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Élection présidentielle roumaine 2025 : la revanche d’un peuple trahi

La voix off du journaliste de France 24 est celle qui sert d’habitude aux funérailles.

L’UE est en train, malgré toutes ses magouilles, d’enterrer son rêve de mettre au pas le peuple roumain, qui n’en démord pas : il veut gagner.

 

 

BFM, qui sent le trumpisme monter un peu partout en Europe, essaye de se rassurer avec une question-réponse de toute beauté :

« Est-ce qu’avec 40 % des voix au premier tour on est gagnant au second, pas forcément. »

La Rédaction d’E&R

 


 

Le 4 mai 2025, les Roumains ont voté. Non par habitude, ni pour valider une alternance sans enjeu, mais avec la conscience aigüe d’un moment historique. Ce scrutin n’était pas un simple rendez-vous électoral. C’était un acte de révolte, une affirmation identitaire, un sursaut de dignité nationale. Une gifle à un système qui, depuis trente ans, s’efforce de dissoudre la Roumanie dans les eaux tièdes du mondialisme.

 

George Simion, chef de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), est arrivé en tête du premier tour avec 40,5 % des suffrages. Il affrontera, le 18 mai, Nicușor Dan, technocrate sans enracinement, « indépendant » de façade mais homme-lige de la sphère euro-atlantiste.

Ce qui se joue, ce n’est pas une présidence. C’est une libération.

Novembre 2024 : le scrutin confisqué

Le point de bascule remonte à novembre 2024. Le premier tour de la présidentielle avait surpris par sa forte participation. Le peuple se réveillait. Au cœur de cette dynamique, un homme : Călin Georgescu, haut fonctionnaire international devenu penseur souverainiste.

Catholique fervent, enraciné dans la tradition nationale, Georgescu portait une vision claire : sortir des alliances asphyxiantes, récupérer les leviers économiques, réconcilier la Roumanie avec son sol, sa foi, son destin. Il incarnait une rupture assumée, articulée, cohérente.

Mais le système a eu peur. Très vite, la Cour constitutionnelle annulait le scrutin présidentiel, sous prétexte d’« ingérences étrangères ». Le geste fut chirurgical : seuls les résultats présidentiels furent invalidés, les élections législatives et locales maintenues. Un sabotage ciblé. Un coup d’arrêt contre le seul candidat capable d’échapper au contrôle.

L’éviction de Georgescu : un acte de guerre politique

L’interdiction faite à Călin Georgescu de se représenter lors du nouveau scrutin organisé en mai 2025 n’a rien d’un simple incident procédural. C’est une opération d’exclusion menée par le haut, dans la plus pure tradition des régimes libéraux autoritaires : faire mine d’organiser le débat, puis exclure ceux qui ne rentrent pas dans le cadre.

Georgescu dérangeait parce qu’il proposait une autre voie. Il parlait de souveraineté monétaire, de neutralité militaire, de réforme agraire, de réarmement moral. Il voulait une Roumanie libre, chrétienne, enracinée, tournée vers les BRICS et non vers la servilité otanienne.

Son éviction fut un aveu de faiblesse du régime. Quand la démocratie produit une menace, le système l’abroge.

George Simion : de la résistance à la reconquête

Face à cette manœuvre, George Simion a refusé le cynisme. Il aurait pu capitaliser seul, balayer l’héritage de Georgescu, rassembler autour de son seul nom. Il a choisi la fidélité.

En saluant Georgescu comme « le sage de la nation », il a fait bien plus qu’un hommage : il a enraciné sa campagne dans une vision. Il a promis de le réintégrer dès son élection, dans un rôle d’inspiration et de reconstruction stratégique.

Simion n’incarne pas seulement un rejet. Il incarne un commencement. Un président d’action, porteur d’un mandat populaire clair. Mais un président qui sait s’entourer, qui comprend la nécessité d’un socle doctrinal. Et c’est là que Georgescu reprend toute sa place.

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Une élection stratégique

 






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