Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

Voir aussi, sur E&R :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






Alerter

56 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #887331
    Le 8 juillet 2014 à 12:50 par Georges
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Intéressant, mais sans aucune valeur à cause du manque de sources...

     

    Répondre à ce message

    • #887576
      Le Juillet 2014 à 17:16 par Philippe
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Le manque de sources ... c’est une blague ? Demandez aux parents d’élèves ce qu’ils pensent de cette "éducation nationale" ... vous aurez des dizaines de milliers de sources. Ce système est inique, une machine à lobotomiser les enfants, ce que bons nombre de profs reconnaissent en entretien particulier ... mais ils appliquent le programme ... et oui, l’obéissance à la hiérarchie ! Certains de leurs profs sont déjà au niveau des élèves c’est à dire avec un niveau faible. Mes enfants ont des profs de français qui leur rendent des copies avec des corrections elles même pleines de fautes d’orthographe ... c’est grave.
      On devrait d’ailleurs cesser de l’appeler éducation nationale, mais l’appeler instruction nationale. L’éducation c’est le rôle dévolu aux parents, pas à l’état ... mais ça aussi ça en dit long sur la vision de nos "élites". Une ministre n’a t’elle pas récemment déclaré que "les enfants n’appartiennent pas aux parents mais à l’état" ... on croit rêver ... c’est quoi la France ? La Corée du nord ?

       
    • #887699
      Le Juillet 2014 à 19:27 par Georges
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Je comprends et voit bien la décadence de l’éducation / instruction nationale, je travaille moi-même dans l’enseignement ; mais la valeur principale de ce témoignage se trouve dans les faits avancés non sourcés.
      Peut-être existe-t-il un projet officiel d’abrutissement généralisé, ils osent bien dire qu’il faut un Nouvel Ordre Mondial, mais je demande tout de même les sources que j’ai cherché et que je n’ai pas trouvé. J’accorde le bénéfice du doute au témoignage sur la base de la bonne foi, mais je n’accorde pas ma confiance aveuglément.

       
    • #888556
      Le Juillet 2014 à 16:17 par protegeonslapalestine
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      [1] Cf. Gérard de Selys, « L’école, grand marché du XXIe siècle » in Le Monde Diplomatique, juin 1998.

      [2] ERT, Education et compétence en Europe, Bruxelles, 1989, p. 27.

      [3] Enseigner et apprendre ; vers la société cognitive. Livre blanc sur l’Education et la formation, Commission des Communautés européennes, Bruxelles, 29 novembre 95.


       
  • #887487
    Le 8 juillet 2014 à 15:28 par MaxC
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    En même temps au niveau des pouvoirs privés qui agissent sur le domaine de l’éducation, il me semble avoir vu un reportage il y a plus de 20 ans qui expliquait qu’aux états unis ce sont les multi-nationales qui financent les manuels scolaires. On voyais donc à chaque page des encarts de publicité, hamburger et tout le tralala ...

    Jouer les vierges effarouchées aujourd’hui alors que ces salauds nous conditionnement depuis des décennies à s’habituer à ces changements je trouve ça un peu niais. D’ailleurs une vraie analyse de la problématique devrait commencer par là, reprendre tout les articles, les reportages et autres publicités qui n’avaient pas pour but d’informer, mais de préparer le mental des masses à accepter des changements. Et montrer au gens, comment on les amènes dans la direction qu’on veut.

    Je penses que ça serait plus efficace que de faire des listes de problèmes et dire globalement que le pouvoir privé domine tout les aspects de la société. Je ne vois rien d’anormal, surtout après avoir lu les mémoires de pas mal de ces ordures comme celle de David Rockefeller où tout est avoué sans détours.

    C’est comme si dans 20 ans, lorsqu’on piquera les gens comme on pique un chien enragé parce qu’il a dépassé l’âge réglementé par l’Ordre Mondial, il ne faudra pas dire que l’on ne savait pas ce qui nous pendait au nez. La propagande actuelle nous prépare à notre avenir. Pas besoins d’être un prophète pour savoir quasiment avec une précision chirurgicale ce que seront nos sociétés dans 10 ou 20 ans.

    Et aujourd’hui de plus en plus de reportage de gens qui se cachent. A un moment, il faudra de toute façon que chacun se positionne clairement et ne pourra pas jouer à cache-cache entre râler contre le système, tout en continuant à y contribuer par sa simple participation (education nationale, police, etc ....)

    Donc oui, c’est la grosse merde dans l’éducation nationale, ok, mais on fait quoi.

     

    Répondre à ce message

  • #887491
    Le 8 juillet 2014 à 15:31 par Teh
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Antisémite !!! Faut arrêter avec le négationnisme, faut arrêter avec Israël !

    "Rires"

     

    Répondre à ce message

  • #887567
    Le 8 juillet 2014 à 17:02 par Philippe
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Cherchez sur le net "agenda 21" ... oui c’est une "théorie" (mais quand une "théorie" colle à la réalité n’est ce pas la réalité ?) conspirationniste ... nos élites veulent fabriquer des abrutis à la chaine, pas des citoyens autonomes réfléchis et indépendants d’esprit. Donc toute cette organisation pyramidale permet d’organiser toute cette m.... par quelques personnes, les autres étant réduit aux rôles d’exécutants. Ces exécutants ne se révoltant que peu, puisqu’on ne mort pas la main de celui qui nous nourrit. Enseignants, ne coopérez plus. Nos "élites" sont malades et perverties.

     

    Répondre à ce message

  • #887787
    Le 8 juillet 2014 à 20:39 par Témoignage prof. de langue
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    J’ai quitté l’Éducation nationale en juin 2013 craignant à terme pour ma santé mentale (je vous assure que je n’exagère pas) voilà quelques-unes des réflexions que m’inspire la situation :

    La connaissance, le savoir ont toujours été un enjeu de pouvoir. Un peuple éclairé est un peuple exigeant qui demande des comptes à ses dirigeants.

    Les professeurs sommes attachés à la transmission de la connaissance, nous maitrisons bien notre tâche et un certain nombre d’entre nous sommes décontenancés par des consignes qui sont de nature à appauvrir notre enseignement. Il n’y a aucun hasard là-dedans. Il est primordial pour les puissants d’écarter le plus grand nombre de la gestion de la cité.

    Maintenant les vents dominants sont violemment contraires : on me somme d’adhérer au dogme du Cadre européen de référence des langues étrangères et on me demande de le faire admettre à mes élèves. Il est normal dorénavant de les asseoir en "ilots" ou devant des machines, il est crucial d’éviter le rapport frontal, on relève des productions orales récoltées sur ordinateur et pour vérifier qu’ils travaillent, on peut recourir à un dictaphone posé au milieu de la table, le mouchard... Tout cela sans cap puisque le bac ne constitue plus un examen national pour les S et les ES en langues vivantes depuis 2013. En allemand, on mélange sans complexes les lv1 et lv2, les S, les L, les ES dans des groupes pléthoriques de plus de 30 élèves... Si j’avais dû étudier les langues vivantes dans ces conditions, je n’y aurais trouvé aucun intérêt !!! Les années 70 auront connu le triomphe de l’agriculture intensive, bienvenue dans le monde enchanté de l’enseignement hors-sol ! Tout cela est supposément propre, scientifique et rigoureusement cadré par l’Europe, car là est bien l’urgence : surtout éviter une réaction massive de nos jeunes et de leurs parents qui puisse à un quelconque moment remettre en question la machine infernale, vivent les temps modernes !

    Il y a toujours eu des insoumis dans l’Éducation Nationale, il y en aura de moins en moins. Le pouvoir continuera d’humilier méthodiquement les enseignants renvoyés dorénavant à leur statut de « fonctionnaires d’application » voués à l’obéissance aveugle.

     

    Répondre à ce message

    • #887899
      Le Juillet 2014 à 22:53 par MaxC
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Il y a toujours eu des insoumis dans l’Éducation Nationale, il y en aura de moins en moins.

      Avec tout ce que tu as dit, je n’ose pas imaginer quand il n’y en aura plus !

      Encore que le coup de gueule du camarade ci-dessous, ça soulage. Mais là tu m’as plombé le moral pour la soirée.

      Comme on dit par ici, on n’est pas sorti de l’auberge !

       
    • #888092
      Le Juillet 2014 à 08:47 par Dédé
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Je vous félicite pour votre démission car j’ai passé mon bac l’an dernier donc toutes les méthodes de langues surréalistes que vous décrivez j’y ai eu droit... Un jour j’ai fait remarquer à mon prof d’anglais que l’apprentissage des langues était impossible avec ces consignes à peine concevables tellement c’est idiot : il m’a regardé d’un air ahuri comme si il n’avait jamais pensé à remettre en question les méthodes qu’il appliquait avec zèle...
      Le coup des dictaphones m’a beaucoup choqué quand mon prof nous a fait cette surprise. Les classes surchargées ça n’est que trop vrai... De plus les épreuves orales de langue consistent à bricoler des petits dossiers avec des textes sur lesquels vous avez planché l’année durant, vous prenez des textes qui ont des sujets (enfin des "notions") communs et vous trouvez une problématique pour déblatérer un tas de phrases consensuelles sur ces textes (les violences conjugales c’est mal, les immigrés clandestins c’est pas facile pour eux etc).
      Je ne sais pas comment vous travailliez avec vos élèves mais en tout cas pour arriver à l’objectif du bac mes cours de langues n’ont été que de longs et affreux moment d’ennui où on avait un joli petit texte du manuel avec des images et plein de couleurs ; sur ce texte on répondait (ou pas) aux gentilles questions sur le côté donc passer 2H sur un texte de 20 lignes sans intérêt c’est gagner l’assurance que personne ne suive les cours et bien sûr pas de grammaire, pas de vocabulaire utile (là je parle pour la LV2 où comme par miracle on aurait dû assimiler tout le vocabulaire de la vie courante alors qu’on a jamais eu l’occasion de le travailler). Je vous laisse imaginer l’état de stagnation voire de régression de chaque élève. Sans les films et autres séries en langue étrangère il ne me semble pas possible de progresser même pour quelqu’un qui travaille à fond ses cours.

       
    • #888196
      Le Juillet 2014 à 11:37 par Témoignage prof. de langue
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Merci de compléter ma description : depuis 1992, je n’ai observé qu’une détérioration continue, le coup de grâce a été porté par le CECRL que les inspecteurs ont tenté d’imposer avec plus ou moins de succès mais, en revoyant à la baisse les critères d’évaluation du bac*, en imposant un calendrier très serré sur les épreuves orales (compréhension et expression), ils ont de fait obligé les profs à adopter ces méthodes de travail, c’est de l’abattage. Chaque "équipe" fait sa cuisine dans son coin puisque les élèves sont évalués sur des sujets maison (chaque lycée concocte le sien) et par des profs qu’il connaît au moins de réputation et réciproquement (pour le meilleur ou pour le pire), plus d’anonymat, plus de sujets nationaux donc adieu le minimum d’équité auquel chacun pouvait prétendre, adieu aussi la solennité de l’épreuve qui constituait un rite d’initiation très utile pour la poursuite d’études. En ce qui me concerne, entre le bac blanc et l’épreuve finale, je faisais parfois passer 2 autres galops d’essai à des élèves particulièrement émotifs qui en avaient besoin pour prendre confiance, c’était une des rares circonstances où je me sentais utile.
      J’ai envoyé un état des lieux à J.M. Ayrault (ex prof d’allemand) quand il était premier ministre, à V.Peillon (alors ministre de l’éducation), au recteur dont je dépendais, je n’ai eu comme seule réponse qu’un accusé de réception du cabinet de J.M. Ayrault qui m’assurait qu’il transmettait à Peillon !
      Quand j’ai exposé dans mon courrier au recteur que je partais (à 46 ans) parce que je ne pouvais plus exercer dignement mon métier, il m’a envoyé une carte impersonnelle en me souhaitant une bonne retraite !

      La pétaudière est indescriptible et personne ne répond jamais de rien, cela ne tient que parce que les profs s’accrochent aux branches mais quelque part, ils ont tort parce qu’année après année, ils avalent toutes les couleuvres, impossible de se respecter dans ces conditions.

      *http://eduscol.education.fr/cid6050...
      http://cache.media.education.gouv.f...

       
  • #887797
    Le 8 juillet 2014 à 20:48 par Prof réac
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Un enseignant réac vous parle.
    Nous, en général, on en a plein le cul des pédagogistes qui n’ont sans doute jamais vu un vrai élève, des politiques qui veulent tous laisser leur crotte, des syndicats à la con, de la hiérarchie qui nous laisse choir au moindre problème, des programmes de plus en plus vides,de la populace qui nous crache à la gueule, de la kermesse/halte garderie que devient l’école. Oui, parce que beaucoup de parents pensent qu’on n’est qu’une garderie. On en a plein le cul des associations de parents d’élèves qui viennent nous faire chier. On en a plein le cul des parents qui ne savent plus éduquer leurs mômes, avec leurs portables, leurs jeux vidéo et la TV dans la chambre. Moi je suis pour un retour à l’instruction publique. Moi je suis pour qu’un petit con ou une petite conne qui ne sait pas bien parler à un adulte et bien il/elle prend une paire de mornifles en travers de la tronche et le double en rentrant à la maison.On en a marre des géniteurs à la con qui viennent contester les sanctions qu’on donne à leurs petits crétins de gosses. Moi je pense que quand on n’a pas les moyens intellectuels, ou la volonté d’aller plus loin que le CM2 et bien on va en apprentissage et on va pas jusqu’au BAC, ou pire, polluer les bancs de la FAC.
    Et puis, retour du service militaire pour apprendre à cette génération de petits débiles à bien se tenir.

     

    Répondre à ce message

    • #887875
      Le Juillet 2014 à 22:15 par Legrec
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Excellent, oui vraiment excellent. Une merveilleuse synthèse de la merde qu’on réussi à instaurer les mondialistes, avec la complicité de traitres très bien payés.

       
    • #887893
      Le Juillet 2014 à 22:48 par MaxC
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Et puis, retour du service militaire pour apprendre à cette génération de petits débiles à bien se tenir.

      Du miel pour les oreilles ! Un bon coup de gueule, ça fait du bien par ou ça passe camarade.

       
    • #888405
      Le Juillet 2014 à 14:21 par Foldingo
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Monsieur le Professeur,

      Pour ma part, je me demande bien où vous voyez quoi que ce soit de "réac" dans votre propos parfaitement frappé au coin du bon sens et auquel nombre de "parents" adhèrent totalement (Par "parents", j’entends ceux dignes de ce nom et ils sont peut-être plus nombreux qu’on ne croit, du moins dans certaines catégories disons "sociales" et aussi parmi une bonne partie de nos amis "musulmans"). Mais, il est vrai que la média-médiocratie ne nous balance que "ce qu’il faut", faisant "levier".
      Si vous le permettez, je remarque du haut de mon âge (senior) que la dérive date depuis 68, époque où vos pairs (les connards de profs de l’époque) avaient œuvré pour "saper l’édifice" au cri de la fameuse "participation", etc.
      Ce site étant rigoureusement "modéré", je ne m’étendrai pas sur "le nom à donner à l’école aujourd’hui" parmi les différentes appellations possibles dont l’école "shoatique", "gendérique" ou que sais-je. Mais je n’en pense pas moins.
      Puissiez-vous, vous et vos collègues, participer avec E&R (rare intervenant objectif sur ce sujet) à contrebalancer cette ignominie...

      Bien à vous,

      P.S. 1 : Peut-être pourriez-vous le confirmer (à moins que de son côté l’intervenant de la vidéo passe par là et me réponde), il m’a été rapporté que pour "professer" (instituteur) en région parisienne, - vu le manque d’enthousiasme des enseignants débutant dans la profession pour un poste dans cette région et vu le manque de volontariat des anciens dans ce cas -, il est admis par nos grands penseurs politiques qu’avec seulement 4/20 de moyenne, un jeune enseignant est "accepté" sous réserve qu’il aille faire ses premières armes dans le cloaque... (En gros, l’enseignant est du même niveau que ses élèves).

      P.S.2 : Ah, aussi, vous avez sûrement vu "Le film" (un peu à l’eau de rose) http://www.youtube.com/watch?v=bLWC...

       
    • #889807
      Le Juillet 2014 à 17:08 par Prof réac
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      A Foldingo

      La profession n’attire effectivement plus les jeunes et on se demande bien pourquoi (Salaires faramineux, conditions de travail en amélioration constante, sympathie de l’opinion publique, élèves merveilleux et bien éduqués, parents compréhensifs et qui nous aident bien dans notre tâche, politiques courageux. Et puis toutes ces vacances). Bref... Le niveau des jeunes enseignants baisse en conséquence. Les jeunes n’ont pas envie de se faire chier dans cette profession de plus en plus à la con. Ils savent de quoi ils parlent, ils viennent de passer des années à faire chier les profs et n’ont pas envie de connaître ce sort. Prof, c’est devenu un métier de cons !
      Quant aux profs, ceux de 68, d’avant 68 et de maintenant, contrairement à ce que vous croyez, les décisions se prennent bien loin des salles de classe et ils ne sont que les victimes des incessantes réformes et merdes pédagogiques qu’on nous pond en permanence.
      L’alternative devient assez simple, continuer à avaler de la merde et courber l’échine ou bien démissionner. Ou bien aller enseigner dans le privé...Là au moins on sélectionne les élèves pour éviter de se retrouver face à des classes de dégénérés et on vire séance tenante les emmerdeurs qui retournent faire chier le monde dans le public.
      J’y songe de plus en plus.

       
  • #887862
    Le 8 juillet 2014 à 21:58 par blanc
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Parmi les idées délirantes que nos dirigeants envisagent pour réformer l’école il y a la superbe proposition de Geneviève Fioraso : Inculquer l’esprit d’entreprise dés la maternelle https://www.youtube.com/watch?v=adW...

     

    Répondre à ce message

  • #888068
    Le 9 juillet 2014 à 05:58 par noname
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    On nage en plein délire sérieux, y aurait des gens tout en haut de la pyramide déjà bien corrompu qui dicte tout pour les besoins des compagnies...

    en fait si c’est confirmé, c’est bien ce qu’on imaginait, tout est fait pour abrutir l’enfant et le rendre dépendant des compagnies, des esclaves parfait car conditionné des la base ! J’ai rencontré un collègue qui était d’accord pour dire que nous étions la dernière génération a avoir eu une éducation "censé" ou la réflexion était de mise...

    Les autres, nos frères et sœurs ont eus droit à la merde qu’on connait tout en ayant quand même leurs aînés pour pas qu’ils prennent le bouillon trop tôt.

     

    Répondre à ce message

    • #888121
      Le Juillet 2014 à 09:31 par Philippe
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      Qui peut encore douter qu’il y a un plan global d’abrutissement des masses ? Télé réalité, série débiles violentes décadentes, facebook, lobotomisation par les jeux vidéo, "éducation" ... entendez par là en language orwélien "abrutissement" ... la bonne nouvelle, c’est que si on en veut plus, on décide d’éteindre sa télé, de virer facebook, de mettre le nez dans les devoirs des enfants ... ben oui, ça demande un effort, de la volonté quoi ... c’est ça ou mourir cérébralement. La résistance commence ici, au niveau des idées. Si nous sommes tous éduqués, citoyens, tolérants, fraternels ... ils sont cuits ... et ils le savent :-) ... d’où l’intérêt de nous rendre débiles. CQFD.

       
    • #888386
      Le Juillet 2014 à 14:05 par noname
      Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

      On connaissait le plan mais je ne savais pas personnellement qu’il y avait cette pyramide extra française, avec des gens qui se sont auto élus...ce qui n’est plus du tout la même chose. Après j’imaginais bien que l’état bossait pour x mais pas directement sous leurs ordres...

      Pour l’abrutissement, j’ai pu le constater, aux usa c’est la catastrophe et je me rends compte avec facebook et une vidéo que j’ai vu récemment sur le mariage gay...incapacité totale de la part des gens de réfléchir à pourquoi des gens n’aiment pas les gays. Et j’en retiens finalement que dans cette démarche d’abrutir les gens, il y a cette démarche de juger par l’émotionnel...et tout colle avec le reste, tout est aux couleurs lgbt, les jeux sur facebook aussi qui ne demande que de cliquer sans vraiment réfléchir...

      Mon pote m’a dit que c’était à nous de nous en occuper...le fait qu’il soit déjà au courant m’a tout de même rassuré ! notre époque, notre combat !

       
  • #892675
    Le 13 juillet 2014 à 00:46 par Wazarih
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Je suis enseignant, directement auprès des particuliers ou en agences scolaires, en tant que professeur particulier ou pour de petits groupes, et comme soutien scolaire à domicile. J’ai l’occasion de visiter au quotidien tous les programmes scolaires de tous les niveaux avec mes élèves et mon constat est également sans appel :
    L’histoire, la géographie et l’éducation civique sont bardés de contenus politisés et idéologisés. D’ailleurs, les trois matières ne sont plus à la fois distinctes et complémentaires (si elles l’ont déjà été) mais ne forment pratiquement plus qu’une seule matière totalement folle pour les élèves du collège dans laquelle on relève des clichés de hiérarchisation raciale (exemple sur le colonialisme en Amérique latine, où de gentils blancs très biens élevés viennent éduquer une horde de sauvage), la volonté de faire croire aux élèves que notre "démocratie" actuelle est le système le plus performant et transparent, héritière directe et sans reproche de l’Antiquité grecque puisque le lien est fait dans les leçons, se faisant parfois même le relai direct de BFM tv. Un exemple, entre autres : l’étude en groupe d’une image posant sans retenue Bachar El Assad comme auteur responsable des attaques au gaz d’il y a quelques temps. En éducation civique : l’accent est fortement porté sur les libertés individuelles de consommer. On apprend aux élèves de CM1 toute la magie de la carte bleue !! Même en géographie, beaucoup de photographies dans les manuels sont choisis pour orienter le DESIR des élèves de s’américaniser et de penser que toutes les autres cultures du monde sont des cultures inférieures et avilissantes. Tout est vu sous le prisme du prêt-à-penser. Aucune volonté d’interroger le sens critique des enfants, d’encourager la réflexion.
    Tel est le programme, une grande publicité pour les donneurs de leçons qui doit être ingurgité ainsi, dans la confusion de tous, la précipitation et les préconçus.
    En Français, la plupart des œuvres étudiées viennent d’auteurs idéologiquement libertaires. De plus, ces œuvres sont inaccessibles pour cette nouvelle génération de gamins qui ne savent pour la plupart ni écrire une phrase, ni en prononcer une sans faire de faute. Il ne restera rien de tout ce temps perdu sur Voltaire ou Zola. Les rares bouquins plus légers et faciles d’accès qui tournent, qui pourraient leur donner goût à la lecture, sont très mal perçus et non lus tant ces jeunes n’ont plus d’attrait à la lecture. Les programmes de français

     

    Répondre à ce message

  • #892691
    Le 13 juillet 2014 à 01:12 par Wazarih
    Éducation nationale : le témoignage d’un enseignant

    Suite du message précédent.
    Les programmes de Français sont donc très lourds dès le collège et ne laissent pas de place aux fondamentaux sur le bien écrire, savoir lire intelligemment, développer l’imaginaire des idées et structurer une parole ou un écrit pour le raconter. Au primaire, les fautes d’orthographe ne sont plus sanctionnées suffisamment. De façon général, ces trois points que je viens de dire sont totalement négligés par les programmes.
    En math : c’est la chute veeeeeeeertigineuse. J’ai des élèves de 14, 15, voire 16 ans qui ne maîtrisent absolument pas leurs tables !! Pourtant, de braves garçons et filles de bonne famille, mais incapables de répondre dans l’instant à 3x3. Comment enseigner des leçons sur la proportionnalité ou la trigonométrie à de tels élèves ? Les mathématiques ne sont plus prises au sérieux pour beaucoup d’entre eux. Les raisons sont nombreuses et impossibles à détailler maintenant. Alors une chose : le système scolaire en a pleinement conscience mais le silence est de mise. On donne des 6,7, 8 aux élèves en perdition, manière de ne pas trop plomber leur moyenne, alors qu’ils valent 0.
    Au niveau des cours particuliers, voici quelques réflexions provenant de mon expérience :
    L’échec scolaire est bien souvent lié à une situation familiale embrouillée.
    Les parents travaillent beaucoup chacun, et l’élève est livré à lui-même dans une atmosphère de stress ou de demi-abandon.
    Les parents sont divorcés, l’élève navigue dans deux univers parentaux très différents, inconciliables et déstabilisants (papa riche et célibataire d’un côté, maman en pleine galère et en concubinage d’un autre ; ou encore fils unique d’un côté, famille recomposée de l’autre ; etc.)
    L’enfant est le roi à la maison. Ecran géant devant le lit dès l’enfance, gros gavage de téléréalité, individualisme exacerbé, rebelle et fatigant pour l’entourage. Les parents ont abandonnés car ils n’ont même plus un mot à dire.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents