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1er juillet 1916, la Somme, bataille la plus sanglante de la Grande Guerre

Dans la première heure de l’offensive, 3 000 hommes meurent par minute

Il est 7h30, en ce 1er juillet 2016, quand les sifflets des gradés résonnent sur la plaine picarde. Ainsi débute par cette journée ensoleillée la bataille de la Somme. Cinq mois plus tard, le 18 novembre, seul une dizaine de kilomètres auront été gagnés sur les lignes allemandes. Avec 1,2 million de morts, blessés et disparus, la bataille de la Somme marque l’affrontement le plus sanglant de la Grande Guerre. Ce vendredi, la famille royale britannique, le premier ministre David Cameron et le président François Hollande se retrouvent au mémorial de Thiepval pour commémorer son centenaire. À cette occasion, Le Figaro fait le point sur cette bataille restée, aux yeux des Français, dans l’ombre de Verdun.

 

Quel était l’objectif des états-majors alliés ?

En décembre 1915, à Chantilly, les états-majors alliés entérinent l’idée d’une vaste offensive sur la Somme pour repousser les Allemands vers la Belgique. En février, les plans sont arrêtés. Le 1er juillet, une soixantaine de divisions, majoritairement françaises, se lanceront sur un front de 70 kilomètres, entre Hébuterne et Lassigny. Seulement, la bataille de Verdun vient contrecarrer ce plan. Le front est réduit à 32 kilomètres. La France, contrainte d’envoyer des renforts dans la Meuse, ne mobilisera que 14 divisions sur les 39 initialement prévues. Le rôle primordial revient donc à l’armée britannique. Malgré tout, les Alliés disposent toujours de la supériorité numérique. À la veille de la bataille, ils ne doutent pas une seconde de la victoire.

 

Pourquoi le plan des Alliés a-t-il échoué ?

Le 24 juin commence un bombardement d’artillerie d’une ampleur jusque-là inconnue. Les canons, disposés tous les 18 mètres environ, tirent, en l’espace d’une semaine, près d’1,5 million d’obus. Au matin du 1er juillet, les Britanniques font exploser une vingtaine de mines creusées sous les lignes allemandes. À La Boisselle, 27 tonnes d’explosifs créent un cratère de 100 mètres de diamètre et 30 de profondeur. Mais l’état-major allié a sous-estimé la solidité des défenses allemandes, un système sophistiqué de tranchées, de blockhaus bétonnés sur des positions très avantageuses. Pendant les bombardements, les Allemands se sont terrés dans des abris jusqu’à 12 mètres de profondeur. De plus, l’équivalent d’un tiers des obus lancés n’a pas éclaté.

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Des images d’archives de l’époque :

 

Le documentaire complet, avec des reconstitutions :

La Première Guerre mondiale sous un autre éclairage, un siècle plus tard, sur E&R :

 






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