Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Hyperinflation ou Grande dépression, comment finira le monde de 2015 ?

Les dépressions longues et interminables sont causées par le gouvernement. Les politiciens réagissent en fonction des intérêts du moment, non ceux de demain. Les retraités actuels votent. Les actionnaires actuels financent les campagnes. Les amis actuels contrôlent le pouvoir et l’argent de la société actuelle. Et tous craignent une chose plus que tout : le futur.

Tous savent qu’ils vont mourir et que le processus du capitalisme est la destruction créatrice ; les propriétaires actuels doivent être dépouillés de leur richesse et de leur pouvoir pour que les générations de demain puissent prendre le dessus. C’est pour cette raison que le rôle essentiel du gouvernement est de regarder l’avenir… et l’empêcher de se produire.

Ce n’est qu’une manière de dire que les gouvernements essaieront toujours d’empêcher les dépressions, parce que ces dernières sont de la "destruction créatrice" en action. Le capitalisme abat les arbres d’aujourd’hui pour que les jeunes pousses de demain puissent avoir air et lumière.

Mais tenter de mettre fin à la destruction créatrice n’empêche pas l’avenir. Cela ne fait que le modifier. Au lieu d’une économie dynamique, honnête et vigoureuse, on obtient stagnation, gangrène économique et rigor mortis financière. De longues dépressions, en d’autres termes.

Comme nous l’avons vu, le Japon a déjà connu un ralentissement de 25 ans. Les États-Unis sont désormais dans la huitième année de leur propre ralentissement, avec une croissance fragile qui n’atteint que la moitié de celle du siècle dernier. Le pays pourrait se remettre… ou pas. Les taux négatifs pourraient maintenir le capitalisme de copinage en activité. Le ralentissement lui-même — combiné au pic de la dette et aux 500 millions de travailleurs chinois — pourrait brider l’inflation.

Mais arrive le moment où les investisseurs voient que le risque de perte (parce qu’il y a toujours quelque chose qui peut mal tourner) est plus important que l’espérance de gain. Ce moment doit approcher pour le marché boursier US. Les prix frôlent des sommets record, alors même que l’économie flirte avec la récession. Un jour — bientôt peut-être — nous verrons les actions chuter, jusqu’à perdre 1 000 points en 24 heures.

Lire la suite de l’article sur la-chronique-agora.com

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

8 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #1183954

    Juste une remarque, par rapport au chiffre "4 noirs americains hommes sur 10 de 20 a 24 ans n’ont pas d’emploi en milieu urbain". Honnetement, je pense que ce chiffre n’a rien d’effrayant car si on regarde la Grece ou l’Espagne c’est certainement pire encore et en France on doit etre dans les memes eaux !
    J’irais presque meme jusqu’a dire que c’est un chiffre relativement bon par les temps qui courent !

     

    Répondre à ce message

  • Et pour relancer l’économie quoi de mieux qu’une bonne guerre mondiale, et nucléaire s’il vous plait, ça réduira la population mondiale de beaucoup.

     

    Répondre à ce message

  • #1184066

    Il ne se finira pas. Plus de chômage et de misère c’est tout.

     

    Répondre à ce message

    • #1184598

      La genèse de la débâcle capitaliste est plutôt à rechercher dans les contradictions internes de sa propre dynamique sociale. La « SOCIETE du TRAVAIL » qui ne permet à personne de vivre sans acquérir ou vendre un quota de travail, est précisément en train d’éliminer le travail de chaque sphère productive. À cause de la révolution micro-électronique et informatique entamée par la concurrence entre capitalistes, le travail vivant a été expulsé du processus de valorisation, resté par la même occasion sans oxygène.

      Le capitalisme est donc, sans aucun doute, en train de s’écrouler. Mais à l’horizon, aucun soleil levant n’est encore visible pour l’avenir.

       
  • "... les propriétaires actuels doivent être dépouillés de leur richesse et de leur pouvoir pour que les générations de demain puissent prendre le dessus."

    Tout à fait. Le Réseau Salariat a découvert que la cotisation sociale est la seule arme qui puisse détruire le funeste capitalisme. Actuellement, seulement 40 % du PIB est socialisé. Le Réseau Salariat prône la socialisation de la totalité du PIB.

     

    Répondre à ce message

  • Laisser le système aller vers une destruction créatrice ça veut dire quoi ?
    Au point ou un ouvrier coûterait moins cher qu’un robot revenir aux conditions des ateliers de Manchester ?
    Car il faut bien se rendre à l’évidence que la bourse ne produit RIEN, c’est juste de la spéculation une immense roulette de casino.
    La seule valeur qui vaille est produite par le travail.
    Destruction créatrice = éternel retour de l’ouvrier à 3 chiques.
    L’ouvrier à 3 chiques constitue l’univers indépassable du capitalisme ( comme au sacré bon vieux temps).
    Les habitants de Corée du nord ou Cuba font figure de nantis face à la cohorte des miséreux d’ East London, du temps faut-il le dire où l’empire Britannique était le maître du monde.
    La richesse colossale des uns est proportionnelle à la pauvreté repoussante des autres.
    Si on veut être rationnels il faut bien admettre une fois pour toute que le capitalisme est au bout du bout.
    Donc il vaudrait mieux une sortie concertée, qu’un chaos général, mais les intérêts étant ce qu’ils sont cela paraît bien improbable.
    Bernard Friot constitue une solution en révisant totalement la notion de salaire et de propriété lucative.
    .

     

    Répondre à ce message

  • #1184523

    Prenons le cas de la Chine.
    Tant qu’en Chine il y a eu une énorme masse de travailleurs le système fonctionnait à peu près sainement.
    A partir du moment et du fait de la concurrence, pour abaisser les prix de vente, on s’est mit en Chine à robotiser de plus en plus massivement ça a eu le même effet que chez nous en Europe de l’ouest, où ça a sonné la fin des trente glorieuses.
    On constate le même phénomène, pour compenser la perte de valeur, il y a la montée en puissance de la spéculation boursière et immobilière, qui est un phénomène de compensation à stagnation de la valeur.
    Alors on analyse la situation en disant que la Chine rencontre des difficultés du fait de sa bulle immobilière et boursière, mais ce n’est qu’une cause secondaire du premier effet, du tassement de la valeur dans la production.

     

    Répondre à ce message

  • le scénario que je vois venir est une déflation massive des prix des actifs pour l’instant administrés par les BC, dévaluation des monnaies amplifiée par les politiques expansionnistes des BC depuis des années, et le tout associée à une inflation sur les prix des produits et certaines matières premières.

     

    Répondre à ce message