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Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

Nos confrères de BFM TV nous ont bien fait rire avec leur une de ce vendredi 1er octobre 2021 :

Comme si les Gilets jaunes, pas tous mais beaucoup, n’étaient pas déjà revenus les samedis avec les antivax et les anti-pass ! Il faut suivre l’actu, chers confrères, même si les manifs sont devenues dangereuses pour votre matricule. On a beau travailler pour un Israélien, à savoir Patrick Drahi, on n’en reste pas moins journaliste, merde, quand même !

 

 

Drahi, c’est le roi du montage financier, il est assis sur une montagne de dettes, mais quand la montagne va s’effondrer, on parie qu’il ne se retrouvera pas le cul par terre, comme des millions de Français aujourd’hui. Il a déjà son parachute, bien doré sur tranche !

Si les Gilets jaunes sont revenus dans la danse, ce n’est pas pour une question d’augmentation du prix de l’essence, même s’il monte dangereusement, mais pour la défense de leurs libertés. Chaque jour, l’oligarchie nous envoie un missile sur la gueule. Vous voulez des preuves ? Accrochez vos ceintures, les personnes sensibles sont dispensées de lire les tweets qui suivent...

 

 
 
 

Une fausse pandémie, une vraie psychose, et le tour est joué : la destruction néolibérale passe crème dans l’opinion ! C’est ça, le fond du braquage actuel. Tout ça pour arriver à repousser l’âge de la retraite et baisser les indemnités chômage, le but de l’opération Attali-Macron-Rothschild depuis 2014, date du lancement du petit prince des ténèbres économico-sociales.

Pour comprendre ce qui va tomber sur la gueule des chômeurs, voici le thread du jour.

 

2. Pôle Emploi est parfaitement au fait de la violence de ce changement : en Île-de-France, l’organisme a passé commande de nouveaux dispositifs de sécurité pour gérer la colère des demandeurs d’emploi après cette nouvelle régression de leurs droits.

3. De quoi s’agit-il ? Selon l’UNEDIC, 41 % des allocataires vont perdre en moyenne 13 % de leurs revenus dans l’année à venir. Pourquoi ? Parce que le salaire journalier de référence, c’est-à-dire la base de calcul utilisée par Pôle emploi pour calculer votre allocation, change.

4. Jusqu’ici, l’allocation était calculée à partir de la moyenne des salaires des 12 derniers mois, divisée par le nombre de jours travaillés. Désormais, elle sera calculée sur les 24 derniers, et le revenu sera divisé par le nombre de jours total, jours non travaillés inclus.

5. Il faut désormais avoir travaillé 6 mois pour pouvoir recharger ses droits, et non plus 4 mois comme actuellement. La contrepartie, c’est un temps d’indemnisation légèrement allongé, qui ne bénéficierait qu’à ceux qui restent au chômage jusqu’à la fin de leurs droits.

6. Quelqu’un qui aura travaillé en CDD 4 n’aura plus droit à une allocation chômage. Le fait d’avoir eu une période de chômage entre 2 emplois sera aussi ultra pénalisant. Seuls les salariés au parcours homogènes seront épargnés. Les "outsiders" chers à Macron mordent la poussière.

7-Il existe d’autres mesures dans cette loi, censées être “sociales” et “de gauche”. Pour l’indemnisation des démissions, les critères pour en bénéficier sont tellement restrictifs que seule une toute petite minorité des démissionnaires en profite réellement.

8-Un bonus-malus sur les cotisations patronales des entreprises, en fonction de leur usage des contrats courts, est mis en place. Mais cette mesure ne s’appliquera qu’en 2022 et exclura les secteurs les + friands de contrats précaires, comme l’hôtellerie-restauration. Évidement.

9-Quelle est la logique ? "lutter contre la précarité de l’emploi en réduisant le recours excessif aux contrats courts" nous dit la ministre du travail. Vraiment ? C’est pourtant le gouvernement qui encourage les entreprises à utiliser ces contrats !

10-Les ordonnances travail de 2017 facilitent le recours au CDD, offrent des dérogations par branches, créent des "contrats de missions" qui s’arrêtent quand l’employeur le souhaite... Grâce au gouvernement, il est plus facile d’utiliser des contrats précaires !

11-Non, cette réforme est d’abord faite pour faire faire des économies à l’assurance-chômage : plus de 2 milliards par an, selon les estimations de l’Unédic. Et ce sont les précaires, qui de toute façon ne votent pas Macron, qui vont payer, en basculant dans la grande pauvreté.

12-Quel est le but ? Le chômage en France, ce n’était déjà pas la panacée : les chômeurs touchent 1 050 € d’indemnité mensuelle en moyenne et la moitié d’entre eux touchent moins de 970 € par mois. En outre, 40 % des chômeurs ne sont pas indemnisés par Pôle emploi...

13-Mais notre gouvernement veut aller plus loin : le droit aux allocations chômage reste toujours un caillou dans la botte de tout capitaliste qui se respecte. Car la classe dominante a besoin du chômage, le patronat en jouit chaque jour :

14-Comme en recadrant un salarié en lui disant "J’en ai 100 comme toi qui attendent à la porte". Ou en faisant des chantage comme dans ces usines ou des "accords de performance collectives" on été conclus après une intimidation du type "baissez vos salaires ou on ferme".

15-Avec ce dernier décret d’application, des centaines de milliers de personnes sur le fil vont basculer dans la grande pauvreté. Ils auront beau, sous pression, accepter le pire job possible, tous n’en trouveront pas, car il y a une pénurie d’emploi en France.

16-Ces gens iront grossir le rang de nos parents, proches, amis, connaissances, qui vivent au RSA, en proie aux contrôles administratifs et à une vie de galère. Ces gens nous feront nous souvenir que quitter ce job où l’on est maltraité est un trop gros risque,

 

 

Élisabeth Borne, ministre du Chômage, fait semblant de défendre l’emploi et les employés.

 

 

Nous voici donc dans une France au bord de la crise de nerfs, suite au terrorisme sanitaire du gouvernement, qui dure au-delà du réel, avec des prix de l’alimentation qui grimpent en flèche, l’énergie qui explose (12 % d’augmentation pour l’électricité en janvier 2022 et 57 % pour le gaz depuis janvier 2021), les contrats de travail qui basculent dans l’uberisation, le pass sanitaire de la honte partout, même pour les plus de 12 ans, les piqûres Bancel & Bourla qui menacent nos enfants, on comprend que l’employé des Rothschild placé à l’Élysée compte sur une police bien armée et bien payée.

En fait, les flics et les oligarques seront les seules organisations protégées dans la France au régime sec. Pour essayer d’éteindre l’incendie qui vient, le PM Jean Castex, le clown de service du petit prince de l’Élysée, est venu au 20 Heures parler de blocage des prix jusqu’à avril prochain, il appelle ça un « bouclier tarifaire », tiens, jusqu’à la présidentielle. Après, on peut s’attendre à une explosion de supernova.

 

 

Le député du Nord Fabien Roussel, accessoirement patron du PCF, a réagi sur France Info :

« Je n’ai pas entendu une bonne nouvelle. Ce gouvernement décide de bloquer les prix après la hausse qui va intervenir demain. Après que les Français aient enregistré une hausse des prix du gaz de 57 % depuis le début de l’année, après des hausses successives des factures d’électricité et avec des petites pensions pour les retraites et des salaires qui n’augmentent pas.

On ne sait pas ce que va être cet hiver avec peut-être des vagues de froid. Le gouvernement décide d’agir après et c’est vraiment se moquer du monde. Ils ne prennent pas la mesure de ce qui est en train de se passer dans le pays. Les gens auront 200 à 300 euros de plus à sortir. Je suis très en colère parce que sur les factures de gaz et d’électricité il y a 30 % de taxes prélevées par l’État. On peut décider dès aujourd’hui de baisser de 30 % les factures de gaz et d’électricité et c’est ce que je demande depuis des mois à ce gouvernement. »

Fabien, c’est très bien ce qu’il raconte, mais son grand combat, c’est surtout contre l’extrême droite (qui ne fait pas monter les prix de l’énergie, soit dit en passant). On l’écoute lors de la dernière Fête de l’Huma, devant un parterre épars...

 

 

Il serait peut-être temps, devant l’agression mondialiste et la dictature européiste, que le PC se réveille et fasse du nationalisme économique, parce que visiblement, la méthode sociétale ne marche pas sur l’oligarchie. Bien au contraire.

 

Paroles de chômeurs

W. D., 36 ans, Montfermeil : "Les entreprises sont frileuses"

« "Malgré mon courage, ma volonté d’y arriver, je ne trouve pas", écrit depuis Valenciennes (Nord) Michaël Fache, 36 ans, un "papa séparé avec trois enfants", dont il a la garde un week-end sur deux. Joint par franceinfo, il retrace son histoire. "J’ai bossé dix ans et demi pour 1 250 euros net par mois au rayon fruits et légumes d’un hypermarché, sans évolution", explique-t-il. Jusqu’en 2018, lorsqu’un litige avec son employeur débouche sur son licenciement, qu’il attaque aux prud’hommes. Le bouche-à-oreille circulant rapidement entre patrons locaux, ses "CV restent sans réponse", affirme-t-il. Il enchaîne alors "les emplois de cariste". "Mais c’est uniquement des contrats d’intérim, irréguliers", déplore-t-il.

Il choisit alors de changer de voie et "solde" ses "3 000 euros de droits acquis à formation". Il y a dix mois, il passe un diplôme "d’auxiliaire ambulancier", avant de découvrir que "l’on demande des ambulanciers, pas des auxiliaires !" Et lorsqu’un "grand groupe à Valenciennes" publie une offre, il n’est pas pris, faute d’expérience. Il se dirige alors vers une formation d’agent de sécurité incendie, toujours pas suffisante pour décrocher un emploi. "Les employeurs m’ont appelé, mais ils veulent un agent de sécurité avec la carte professionnelle. Et là, il y a du travail tout de suite ! Mais pour avoir la carte, il me faut une formation supplémentaire de cinq semaines. J’attends désormais qu’il y en ait une qui se libère." Un autre obstacle l’empêche d’accéder au travail : "Je ne suis pas véhiculé, donc, avec mon seul vélo et ma trottinette électrique, je suis limité dans mon rayon kilométrique."

Et pas question pour lui de s’éloigner de ses enfants : "Je les vois peu et je ne veux pas réduire davantage." Il vit désormais avec 900 euros d’allocation chômage par mois. Il "ne pense pas être impacté" par la réforme, puisqu’il était au chômage avant qu’elle n’entre en vigueur. »

 

Anne Segers, 32 ans, Nancy : "Les employeurs veulent des jeunes pour toucher les aides"

« Depuis Nancy (Meurthe-et-Moselle), Anne Segers, jeune trentenaire qui cherche un emploi dans le monde de la culture, décrit ainsi sa difficulté à accéder au marché de l’emploi : "Mon âge... Aussi fou que ça puisse paraître, de nombreuses entreprises cherchent à embaucher des personnes de moins de 26 ans pour pouvoir toucher des aides. À 32 ans, je ne fais pas le poids face à un tel critère, même avec des diplômes et de l’expérience." En 2014, elle a passé "un DUT Métiers du livre et du patrimoine", qui ouvre la voie au métier de bibliothécaire. Mais elle s’aperçoit vite que le diplôme ne suffit pas. "Il n’ouvre la porte qu’à des concours de bibliothécaires très difficiles, avec très peu de postes offerts."

Faute d’être ainsi titularisée, elle enchaîne les contrats courts dans des collectivités locales. "Le pire, se souvient-elle, ça a été des contrats renouvelés tous les mois sur une période de trois ans. Ces contrats pourraient être transformés en poste de fonctionnaire territorial, mais ça n’est jamais fait. Ça leur coûte moins cher de reprendre un contractuel. Honnêtement, je le vis très mal." Elle se heurte à des portes fermées, sans voir le bout du tunnel. "Pôle emploi ne me propose aucune formation, sinon comme électricien, ou encore cariste alors que je suis toute petite et que je n’ai pas le gabarit." La crise sanitaire ayant contribué à fermer bibliothèques et espaces culturels, elle est depuis deux ans au chômage, avec une allocation de 1 000 euros par mois. La réforme va-t-elle la toucher ? "Je suis dans le flou", répond-elle. » (France Info)

Comme prévu, sur E&R :

 






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47 Commentaires

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  • #2818832
    Le 1er octobre 2021 à 13:17 par Oméga
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    La solution au prix du gaz ? Mangez froid ! En attendant l’heure de la vengeance, un plat qui se mange...froid. En attendant, je suis surpris que les actuels(les) ou futurs bénéficiaires de l’assurance chômage ne témoignent pas plus de leur bonheur retrouvé... Puisqu’un des objectif du "great reset" est : "de ne rien posséder et d’être heureux" ! La formule ne fonctionnerait donc pas ?

     

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  • #2818838
    Le 1er octobre 2021 à 13:36 par anonyme
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Et la taxe parce qu’on habite quelque part, ils devaient pas la supprimer ?

     

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  • #2818884
    Le 1er octobre 2021 à 15:28 par Jérômeproudhon
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Je pense que l’on mérite sa vie, mes divorces, mes réussites, ma villa à Miami puis la rue, ma liberté puis la prison, mais j’ai eu la chance d’avoir été élevé avec la valeur travail et que je peux indéfiniment rebondir de ma vie justement.
    Sauf que je pense constamment aux pauvres, aux faibles, aux fragiles, ils se font marcher dessus par le dessus puis écrasé par le très haut, alors qu’ici c’est la France, c’est pas un autre pays, c’est la France. Et ils continuent, rajoute de la pauvreté qui amène a la pauvreté du cerveau ( pas pour tous) ,ça prend vraiment le chemin d’un revenu universel inconditionnel pour créé des légumes, une suite logique de leurs âmes sataniques ,et tout cela voter par le bon citoyen qui en réalité sert les empereurs. Le bas c’est de la merde, la racaille du bas, c’est de la merde, la méritocratie ? Les pauvres d’en bas le mérite, le clodo, ah caca !
    Bah moi, je suis un français, élevé dans le vrai bien, celui inculqué par une famille bien, les gens sous mes chaussures, je les aiment.

     

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  • #2818901
    Le 1er octobre 2021 à 16:02 par anonyme
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    le bouffon Roussel est simplement jaloux de l’audience de zemmour qui ,mis de côté son positionnement et son role politique ,
    peut donner des leçons de marxisme au secretaire du PC"F" .Vu sur une affiche ,le nouveau slogan du PC"F" : " le pari des jours heureux ". Ca remplace "l’humain d’abord". Rien à dire ,très lutte des classes tout ça .

     

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  • #2818924
    Le 1er octobre 2021 à 16:38 par jean louis
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Et dans quelques mois, les français vont en redemander en réélisant micron ou son clone chiraquien Bertrand.
    La France est peuplée de taré(e)s qui méritent pleinement leur sort.
    Rien à ajouter.

     

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  • #2818961
    Le 1er octobre 2021 à 17:43 par Paul82
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Bref, avec ces "réformes", le leitmotiv est : ne pas payer, surtout pour nous les gueux ! Quant aux GJ, oui ca va reprendre la vitesse de croisière, après quelques temps de pause, dirons-nous. Au Mans ca a commencé la semaine dernière, alors j’imagine qu’ailleurs c’est déjà fait, ou bien c’est imminent....

    P*tain l’augmentation du prix du gaz, de l’électricité etc et le smic horaire qui passe à 10,48 euros. Et on s’étonne que les gens le prennent mal ?

     

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  • #2819035
    Le 1er octobre 2021 à 20:02 par fadge
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Et après la présidentielle, Ca va être la curée à la grecque : baisse des retraites, hausses des taxes, nouvel impôt "covid" (pour remplacer la taxe carbone), grande braderie des trésors nationaux.

    Heureusement, l’annonce du revenu universel permettra aux syndicats de ne pas faire de grève générale.
    Misère, contrôle numérique total, génocide par injection, jusqu’à quand bon sang !

     

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  • #2819049
    Le 1er octobre 2021 à 20:36 par becalme
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Le social par ci, l’Islam par là, voilà qui accélère les prédictions du mage Attali et la guerre civile du suricate Zemmour.

     

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  • #2819087
    Le 1er octobre 2021 à 22:23 par Monde en péril
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    Les temps durs sont devant nous...
    Heureusement rien n’est éternel, tout passe, sauf la Nature qui se régénère même quand elle paraît morte.
    Après la pluie le beau temps.

     

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  • #2819853
    Le 3 octobre 2021 à 07:59 par nicolasjaisson
    Covid, ce virus étrange qui s’attaque à la protection sociale

    La socialisation du capital a signé la mort des avantages sociaux. Depuis que les entreprises peuvent se financer librement sur les marchés en émettant des actions ou des obligations en euros, c’en est fini de la sédentarisation du capital, qui est désormais ouvert à tous les vents, c’est-à-dire libre de se déplacer où il veut et de délocaliser les unités de production au gré des fluctuation des coûts salariaux dans le monde. Ce que l’on appelé faussement les acquis sociaux, ne reposaient en fait que sur des accords entre des organisations sociales, les syndicats dits représentatifs et l’Etat, en fonction d’une certaine donne sociale et dans un contexte financier donné, qui était celui d’une monnaie nationale dans un marché relativement circonscris au territoire national. Dès lors que la libre circulation du capital a été instauré, les délocalisations ont signé la mort d’avantages sociaux, qui se sont retrouvés balayés par la fuite du capital productif et du capital financier. L’Etat de son côté a essayé de compenser la chose en favorisant le développement des services qui transformait les ouvriers en petits bourgeois propriétaires et en démultipliant le nombre de fonctionnaires directs ou indirects dès lors que le financement par la dette de marché est devenu la norme. L’euro a considérablement amplifié le phénomène en mutualisant la dette à l’échelle du continent européen et en favorisant le décollage des banques d’investissement dans toute l’Europe. Le transfert de richesse du l’économie réelle vers le monde virtuel de la dette est la véritable source de la mort des acquis sociaux, qui au départ a surtout affecté la classe ouvrière, pour s’étendre progressivement au tertiaire, Le financement par la dette agit en effet comme une pompe aspirante de la substance nationale qui zombifie la population par l’aspiration de ses forces vitales qui sont diluées dans les ressources monétaires infinies des marchés financiers. La fausse monnaie, quand elles est émise dans des quantités illimitées, produit toujours le même effet de paupérisation par la destruction de la valeur économique réelle et partant des acquis sociaux qui y sont attachées et sans lesquels ils ne peuvent perdurer longtemps. Ainsi la dette en euros a littéralement ravagé les pays surendettés européens, jusqu’au Royaume-Uni qui ne se remet toujours pas de sa désindustrialisation massive suivie d’une destruction du tertiaire depuis que le capital dette a suivi la route de la prospérité en Asie.

     

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