En général, c’est la Banque qui prête l’argent, à crédit bien sûr, disons à 5 ou 6 %, et qui fait aussi commission de surendettement. C’est pareil pour les pays, et quand un pays a du mal à finir ses fins de mois, il emprunte, et il vend les bijoux de famille, en douce, dans le dos de la grand-mère, pour rembourser les créanciers, les prêteurs, les rapaces.
Une expression infâmante pour les princes du ciel, car ce sont des animaux remarquables, avec des qualités indéniables. Allez vous occuper d’une nichée d’aiglons voraces à 2 500 mètres d’altitude, dans le froid de l’hiver, au cœur des Alpes, quand t’as pas un lapin dehors pour bouffer. Il n’y a pas d’aides sociales pour les aigles.

La gestion de Macron, en réalité en poste depuis 10 ans, est parfaite. On ne voit que les perdants, les effets secondaires, la chute de souveraineté, la destruction des services publics, la paupérisation, la violence sociale, la répression policière de plus en plus féroce, la mainmise des lobbies sur la liberté d’expression, l’extinction de la démocratie, l’explosion de l’insécurité – non, pardon, des crimes et délits, parce que l’insécurité n’est qu’un sentiment –, mais on ne voit pas ce qui marche.
Hier soir. Emmanuel Macron a reçu son prix Global Citizen Award par l’Atlantic Council (Think tank américains)
1 608 entreprises françaises ont été rachetées entièrement par des fonds américains ou sont passées sous contrôle américain (plus de 50 % du capital) depuis 2014. https://t.co/4MsMNSdjxu pic.twitter.com/ISfi6AN8OA
— Tribune Populaire (@TribunePop23) September 25, 2025
Ce qui marche, en Macronie ? La revente des licornes aux USA, la fuite des cerveaux, la préparation de la guerre mondiale, la soumission au big business américain, la possibilité quand on est pédo d’acheter des gosses et de les violer tranquillement à domicile au lieu de se palucher devant des vidéos tournées à Manille, et surtout, les bénéfices de la Banque et du CAC 40, les grands vainqueurs de la mondialisation-dépression.
Ils nous bassinent avec le thème de « la taxe Zucman-qui-va-faire-partir-nos-startups ».
Mais ils sont incapables d’empêcher le rachat d’une de nos entreprises les plus à la pointe par un géant américain.
Conclusion : ils se fichent bien de nos startups, ils veulent juste… https://t.co/I9m38Rjm2f
— Manuel Bompard (@mbompard) September 25, 2025
Au moment où les institutions sont complètement bloquées, où le pays est dans une impasse et que Macron prépare la grande guerre, on apprend qu’il reçoit un prix au Global Citizen Award, les récompenses pour les chefs d’État les plus banco-globalo-compatibles.
Et c’est ce bon vieux Larry Fink qui distribue les prix, lui qui a un gars dans la place à l’Élysée, au Château, le patron du BlackRock français... On dirait la soirée des César avec une connasse qui refile un prix à un connard qui a joué dans un film de merde que personne n’ira voir.
Encore une semaine cata pour le cinéma français
Regarde : 14 spectateurs par séance / Budget 8M€
Intérêt d’Adam : 11 spectateurs / 3,3M€
Dalloway : 10 spectateurs / 9,4M€
Tourmentés : 7 spectateurs / 5M€
L’Ours : 6 spectateurs / 3,2M€
Tour de Glace : 5 spectateurs / 6M€ pic.twitter.com/vYEMJCO6KI— Destination Ciné (@destinationcine) September 25, 2025
Petite digression : Destination ciné nous coupe l’herbe à vaches sous les pieds ! Avant, on faisait des cartons avec nos articles qui démontaient le cinéma communautaire, celui de l’entre-soi, de la consanguinité. Le cinéma français a été remplacé, de la même façon que les ultralibéraux ont remplacé avec leurs escrocs, leurs think tanks et leurs conseillers amerloques la haute fonction publique française, qui était malgré tout au service du pays. Il n’en reste plus rien, ou plutôt, ils sont payés à ne plus servir à rien, puisque la bande de vautours a tout pris.
Cinéma et politique, c’est pareil : le cinéma, c’est l’image de la prédation néolib à l’échelle du spectateur moyen, qui n’a plus, pour un tarif prohibitif, que de la daube dans l’assiette, enfin, sous les yeux.
C’est ça, le problème structurel de notre pays : une élite ravageuse, mondialisée, consanguine et impitoyable. Macron, Fink et Leyen c’est Tarass Boulba et les fils de Gengis Khan, responsables des plus grands pillages et ravages de l’Europe au Moyen Âge, ou dans l’Antiquité (XIIIe siècle, on ne sait plus, avec le bug de l’an mil). Ils prenaient une ville, pillaient, violaient, tuaient, cramaient tout et passaient à une autre. C’est pour ça que les princes européens ont fini par comprendre qu’il fallait s’unir, plutôt que de se faire la guerre...
Putain !
C’est opération « gros déballage » en ce moment à l’ONU.
« Une pyramide de ponzi internationale permet à une élite globalisée de voler l’argent des citoyens pour le mettre dans les coffres d’un des gouvernements les plus corrompus d’Europe ».
Nous avons raison sur TOUT ! pic.twitter.com/Z82XzL8HJt— AuBonTouiteFrançais (@VictorSinclair3) September 24, 2025
Macron a donc reçu le prix de la Trahison nationale, ce qui ne surprendra personne. Lui et ses maîtres ne se cachent plus, ça rappelle Attali (le vaniteux, pas le frère, plus discret) qui parle carrément guerre mondiale, réduction de population, extermination des vieux, nomades supérieurs et esclaves à piquer.
Ce qui était hier science-fiction dystopique est devenu réalité aujourd’hui.