« Jacques Delors était un visionnaire qui a rendu notre Europe plus forte. l’œuvre de sa vie est une Union européenne unie, dynamique et prospère » (Ursula von der Leyen)
On peut être sûrs que si la classe politique rend un hommage unanime et appuyé à un homme politique, c’est qu’il était important pour le Système, pas pour le peuple. Jacques Delors, le socialiste qui a en quelque sorte vendu la France à l’Allemagne, s’est éteint à 98 ans, le 27 décembre 2023. Les hommages pleuvent de partout, mais si on gratte un peu, l’icône perd de sa consistance.
Lors de l’élection de François Mitterrand en 1981, le prolétariat français et la classe moyenne ont espoir de voir leur situation s’améliorer. Ce sera le cas, pendant les deux ans du gouvernement Mauroy, un ouvrier devenu Premier ministre, puis ce sera en 1984 le retour fracassant de la rigueur, c’est-à-dire le Marché, avec la nomination de Laurent Fabius, un grand bourgeois, au poste de Premier ministre. En réalité le clone de Giscard, qui reviendra en fait aux affaires sous couverture !
Delors, alors ministre de l’Économie et des Finances (de 81 à 84), arrime la France à l’Europe (il sera le président de la Commission de 85 à 95 !) et à l’Allemagne, qui impose son diktat, comme d’habitude. Nous y perdrons notre industrie, notre monnaie et notre souveraineté. On voit le résultat avec Macron, qui, 40 ans plus tard, parachève le désastre.
« Jacques Delors a été une grande figure politique. Mais en tant que souverainiste, j’estime que son rôle dans l’histoire de France aura été néfaste. Il s’est trompé sur tout ! Le franc fort, l’euro, le libre-échange, le fédéralisme et Schengen. Les classes populaires sacrifiées ! » (Europhobe)
Hélas, Delors, sous ses dehors de cureton rassurant, ne s’est pas trompé : il a été l’homme des Allemands, qui se sont cachés derrière lui et qui l’ont trouvé très malléable. C’est l’homme de la trahison, 40 ans après 40 !
Comment l’euro a été construit ?
Dans l’ombre : de, par, et pour le pouvoir bancaire allemand qui détruit nos économies au nom de son dogme anti-inflationniste. Avec un Jacques Delors manipulé, loin des beaux mythes...
Édifiant !
Source : « La faute de M.Monnet », @chevenement pic.twitter.com/BT2bojdXhp— Critique de la Raison Européenne (@CRE_SciencesPo) October 22, 2018
Le plan Werner est ici. Delors est le père de l’Acte unique européen, à partir duquel l’UE a absorbé lentement la souveraineté française, ce qui nous a entraînés dans la tourmente.
Pas la peine d’en faire des tartines sur cet euroligarque, le Système s’en charge. On terminera par l’hommage appuyé du Mage Attali, ce qui veut tout dire.
Bien plus qu’un homme politique, Jacques #Delors était un homme d’État, ancré dans une foi, animé par une double passion : la vérité et l’Europe.
Et servi par la chance : être toujours là au moment où son talent était nécessaire. pic.twitter.com/ribOzmUax1
— Jacques Attali (@jattali) December 27, 2023
Ah, tant qu’on y est, celui d’Olivier Faure, à la tête d’un PS croupion, résultat de la trahison de la classe ouvrière.
Olivier Faure sur le décès de Jacques Delors : "Un géant vient de nous quitter" pic.twitter.com/lpQwLjgRlZ
— BFMTV (@BFMTV) December 27, 2023
« Géant », il y va un peu fort, le Faure : qu’il aille dire ça aux ouvriers qui ont perdu leur emploi dans les années 90 et à la classe moyenne qui a glissé dans la précarité grâce à l’Europe !
Un géant est mort, plutôt un grand serviteur de l’oligarchie européiste antifrançaise. Le peuple ne se déplacera pas aux funérailles. C’est pas Victor Hugo ni Johnny.