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DSK et Nafissatou Diallo seraient parvenus à un accord à l’amiable

Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l’accusait d’agression sexuelle à New York, sont parvenus, selon le New York Times, à un accord financier, qui s’il est signé, mettra fin à 18 mois d’une formidable saga judiciaire.

Le New York Times a affirmé jeudi soir, citant des personnes ayant connaissance du dossier, qu’un accord avait été trouvé pour mettre un terme à la procédure civile engagée par la femme de ménage en août 2011 pour obtenir des dommages et intérêts de l’ancien patron du Fonds monétaire international.

Aucun détail n’a été donné sur le montant de cet accord. Et une des personnes non identifiées ayant parlé au quotidien lui a précisé que l’accord n’avait pas encore été signé.

Mais les deux parties doivent se retrouver la semaine prochaine devant le juge Douglas McKeon, chargé de la procédure civile devant le tribunal du Bronx, là où habitait Mme Diallo, d’origine guinéenne.

Aucun des avocats de Mme Diallo et de M. Strauss-Kahn n’a confirmé l’information. Mais un règlement amiable ne serait pas une surprise.

En mai, le juge avait refusé de classer l’affaire, comme le demandaient les avocats de DSK qui faisaient valoir une immunité diplomatique.

Depuis, la procédure était au point mort.

Le juge McKeon, qui préside un tribunal qui croule sous les dossiers - 27 000 pour 27 ou 28 juges - est un adepte des accords négociés, qui évitent des procès. Et il n’avait pas caché qu’il traiterait ce dossier comme tous les autres.

« Cette affaire ne fait pas exception. Nous ferons la même chose que pour n’importe quel autre dossier civil », avait-il dit au printemps à l’AFP.

Nafissatou Diallo avait porté plainte au civil contre DSK le 8 août 2011, en parallèle d’une procédure pénale engagée le 14 mai précédent, date de l’agression supposée dans la suite du Sofitel occupée par DSK, venu voir sa fille à New York.

Elle l’accusait de l’avoir contrainte à une fellation.

DSK, 63 ans, a reconnu une brève relation sexuelle « inappropriée » avec la femme de chambre qu’il ne connaissait pas, mais a démenti toute violence ou contrainte.

La procédure pénale avait été abandonnée le 23 août 2011, le procureur ayant des doutes sur la crédibilité de Mme Diallo, en raison de mensonges répétés sur certains aspects de sa vie.

Mais les deux procédures étant indépendantes, l’instruction de la plainte au civil, qui vise à obtenir des dommages et intérêts, avait continué.

Si l’accord est confirmé, l’ancien patron du FMI en aura fini avec ses ennuis avec la justice américaine, qui l’avaient contraint à démissionner de son poste au FMI le 18 mai 2011, et avaient également mis fin à ses ambitions présidentielles en France.

Il s’est également séparé de sa femme, Anne Sinclair au printemps dernier.

Mme Diallo, 33 ans, qui élève seule une adolescente, n’a jamais retravaillé depuis sa rencontre avec DSK.

Elle avait dénoncé dans sa plainte au civil une agression « violente et sadique », qu’elle avait racontée dans une interview télévisée.

Mais s’il réussit à fermer son dossier judiciaire américain, DSK reste mis en examen en France, de l’affaire dite du Carlton qui porte sur l’organisation de soirées libertines avec des prostituées.

Ses défenseurs ont demandé la nullité de la totalité de la procédure, et notamment l’annulation de la mise en examen de leur client pour proxénétisme aggravé en bande organisée. La justice doit se prononcer le 19 décembre sur ce point.

 






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