’ai la quarantaine bien sonnée et je fais donc partie de cette génération qui n’était pas censé, étant jeune, à avoir une opinion propre. Je suis même choqué par la facilité avec laquelle les jeunes de nos jours s’expriment. A notre époque, ce genre de choses était inexistant. Le meilleur exemple en est que des jeunes on en voyait presque pas à la télé et, quand on en voyait, ils étaient tjs traités avec la condescendance la plus crasse.

      "En ce qui concerne les dialectes primitifs africains..." Je ne crois pas que concernant le kiswhahili on puisse encore parler d’un simple dialecte ou d’une langue primitive. C’est la langue la plus répandue en Afrique noire que la plupart des gens apprennent sur le tas.

      "le Rap est, généralement, de qualité médiocre musicalement et délétère dialectiquement."
      Oui, en effet ; surtout quand on s’est jamais donné la peine de creuser un plus loin que la surface.

      @Snoey76 Peux-tu nous conseiller quelques livres de grands penseurs ?

      Je ne sais pas si tous les grands penseurs ont mis leurs pensées par écrit ; par contre, ce que je sais c’est que ça n’a pas empêcher à certaines cultures orales de créer des magnifiques monuments qui nous laisse encore pantois. Je suppose que tout ça a dû être motivé, planifié par des grands penseurs m^me si leur perception de la vie est le moindre de mes soucis.

      "le rap c’est objectivement de la merde". Peut-être mais le concert que Oxmo Puccino à donné avec Ibrahim Maalouf ne fut pas objectivement de la merde ni concernant la salle dans lequel il eut lieu ni concernant les gens qui y assistèrent. D’ailleurs, j’en serais pas étonné que tu n’y as jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit.

       
    • #1593691
      Le Novembre 2016 à 12:27 par paramesh
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      comment expliquer tous ces gens qui arrivent à exprimer correctement leurs pensées en une langue étrangère sans avoir la moindre connaissance grammaticale de ladite langue.



      ils n’expriment pas de pensées mais se font juste comprendre dans un vocabulaire usuel, on peut parler petit nègre pour demander son chemin, pas pour définir ce qu’est la pensée dialectique.



      Que dire des langues ou des dialectes africains qui n’ont presque pas de structures grammaticales comme le lingala ou le khoisan par exemple ?



      justement ce sont des langues qui ne permettent pas le discours conceptuel. sans grammaire pas de pensée complexe ; c’est une telle évidence.
      Cela dit, ces langues ont d’autres atouts, elles laissent une énorme place à l’interprétation car l’absence de grammaire oblige reconstruire mentalement le discours et permet la pluralité ce qui est le fondement de la pensée traditionnelle, symbolique ou mythologique. le discours n’est qu’une trame interprétable à volonté. Mais pour la philosophie mieux vaut le sanskrit, l’Allemand ou le Français (vous savez, cette langue oubliée qui a été (et pour cause) la langue internationale de la diplomatie

       
    • #1593972
      Le Novembre 2016 à 18:38 par yabiss
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      "sur tout ce qui a de plus cliché" C’est du français ?
      Quand on a la prétention d’attaquer un défenseur de la langue française, on a la courtoisie de se relire, M.le Troll.

       
  • #1593597
    Le 5 novembre 2016 à 08:58 par serpolet
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    Il est probable que Stalingrad devienne la porte d’entrée des "migrants" : au fur et à mesure qu’ils arriveront ils seront "mis à l’abri" c’est à dire logés nourris blanchis et (un peu) payés à ne rien foutre . Personne du reste ne se pose la question : quand vont ils travailler ?

     

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    • #1593652
      Le Novembre 2016 à 11:00 par ursus
      Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

      @serpolet
      D’accord avec toi... jusqu’à ta conclusion.
      Il ne faut surtout pas qu’ils travaillent, car travail = statut social = droits = enfants... et la machine à intégrer ne fonctionne plus depuis bien longtemps !
      Et d’ailleurs sans réelle formation, comment pourraient-ils trouver un boulot dans un pays gangrené par le chômage de masse (bien supérieur au chiffre "officiel")...
      Les maintenir sous perfusion sociale est le seul moyen de les renvoyer chez eux légitimement !

       
  • #1593609
    Le 5 novembre 2016 à 09:16 par gallus
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    "La culture doit être le ciment de notre région" selon la maçonne Valérie Pécresse, qui verse illico une subvention de 283 000 euros au Bataclan. Parmi les premiers à la gamelle, Yael "tsahal" Naim ou encore Youssou N’Dour, les artistes ayant été payés d’avance.
    http://www.leparisien.fr/paris-7501...
    http://senego.com/youssou-ndour-jou...

     

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  • #1593674
    Le 5 novembre 2016 à 11:38 par Français
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    C’est gens soumis par la gamelle , appelée à faire toujours plus de
    propagande pour les gens d’origine étrangère , vont finir par détesté
    leur propre race , est-ce que seulement Pécresse s’aime encore.... ?

    Elle ne sait plus , la France , les Français , ça ne lui dit plus rien , ce
    n’est plus dans l’air du temps , ce n’est plus le choix des mondialistes ,
    ses maîtres ?.....ils en font toujours plus , trop.... !

     

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  • #1595870
    Le 8 novembre 2016 à 17:44 par Jean Di Pigna
    Un jour en France : vendredi 4 novembre 2016

    Remarquable texte. Ne serait-il pas bon ton, à l’instar des meilleurs dessins de la semaine rassemblés en almanachs, de regrouper les plus beaux écrits de "Un jour en France" afin d’en constituer une anthologie ?

     

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