Egalité et Réconciliation
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C’est pas avec les filles LGBT qu’on va repeupler la France

Deux informations ont croisé notre chemin, ce matin. La première, un extrait du spectacle d’Alexis Tramoni ; la seconde, un grand article du Monde sur l’homosexualisation croissante des filles. En apparence, pas de lien, mais derrière, sans avoir fait math sup, grosse chute de la natalité à prévoir.

 

 

C’est l’info de la soirée : faire un gosse coûterait 200 000 euros aux jeunes parents, mais on ne sait pas jusqu’à quel âge. Nous, on dirait plutôt 2 000 000 d’euros, mais on ne doit évidemment pas voir les enfants comme des coûts à supporter ni comme de la chair à canon pour la Banque. Quand un couple s’aime, il fait naturellement des enfants, quand il peut, évidemment, et ne pense pas au taux de natalité, à la crise éco ou à la guerre future.

Cependant, quand le Système lui-même, avec ses commandements, fait obstacle à la natalité, alors le problème devient vraiment dramatique. L’étude suivante, reprise et commentée par Le Monde, est un modèle d’évolution négative présentée comme un progrès. C’est d’ailleurs la définition du progressisme : une dévolution.

Un des commandements du Système actuel est : faites l’amour, pas le couple. Baisez, mais ne multipliez pas. Éclatez-vous, mais ne faites pas d’enfants, gardez plutôt le fric pour voyager et vous acheter des trucs. C’est ça, en gros. Et ça marche, comme le montre l’article, mais sous un bon jour.

On sent comme une prophétie autoréalisatrice dans ces lignes :

L’une se présente comme « bisexuelle mais homoromantique », l’autre ne se voit « ni hétérosexuelle ni lesbienne, mais [est] en couple avec une fille », une troisième s’est longtemps dite « gay », un terme « qu’on adore employer dans notre génération », précise la jeune femme de 24 ans au Monde. Foisonnante, l’identification des jeunes générations interrogées sur leur sexualité est moins marquée par l’hétérosexualité, en particulier chez les filles. C’est l’un des enseignements de l’ouvrage La Sexualité qui vient (La Découverte, 392 pages, 26,50 euros), une enquête inédite sur la jeunesse sous l’angle des relations intimes dirigée par Marie Bergström, sociologue à l’Institut national des études démographiques (INED).

On y apprend que 19 % des femmes de 18 à 29 ans ne se définissent pas comme hétérosexuelles – et 8 % des hommes de la même tranche d’âge. Chez les jeunes femmes, « la proportion a été multipliée par cinq » entre 2015 et 2023, précise le sociologue Wilfried Rault, coauteur, avec Tania Lejbowicz et Mathieu Trachman, d’un article de la revue Population & Sociétés de l’INED, paru le 30 avril, approfondissant les résultats du livre. L’essor important du nombre de jeunes femmes se disant « bisexuelles » (attirées par les deux sexes) ou « pansexuelles » (attirées par des personnes indépendamment de leur sexe) fait partie des faits marquants.

Pour le sociologue, cette « évolution profonde » est le signe d’un « élargissement de l’espace des possibles » chez les jeunes. On ne peut mieux dire ! Exemple avec manon, 30 ans, qui déclare : « Même maintenant je n’arrive pas à savoir si je suis plus attirée par les filles ou les garçons. » Si ça n’est pas de la confusion mentale programmée par le Système, on ne sait pas ce que c’est !

C’est clair, ceux qui sont en charge de la culture et des médias, les deux combinés constituant un réel pouvoir sur les esprits, sont en train de dé-genrer les jeunes filles, pour qu’elles ne soient plus que des individus sexualisables à merci. Une femme sur cinq, en conséquence, ne voudra pas d’enfant, ou alors seulement à toute vitesse, possiblement avec une GPA, avant la date limite.

Heureusement, diront les progressistes, on a pensé à tout : 200 000 migrants remplacent chaque année ces bébés qui ne naîtront plus. Oui, mais les 200 000 avortements ? On rajoute 200 000 migrants, ce qui fait 400 000. En même temps, ils sont déjà 400 000 ! Ben voilà, le compte est bon, de quoi vous vous plaignez ?

 

 

Nathalie et la natalité