J’ai fréquenté beaucoup de routiers(mon frère en était), généralement des bosseurs,sympas(comme le slogan des années 80).
Des le début du reportage,qu’entend on ?
La propagande radiophonique.
Tragique.
Ils triment toute la journée et n’ont même pas conscience d’être abrutis par la merde qu’ils écoutent toute la journée (99,9% des radios françaises).
C’est comme si vous regardiez la TV 12h par jour.
Triste,car ,malgré ça, ce sont des gens qui vont au charbon tous les jours, mais, comme la majorité,bien bien formatés, vous renvoient les éléments de langage matraqués dans leur cerveau à longueur de journée.
Pas tous heureusement ????

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Pour en savoir quelque chose, c’est un métier qui prend notre vie, mais on voyage, on découvre de belles régions, de belles personnes, on est seul et libre, on met les vidéo de E&R pendant la route, on emmerde le système, c’est pas un métier pour les gens fragiles, après si on a une famille et pas confiance en sa femme, ça devient une corvée c’est sûr.

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Le rêve : 12 heures sur les autoroutes francaises, NRJ, sandwichs sodebo, coca !

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Franchement c’est un taf de merde. Pas ou peu de relations avec autrui, si t’as 1 gonzesse, comme les marins, faut avoir confiance. Tu t’abrutis à écouter de la merde, ton corps subit les kilomètres et tu bouffes des sandwichs club. Le salaire c’est restreint... Le mec s’évade du BTP mais a-t-il vraiment raison de se réfugier dans son camtar ? Ça fait rêver qui ces tafs de ouf ? Hormis les mecs qui rêvent du silence avec leur chieuse à la maison, j’vois pas.

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je me suis reconvertit routier il y a moins d’un an...
C’est sur qu’il faut etre solitaire et avoir confiance en sa femme.
contrairement a ce que disent les commentaires on est pas obligé d’ecouter europe1.
J’ecoute des podcasts qui m’intéressent, de la musique que je choisis et pendant les coupures il y a toujours le partage de données sur smartphone pour s’informer de maniere plus qualitative que sur les stations radios.
Je cherche aussi la plupart du temps a sortir de l’autoroute pour ne pas decoucher sur un parking rempli de roumains mais au pire dans les champs et meme des fois au bord d’un bois qui est beaucoup plus agreable.
Sinon il est vrai que les suivis de l’exploitation sont deplorables avec des gens formés en trois jours a l’afpa en qualité de "responsable d’exploitation" qui se prennent pour des petits capos et incapable de faire une feuille de route et a continuer de penser qu un trajet mappy correspond a la realité du terrain a 90 km/h.
Ils sont juste comme des anes a penser qu’ils sont sur une simulation de gestion de flotte.
il faut vraiment etre solitaire et tomber dans une bonne boite (souvent les petites boites familliale) sinon la vie devient invivable et meme quand on est en repos on doit se tenir a disposition de la boite.
Avec le peu de recul que j’ai, je pense réellement que le probleme de ces metiers et parasité par la tertiarisation de la societe et tout les auxiliaires de bureau qui tournent autour des chauffeurs.
On peut aussi parler de la reglementation qu’on applique qui est en totale contradiction avec le code du travail français.

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Bah oui, avec un tracteur Mercedes de gros bourge c’est tout de suite plus facile.

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Mon père fait ce métier depuis sa vingtaine aussi. Comme pour tout métier, il faut, pour le juger, mettre de côté les choses qui ne sont pas liés à ce métier en lui-même, comme la confiance en sa femme, la propagande radiophonique, la malbouffe par exemple. Ma mère était une femme dévouée à son foyer et ses enfants, préparait ses repas pour la semaine à mon père, se méfiait justement du libertinage que propose souvent bien des relations amicales. De plus, comme elle le rappelait souvent elle n’avait tout simplement "pas le temps" pour ces conneries. Un peu de bon sens suffit à reléguer cela à la rêverie, aux films sentimentaux, avant de revenir à la vie réelle, à la fois bien plus intéressante et visant plus loin que l’horizon fade d’un(e) bourgeois(e) mondain attardé(e).

J’ai d’ailleurs pu constater que parfois un bon foyer est celui où la femme et l’homme doivent avoir l’occasion de passer beaucoup de temps chacun dans leur monde pour pleinement alimenter le foyer : l’on ne passe pas son temps à se marcher dessus, à délibérer inutilement selon deux modes de raisonnement complémentaires mais non juxtaposables, deux vision du monde avec des envies parfois fondamentalement divergentes (l’extérieur pour l’homme, l’intérieur pour la femme).

Ce qui est propre à ce métier de routier donc, c’est d’abord le voyage en majeure partie solitaire quand on est sur la route, avec ce plaisir serein de découvrir et apprécier seul le monde. Vient ensuite le sentiment de communauté avec les autres routiers, mais aussi les gens des dépôts de son entreprise, et ceux à qui l’on livre les marchandises. C’est important d’avoir un métier qui alterne entre ces deux pôles des besoins humains : la solitude et l’échange communautaire (surtout entre gens qui bossent et sont réellement utiles à la société). Mon père a été comblé durant bien deux décennies par cela avant les crises économiques et l’import de travailleurs étrangers. C’est un beau métier pour la plupart des hommes, comme marin ou soldat, où l’on vit ce besoin de voyage, de découverte du monde, de partage dans l’aventure, de l’esprit de communauté et d’entreprise qui diffère de celle d’un sédentaire.

Ce qu’il faut surtout regarder, c’est le choix de l’entreprise. Il faut y trouver un juste milieu entre grosse entreprise qui paie bien, fournit un bon équipement, et une entreprise plus familiale avec un rapport entre les bureaux de la logistique, le patron et le chauffeur qui reste respectueux et agréable au quotidien.

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La peur du silence.

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Pour une fois qu’on a quelqu’un qui aime son métier par amour des camions, il faut encore que certains cassent pour casser.
Tous ne sont pas sympas, certes, hélas, certains sont de vrais dangers pour les voitures. Il a 22 ans, il est libre et voyage tranquille. Il a le temps de changer ou pas. Le problème, s’il y en a, ça n’est pas lui, mais les employeurs donc les clients pour être livrés rapidement, les obligent à des cadences infernales voire dangereuses.

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Routier...comme tout le reste, ces métiers fort utiles mais infâmes travailler à nous en passer sans faire empirer la condition humaine serait un beau projet.

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