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La récente démission de Justin Trudeau, annoncée le 6 janvier 2025, ouvre une nouvelle ère politique au Canada. Avec un Parti libéral en quête de leadership et des élections fédérales prévues pour octobre 2025, Poilievre, en tant que chef du Parti conservateur, se trouve en position très favorable. L’occasion pour nous de revenir rapidement sur son parcours.
Pierre Poilievre, né le 3 juin 1979 à Calgary, Alberta, est une figure marquante de la politique canadienne contemporaine. Adopté dès sa naissance, il a grandi dans une famille francophone, ce qui lui a permis de maîtriser parfaitement les deux langues officielles du pays. Diplômé en relations internationales de l’Université de Calgary, il s’est rapidement engagé en politique, devenant député à la Chambre des communes en 2004, à l’âge de 25 ans.
Au fil des ans, Poilievre s’est forgé une réputation de politicien habile et déterminé, n’hésitant pas à adopter des positions tranchées sur des sujets sensibles. Son approche populiste et ses discours percutants lui ont valu des comparaisons avec des figures politiques comme Donald Trump. Cependant, il rejette l’étiquette de « Trump canadien », affirmant que son style et ses politiques sont adaptés au contexte canadien.
Pendant la pandémie de COVID-19, Poilievre a critiqué les mesures sanitaires imposées par le gouvernement Trudeau, les qualifiant de restrictions excessives aux libertés individuelles. Il a notamment soutenu le mouvement des camionneurs opposés aux obligations vaccinales en 2022, ce qui a suscité des débats sur sa position face aux mesures de santé publique.
Sur la question du changement climatique, Poilievre s’oppose fermement à la taxe carbone mise en place par le gouvernement libéral, la qualifiant de fardeau économique pour les Canadiens. Il a promis de l’abolir s’il accède au pouvoir, suscitant des critiques de la part des écologistes qui l’accusent de minimiser l’urgence climatique.
En matière de politique énergétique, Poilievre est un ardent défenseur de l’industrie pétrolière canadienne. Originaire de l’Alberta, province riche en ressources, il plaide pour une exploitation accrue des sables bitumineux et l’expansion des pipelines, arguant que cela stimulera l’économie et créera des emplois. Cette position a suscité des inquiétudes quant à son engagement envers la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les questions sociales ne sont pas en reste. Poilievre a été critiqué pour son manque de clarté sur les droits des personnes LGBTQ+. Bien qu’il affirme soutenir l’égalité, ses positions sur certaines politiques, comme l’éducation sexuelle inclusive, restent floues, alimentant les préoccupations des défenseurs des droits humains.
Le terme wokisme est fréquemment utilisé par Poilievre pour dénoncer ce qu’il perçoit comme une culture de l’annulation et une obsession du politiquement correct. Il critique les initiatives visant à promouvoir la diversité et l’inclusion, les qualifiant de clivantes, et plaide pour une approche axée sur le mérite individuel.
Suite à la démission surprise de Justin Trudeau le 6 janvier 2025, Poilievre apparaît comme le favori incontesté pour devenir le prochain Premier ministre du Canada. Les plateformes de prédiction lui accordent une probabilité de 90% de remporter les prochaines élections.
Les sondages le placent environ 20 points devant les Libéraux, une avance considérable qui, combinée à la crise de leadership au sein du Parti libéral, renforce sa position de successeur probable de Trudeau lors des prochaines élections fédérales qui doivent se tenir avant octobre 2025.
Mathieu Bock-Côté dresse un bilan à la fois concis, honnête et percutant des 9 ans de Justin Trudeau
Le plus mauvais premier ministre de l'histoire du Wokistan, responsable d'une catastrophe migratoire et économique pour laquelle il ne mérite aucune politesse pic.twitter.com/e1z189r4H7
— Vidoc RonaCO (@Vidoc_Ronaco) January 6, 2025
