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Cologne : chronique d’un mensonge rattrapé par le réel

Autorités et médias ont failli à leur mission : négligence ou malveillance ?

Cologne est aujourd’hui au cœur d’un scandale inédit. Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre, des milliers d’individus « d’origines arabe ou nord-africaine », ainsi qualifiés par les autorités, ont en effet agressé sexuellement de jeunes Allemandes de souche.

Des événements accablants qui constituent une fausse note sans appel dans la propagande pro-migrants de l’Union européenne et montrent que « le vivre-ensemble » est décidément une chimère. Des événements qui auront mis les autorités et les médias dans une situation embarrassante, entre volonté d’étouffer l’affaire et incompréhension. Retour sur une manipulation rattrapée par le réel.

 

Les faits

Pour commencer, revenons sur les faits qui se sont déroulés à Cologne – mais aussi, dans une moindre mesure, dans d’autres villes européennes (Zürich, Hambourg, Stuttgart…). Le 31 décembre, soir du réveillon du Nouvel an, entre 1000 et 2000 hommes de type maghrébin, selon les rapports de la police et les victimes, se sont rassemblés en petits groupes de 20 à 40 personnes pour ratisser la ville à la recherche de femmes.

« Nous avons traversé ce groupe d’hommes. [Ils] ont ouvert une voie, que nous avons traversé. Soudain, je sentis une main sur mes fesses, puis sur mes seins, à la fin, j’étais pelotée de partout. Ce fut un cauchemar. Nous avons crié et nous les avons frappés, mais ils continuaient. Je suis désespérée, je pense que j’ai été touchée une centaine de fois en l’espace de 200 mètres », raconte une victime. « Plein d’hommes ont soudainement commencé à nous encercler. Ils se rapprochaient de plus en plus. Quand ils étaient près de nous, ils nous ont touchées. J’ai senti des mains un peu partout : aux seins, aux fesses et entre les jambes. Ils étaient très violents. Nous avions mal », raconte une autre, précisant qu’« ils avaient tous le teint un peu foncé. Ils ne parlaient pas bien l’allemand ».

Des dizaines d’Allemandes ont ainsi été agressées, touchées, dénudées et même parfois franchement violées par ces hordes survoltées, très probablement composées de ceux qu’il fallait, jusqu’à présent, présenter comme des « réfugiés » dans le besoin et dont 10 000 sont récemment arrivés dans la ville. En effet, d’après les dernières informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, bien que largement dépassée ce soir-là, dispose de nombreuses informations sur le profil des agresseurs. Les plaintes, tout d’abord, ont aujourd’hui dépassé la barre des 120 et permettent d’y voir plus clair au travers de témoignages tous plus sordides les uns que les autres.

Aussi, le soir des faits, une centaine d’interpellations ont eu lieu dans les rues de la principale ville de Rhénanie-du-Nord, certaines se terminant en garde à vue. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », affirme le journal. Une information qui va à contre-courant du discours officiel servi par les autorités allemandes, lequel consiste à marteler que, malgré l’abondance des témoignages, « rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés ».

Pire : d’après les informations du quotidien allemand, ce ne sont pas 1 000 personnes qui ont participé à ces agressions sexuelles mais « plus de 2 000 personnes, presque toutes d’origine arabe, réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale ». Des faits confirmés par un rapport de la police de Cologne daté du 2 janvier, que Welt am Sonntag a pu se procurer. Tout récemment, un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur a affirmé lors d’une conférence de presse que sur 31 personnes suspectées d’être impliquées dans les violences survenues, 18 avaient fait une demande d’asile en Allemagne.

Avant d’en arriver à ces comptes-rendus assez précis, il a pourtant fallu attendre plusieurs jours, le temps que les autorités et la presse d’outre-Rhin ne parviennent plus à étouffer cette choquante affaire d’agressions sexuelles de masse.

 

Le retard à l’allumage des médias allemands

4 jours. C’est le temps qu’il aura fallu attendre avant que les médias allemands ne relatent les faits. Malgré l’extrême gravité de la situation (on parle tout de même de viols organisés et coordonnés à une échelle encore jamais imaginée), presse écrite comme journaux télévisés ont observé un silence religieux jusqu’à ne plus être en mesure de nier l’évidence.

Tout a commencé par un premier mensonge de la police de Cologne. Dans son rapport du 1er janvier traitant de la nuit de la Saint-Sylvestre, celle-ci explique que la soirée s’est déroulée sans incidents, « dans une atmosphère détendue » et que les célébrations sur la place de la cathédrale avaient été « très paisibles »... Évidemment, l’ampleur de l’événement a tué dans l’œuf cette incroyable tentative de dissimulation. Rapidement, les témoignages ont germé sur les réseaux sociaux et, face à la multiplication des plaintes de victimes, la police a été contrainte de faire machine arrière en reconnaissant à la fois les faits mais également le profil « arabe et nord-africain » des auteurs présumés de ces agressions.

Côté médias, le silence était également de mise. Vu l’ampleur des événements, on aurait pu penser que ces derniers auraient pu, comme ils en ont l’habitude en d’autres circonstances, se baser sur les premiers témoignages et sur les fuites sur les réseaux sociaux. L’occasion, peut-être, d’un traditionnel « breaking news » ou d’une « édition spéciale » sur un phénomène qui concernait alors des milliers de personnes dans une ville majeure de l’Ouest allemand. Il n’en fut rien. Pas un reportage, pas une mention, pas une dépêche, rien. Pas même un bandeau glissé à la va-vite au bas d’une édition en continu.

Devant ce malaise, la chaîne publique ZDF a même rétrospectivement présenté des excuses pour avoir tardé à relater les agressions. Dans un communiqué publié sur Facebook et Twitter, celle-ci estime que le fait que le journal de lundi soir (donc quatre jours après les faits) « n’ait pas au moins mentionné les incidents était une négligence » et « était (…) clairement un jugement erroné ». Un mea culpa qui fait suite à de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux.

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Un chaos savamment organisé, mais par qui ?
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