Egalité et Réconciliation
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"J’ai parfois l’impression que le sang des enfants ukrainiens coule dans mes radiateurs"

« Quand j’allume mon chauffage, j’ai parfois l’impression que le sang des enfants ukrainiens coule dans mes radiateurs »

Non, vous ne rêvez pas. Le « philosophe » Pierre Zaoui a bien dit ça. C’est tellement énorme que sur les RS, par exemple, beaucoup ont cru, puisque Meyer Habib a relayé la citation, que c’était un compte fake. Mais pas du tout : Zaoui a bien dit ça.

 

Cela figure texto sur le site philomag.com. Voici le contexte, car il faut toujours recontextualiser les petites phrases :

Depuis le 24 février, je suis submergé d’émotions aussi remuantes que parfaitement communes. Une compassion viscérale pour le peuple ukrainien qui ne mérite en rien ce déluge de feu ; une immense admiration aussi, pour ce peuple capable de prendre les armes pour défendre sa liberté, la définition depuis les Grecs d’un peuple libre, et aussi pour les opposants russes qui manifestent encore à Moscou et ailleurs avec non moins de courage. De la colère aussi, le désir ardent de placarder de l’Atlantique à l’Oural un nouvel « Ultimi barbarorum ». Mais tout autant de la honte, en pensant que c’est un peu nous qui finançons cette sale guerre en achetant à la Russie ses hydrocarbures (assez névrotiquement, j’ai même parfois le sentiment qu’à chaque fois que j’allume mon chauffage, c’est le sang des enfants ukrainiens qui coule dans mes radiateurs).

Aussi un peu d’amertume, quand je pense aux Tchétchènes et aux Syriens qui ont déjà fait l’épreuve de cette brutalité inhumaine sans qu’on s’en émeuve aussi massivement qu’aujourd’hui, ce qui aurait tout de même permis de gagner du temps dans la constitution d’un front anti-Poutine un peu sérieux (face à cette amertume, ne crions même pas au racisme, c’est la triste mais éternelle loi de la nature humaine qui veut que la sympathie du plus grand nombre croisse avec la proximité et la ressemblance). Et sans doute encore une terreur encore mal élaborée face à la levée du tabou nucléaire (je dis mal élaborée parce qu’elle m’apparaît à la fois légitime – c’est assez inouï ce que dit Poutine sur la possibilité de frappes nucléaires, Günther Anders doit en faire des toupies dans sa tombe – et indécente – tant ce n’est qu’une peur théorique face aux bombes réelles mais conventionnelles que reçoivent chaque jour les Ukrainiens sur la tête).

On a préféré mettre deux pâtés pour être plus sûrs de bien recontextualiser, il faudrait même re-recontextualiser pour savoir qui est Pierre Zaoui, et surtout d’où il parle, pour reprendre une des expressions préférées des 68tards.

Cependant, Zaoui n’est pas un cas isolé aujourd’hui, beaucoup d’intellectuels ont basculé dans une forme de démence juvénile. Des journalistes, des philosophes craquent et insultent tout ce qui pense autrement, ce qui ne cadre pas avec ces vocations, qui sont fondées sur l’ouverture d’esprit.

C’est comme si un curé, le dimanche, dans l’isoloir (pardon, le confessionnal, déformation professionnelle), balançait au pécheur qui a reluqué la femme du voisin qu’il n’était « qu’un gros porc » et que « mille malheurs » allaient « s’abattre » sur lui, qu’il demande pardon ou pas. Avant de lui balancer un crochet du droit, de lui faire une balayette et de le traîner hors de l’église à coups de cierge de 8 kilos.

« Pitoyable », « indigne », « minable » : Jean-Michel Aphatie dézingue Gérard Depardieu sur son amitié avec Vladimir Poutine et sa récente volte-face

Dans le genre, on a eu Aphatie, rendu fou par les confinements et déconfinements successifs, la muselière et les injections ; le fils Enthoven, qui a inventé la branche scatologique de la philo ; la sorcière Leyen, qui se prend pour la reine de l’Europe, alors qu’elle n’est que la, la, la – attendez on va trouver un synonyme acceptable –, la VRP du combo OTAN–Big Pharma.

 

 

 

 

 

 

Dans le reguistre de la haine qui rend fou (ou folle), qui peut dépasser Inna et Caroline ? Là, on est dans le stratosphérique.

 

 

 

 

Pour Léa, madame Glucksmann à la ville, on ne peut pas parler de haine, n’exagérons pas, plutôt d’imposture ou de légèreté, quand on pense au vrai journalisme.

 

 

Du côté des résistants, ou de ceux qui ne s’alignent pas sur toute cette folie, on se bat contre un Goliath, un Moloch, mais on tient le coup.

 

 

Même chez LREM, on commence à douter de la normalité de tout ça, et on évoque un « cabinet noir », premier pas vers un pouvoir profond :

 

 

La raison contre la désinformation

 






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