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Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

 






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35 Commentaires

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  • #205350
    Le 18 août 2012 à 14:24 par Killah
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    L’appellation "bio" n’est que le processus de retour en arrière (en tout cas il sera vu comme c des années plus tard avec le recul). En fait apres une centaine d’années de progres agro qui s’avère désastrueux on va revenir aux bases , cad, laisser la terre faire le travail a son rythme . Comme quoi le retour en arrière n’est pas toujours signe de régression mais d’un pas en arrière pour avancer dans la bonne direction.

     

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  • #205357
    Le 18 août 2012 à 14:47 par Claude33
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Toute la sagesse acquise et qui se transmettait de génération en génération ,s’est progressivement étiolée .La plupart de nos artisans de la terre ont disparu avec leurs connaissances sur les champs des deux grandes guerres du XX ème siècle.
    Ce sont les mêmes (Monsanto et consorts ..) chimistes militaro-industriels et financiers véreux qui ont pris la main sur l’agriculture et qui dispensent (tout comme les labo.médico-pharmaceutiques ) la bonne parole auprès des professionnels et au sein des universités.
    L’homme de bon sens doit reprendre sa vie en main pour le bien de l’humanité !
    Je conseillerai à tous ceux qui veulent creuser davantage la question d’étudier tous les travaux empiriques et scientifiques de Claude Bourguignon,Pierre rabbi,Christian Vélot sur la question des OGM,le "cours aux agriculteurs" de Rudolf Steiner....

     

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  • #205373
    Le 18 août 2012 à 15:45 par kevorkian
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Je me demande ce que vaut la biodynamie, technique répandue par Rudolf Steiner, un haut initié des pratiques occultes, qui avait créé la revue Luzifer au début du 20è. En termes de qualité ça a l’air valable mais ces histoires d’astrologie, constellations, demi-lune, 3è décan... me laissent dubitatifs quant aux effets réels et surtout le côté new age de la chose.

    Sinon comme d’habitude avec ces agriculteurs qui se remettent en question, toujours passionnant de les entendre parler de la terre et des aspects techniques, chimiques. Respect éternel.

     

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    • #205407

      La bio-dynamique, c’est vrai qu’il y a des choses bizarres parce que son "inventeur" l’a enrobé de principes ésotériques bidons. C’est à prendre au second degré mais quasiment tout est valable. En réalité tout repose sur des cycles et des processus naturels que nos anciens connaissaient parfaitement.

      Les cycles de la lune, les ingrédients pour les mixtures, etc., ont bien un effet sur les cultures et sont à respecter.

      En fait c’est de la bio-intensive avec un enrobage new-age.

       
    • #205589
      Le Août 2012 à 22:22 par Claude33
      Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

      La foi n’est qu’une superstition et une folie si elle n’a la raison pour base, et l’on ne peut supposer ce qu’on ignore que par analogie avec ce qu’on sait. Définir ce qu’on ne sait pas, c’est une ignorance présomptueuse ; affirmer positivement ce qu’on ignore, c’est mentir. ( Eliphas lévi)

      Amalgamer une science spirituelle-tout comme nous étudions une science avec des outils matériels- fondée scientifiquement et philosophiquement à travers une théorie de la connaissance (Cf. vérité et science ou philosophie de la liberté ) , au bric-à-brac fumeux qu’est le New-age et ses pseudo-médiums charlatans relèvent d’une posture intellectuelle décrite plus haut.

      Par conséquent,étudiez,observez,expérimentez avec toute votre saine raison et assiduité avant d’être aussi sévère et catégorique.Et n’hésitez-pas à aller à la rencontre d’agriculteurs en biodynamie (tels Nicolas Joly par exemple qui fait un excellent vin !).

      Il ne viendrait à l’idée de personne de sensé d’intervenir sur des problèmes mathématiques supérieurs avant d’avoir fait l’acquisition des calculs de base !

       
    • #206055

      @ Claude33

      Bonjour,
      Loin de moi l’idée de critiquer la biodyn. Encore moins de créer une polémique à ce sujet (même si il y a matière à débat).
      Je ne souhaitais pas m’étendre car ce n’est pas le sujet de cette vidéo. Il est vrai que j’aurais pu mettre des guillemets à "new-age" (terme sous lequel je regroupe bon nombre de pratiques "ésotériques"), car ce n’est pas exactement cela. Ceux qui sont intéressé par ce sujet feront les recherches nécessaires.

      Les agriculteurs qui utilisent ce système de culture ont tout mon respect puisqu’ils pratiquent une agriculture extrêmement respectueuse de l’environnement. J’en ai rencontré plusieurs, labellisés Demeter, et j’ai pu goûter leurs produits. En ce qui concerne le vin (puisque vous évoquez ce produit), j’en ai goûté de très bons comme de vraies piquettes.
      Et dire que je n’ai ni étudié, ni expérimenté ce système de culture prouve juste que nous ne nous connaissons pas. La corne de bouse, la camomille matriciaire, etc., j’ai testé, donc merci de garder vos préjugés à mon égard pour vous.

      Pour les fondements scientifiques que vous évoquez, je serais ravis que vous partagiez vos références avec moi. Car mis à part quelques études aux résultats peu concluants réalisées récemment en Allemagne et aux Pays-Bas, je n’en ai pas trouvé.

      Concernant les effets des cycles lunaires et solaires, ils sont avérés.
      Concernant les effets des autres planètes du système solaire, les astrophysiciens vont diront que les "effets de marée" de leurs ondes gravitationnelles affectent très certainement la Terre, mais ces effets sur les organismes vivants n’ont pour le moment pas été démontrés.
      Concernant la succession des signes du zodiaque, pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’on ne sème pas une culture de printemps à la fin de l’été ... De là à dire que le Lion a tel effet sur les graines ou que le Taureau a tel effet sur les racines, bof.

      Après, vous y croyez ou vous n’y croyez pas, vous faites ce que vous voulez. Car comme vous l’avez fait remarquer, il y a une grande part de philosophie.

       
  • #205377
    Le 18 août 2012 à 15:56 par zztop
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Tout cela vient d’un mal entendu (entretenu) qui qualifie de « chimique » tout ce qui est fait par l’homme, alors que tout n’est que molécules chimiques : la Nature est une usine chimique qui produit des molécules (chimiques) … dont les plus toxiques que l’on connaisse (strychnine, toxine botulique, curare, aflatoxine …). D’ailleurs note agriculteur termine en apothéose en montrant à la fin ses pommes au sol : elles sont naturelles …. Mais déjà bien couverte de moisissures productrice de la dangereuse patuline. (une mycotoxine préoccupante dans les jus de pomme ou les cidres doux).

    D’ailleurs la roténone, longtemps utilisée comme insecticide biologique majoritaire, vient d’être retirée car mise en cause par rapport à la maladie de Parkinson ! Le cuivre, seul fongicide polyvalent des bio, est restreint en terme de quantité appliquée par an , car c’est un métal lourd, qui se stocke dans le sol (car évidemment non biodégradable), avec une activité très dépressive sur la vie du sol. D’ailleurs il est produit de façon « chimique » (sulfafate ou hydroxyde de cuivre).

    Tout ce qu’il décrit comme un excès de nitrate « chimique » peut aussi se produire avec un excès de fumier, terreau, lisier … pourtant 100 % organique !

    Le vulpin et les maladies fongiques ont toujours existés. Il est vrai qu’un excès d’azote (chimique ou organique) peut favoriser la pression parasitaire : c’est le mésusage – aujourd’hui complètement géré par le raisonnement de la fumure – qui pourrait poser problème. Pour autant tu n’interdis pas la nourriture sous prétexte que 15 de la population est obèse par sur consommation !

    Sur le parasitisme en général, un point majeur n’est pas souligné : c’est la mondialisation du parasitisme (à cause des transports et de l’importation de nouveaux agresseurs) qui fait qu’il est bien plus difficile de protéger une culture aujourd’hui que du temps de papi. C’est vrai pour les cultures comme pour le milieu naturel : c’est là que réside le grand (= le vrai) challenge environnemental de ce siècle. Personne n’en parle ! Le parasitisme pose d’ailleurs de tel problème en production de légumes bio qu’ils doivent abandonner le parcellaire au bout de quelques années tellement le sol est contaminé de mauvaises herbes. Et encore, aujourd’hui, ils sont protégés par les agriculteurs conventionnels, un peu comme les gens non vaccinés par la majorité protégée par vaccin. La vie du sol ne peut pas grand-chose alors.

    Le bio est une idéologie de gauche : elle attribue les désordres des plantes au contexte, à l’environnement agronomique (la vie du sol, le parcellaire …) défavorable ; elle nie la responsabilité du ravageur. C’est exactement le même raisonnement qu’en sociologie : la délinquance est le fruit du contexte, de l’environnement social. Le délinquant n’existe pas : il est créé par l’homme. De ce fait, elle refuse l’usage de la répression : plus de police, plus de pesticide. Tout est dans la prévention !

     

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    • #205646

      Comme fongicide/anti-bactérien naturel je rajouterais l’iode qui est ultra-efficace, sans danger et pourtant non-autorisé.
      Pourtant c’est ce qu’on utilise depuis toujours dans les blocs opératoires.
      Mais bizarrement en agriculture, rien.
      Sans doute parce que c’est une ressource quasi inépuisable, donc pas rentable.

       
    • #205690
      Le Août 2012 à 02:45 par jacques Beauregard
      Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

      mouais c’est bien beau tout ça, mais la différence entre du fumier et sac de produit chimique est la concentration et sa capacité à être toléré par l’environnement. c’est là qu’est l’os. Saturé une surface avec des produits industriels est plus rapide qu’avec du fumier, et même en faisant chier 3 troupeaux de grosses vaches voraces tous les jours par hectare, je pense pas que ça égale ce que peut faire l’épandage industriel en une saison. d’autant plus que dans les bouses pousseront des champignons et que ses champignons accueilleront des tribus insoupçonnées. voir ou revoir L’Aventure Des Plantes - 1986 - Episodes 10 & 11 à 15 mn 55, entre autres. Pour ceux qui connoissent pas cette série, c’est à voir absolument.
      Le bio une idée de gauche ? ... plutôt une idée naturelle, non ?
      L’équilibre du bio-système est affaibli, moins d’oiseaux, moins d’abeilles, de grandes surfaces cultivées d’un bloc sans haies refuges, moins de bio diversité, d’où une plus grande faiblesse de l’éco-système.
      Quand aux pommes à la fin, il le dit : "ça va faire du jus", sacrebleu, l’a pas l’air d’un débutant, il a grandi aux jus de pommes, je crois qu’il se fout de la patuline, d’ailleurs est-ce qu’elle résiste à l’alambic cette chiure ?

       
  • #205382
    Le 18 août 2012 à 16:09 par Lg
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Wow, ça laisse rêveur..

     

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  • #205386
    Le 18 août 2012 à 16:18 par dédé75
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    .
    « La terre, elle, ne ment pas ».

     

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  • #205388
    Le 18 août 2012 à 16:26 par Sylvain
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Cet homme de toute évidence amoureux de son métier a je pense 100% raison sur un point : l’avenir de l’agriculture sera radieux sans les intrants (engrais, herbicides, et autres produits chimiques). Il ne faut par contre pas oulier que la pratique de l’agriculture "moderne" malgré ses inconvénients importants a permis de multiplier les rendements par 3.
    Un virage "biologique", nous conduira a repenser toute l’organisation économique de la filière, à créer de nouveaux emplois agricoles (travaux manuels et pénibles, vous serez prévenus), pour assurer les productions ; la productivité de la main d’oeuvre étant plus faible en agriculture bio.
    Vous devrez cesser de gaspiller nos denrées alimentaires, car elles seront plus rares et plus couteuses. Vous devrez accepter d’arrêter de gaspiller de riches terres agricoles par l’urbanisation galopante.
    Au lieu de taper constament sur le monde paysan, vous devez dès aujourd’hui retrousser vos manches et lui apporter votre aide. Pas morale, mais 100% concrète en reprennant les métiers et travaux que vos parents et grands parents ont abandonnés car ils étaient extrèmement pénibles et ne leur permettaient pas un niveau de vie convenable.
    Réfléchissez 5 min et vous verrez que le problème n’est pas si simple.
    Cela ne sert à rien de cracher systématiquement sur la modernité, faisons en sorte de garder les progrès dont elle nous a fait bénéficier, et cherchons à nous affranchir de ces éléments qui sont des outils d’asservissement au système.
    Cela ne passera pas par une critique systématique, mais par une attitude citoyenne qui nous conduira à abandonner nos tendances individualistes et à nous investir collectivement dans l’organisation "politique", au sens litéral, de notre société.

    PS : je tiens à préciser que je sais de quoi je parle, l’agriculture est pour moi une réalité quotidienne

     

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  • #205398
    Le 18 août 2012 à 17:11 par mohd
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    moi aussi je veux du jus de pomme

     

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  • #205487
    Le 18 août 2012 à 19:49 par QuoVadis
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    Une petite perle dans un océan de merdasse. Au même titre que Lydia et Claude Bourguignon ainsi que Pierre Rabhi, cette personne nous apporte un bol d’air pur, une sagesse et un bon sens qui détonnent des discours pour lobotomisés prodigués par les merdias. Bien sûr qu’il faudrait revenir à une vie en osmose avec la nature, mais le programme du système mondialiste est tout-à-fait à l’opposé, une économie morbide, dans l’objectif de la destruction des 2/3 de l’humanité et de la biosphère ou au moins rendre les personnes fragiles et maladives (chemtrails, métaux lourds dans l’eau, aliments dénaturés ou OGM) pour mieux les contrôler. Ils veulent la mainmise totale sur la nourriture et pour cela prendre le pas sur la nature en reproduisant des clônes génétiques à partir des semences originelles et les profits pharamineux qui vont avec. Pourquoi, ont-ils constitué un stock immense de graines (toutes les plantes du monde) dans un bunker sous-terrain à Svalbard, une île au large de la Norvège (les fieffés Bill Gates et David Rockefeller) si ce n’est qu’ils s’attendent à un cataclysme universel (guerre nucléaire ou autre) pour pouvoir ainsi, après, breveter le vivant. Petit à petit se met en place une législation à partir de laquelle seule la production des poisons agrochimiques sera tolérée (Codex alimentarius). Sait-on par exemple que le "purin d’orties" est prohibé (loi européenne). L’interdiction du potager individuel n’est pas loin. J’ai un petit jardin sur lequel je récolte des tomates, des aubergines, des haricots verts, des choux, des carottes, des patates, des poivrons... Je sais j’ai de la chance, mais même si ça demande un peu de travail, putain qu’une tomate de jardin c’est bon par rapport à la merde industrielle de supermarché. J’ai peur que les jeunes générations, à la culture MacDo, ne soient pas conscient du trésor qu’ils vont perdre et conditionnés comme ils sont (avoir tout, tout de suite sans travail) ne pas faire de remise en question de cette pourriture systémique. Mais bon, j’espère me tromper et faire confiance en la régénération de la société.

     

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  • #205707
    Le 19 août 2012 à 05:25 par importateur
    Entretien avec Bernard Ronot, agriculteur à la retraite

    merveilleux ! tout simplement ,oui j’espere que beaucoup prendront ce chemin la ,et aussi transmettront le bon savoir ...

     

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