Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La crise de la représentation, c’est ça

Qui est fier de ses… de ces dirigeants ? Même en excluant toute morphopsychologie – qui serait désastreuse –, pas grand-monde, à vrai dire, et ça fait partie du mal français.

 

On dirait qu’ils font exprès de tout foirer, de tout casser, alors qu’ils sont là pour trouver des solutions, améliorer la vie des Français. À l’arrivée, le pays s’enfonce dans la dèche. Objectivement, les présidents et ministres successifs sont là pour couler le pays, il n’y a pas d’autre explication. Et ils le font très bien. Alors, il ne s’agit plus d’incompétence, mais bien d’une volonté acharnée, rusée, efficace. Ceux qui ont connu la France des années 70 peuvent tourner de l’œil.

On va prendre pour exemple le dernier gouvernement en date, celui de Bayrou. Personnellement, on n’a rien contre ce type, survivance de la IIIe ou de la IVe République. On dirait un bon gros radsoc de province, un peu franc-mac, un peu socialo, un peu bistrot. Dernièrement, on l’a vu monter dans un avion de chasse.

 

 

Il est gros, et alors ? On a eu des gros qui étaient compétents et des maigres qui étaient incompétents, donc argument refusé. Le problème, pour Bayrou, n’est pas d’avoir fait le casting de Top Gun, mais bien de demander des efforts à des Français déjà rackettés à mort.

 

Le discours « tout le monde doit faire des efforts », c’est-à-dire s’appauvrir, « et nous réussirons », ça fait quarante ans qu’on l’entend, et tout va de mal en pis. C’est du chantage. Cela fait porter à la population la charge de l’échec, un échec gouvernemental, mais seulement vu d’en bas : vu d’en haut, c’est une réussite totale ! Les oppositions sont soumises, les syndicats écrasés, la Banque a gagné, au prix d’une économie en perdition. Elle fait du profit sur la dette, il n’y a que ça qui compte. Cela nous rappelle la définition du fascisme selon un certain Bardèche.

Pour lui, le fascisme ce n’était pas Vichy, c’était même le contraire de Vichy, avec ses inspecteurs des finances, ces pré-Giscard. On l’écoute. On verra qu’une seule figure française se rapproche du fascisme version Bardèche.

Le fascisme, c’est presque en tous points le contraire de ce que les antifascistes appelles le fascisme. […] Il y a trois choses essentielles au fascisme : c’est un régime socialiste, c’est un régime hiérarchique, c’est un régime national.

Par le socialisme, il s’oppose à la puissance de l’argent dans les démocraties modernes, prend en charge la protection du travailleur et la justice sociale, établit un pouvoir contre lequel l’argent échoue parce qu’il ne repose ni sur les élections ni sur la pluralité des partis, ni sur aucun des mécanismes par lesquels les démocraties modernes se trouvent à la merci de l’argent. Un régime autoritaire est en effet le seul régime qui puisse briser la toute-puissance des intérêts privés, forger une économie complète et invulnérable même au détriment de puissants groupes financiers, briser l’autorité bureaucratique, imposer des salaires justes et en même temps briser l’action des professionnels de l’agitation et de la revendication. Ce socialisme va nécessairement jusqu’à la nationalisation ou au contrôle de tranches entières de l’industrie nationale. Il a pour but de subordonner la production à la force et à la prospérité de la nation et d’assurer la distribution du revenu national aux seuls hommes qui participent effectivement au travail commun.

On sait que ça va défriser pas mal de droitistes mais il n’y a qu’un type en France aujourd’hui qui se rapproche de cette définition, avec quelques écarts bien sûr, et ce n’est pas Bardella. C’est un type que la presse-pute, en chœur, taxe de doriotiste.

Bayrou travaille pour l’argent, ou la Banque, comme tous ses prédécesseurs. Jamais, en France, ce lien n’a été aussi évident, aussi visible, et aussi violent pour les Français. La Banque est impitoyable.

Regardez, derrière l’État, qui lui appartient désormais, c’est elle qui va bouffer les maisons de ceux qui n’auront pas de quoi régler les droits de succession.

 

 

On n’en veut pas à Bayrou spécialement (que l’on fait chanter avec Bétharram), qui n’est que le produit de ce Système, un Bayrou par définition remplaçable : des Bayrou, le Système en fabrique à la chaîne pour nous entuber. Le deal de la Banque-Diable est simple : contre vil or et argent, ton pays trahiras (façon Nostradamus).

Pour dire la chose, le gouvernement, tous les gouvernements, arrosent les grandes entreprises d’aides publiques, et la commission d’enquête sénatoriale qui bosse actuellement sur le sujet (sans pouvoir aucun) a comptabilisé « 2 200 dispositifs distincts » !

D’audition en audition, les tentatives d’évaluation du coût global n’ont ainsi cessé de fluctuer au gré des périmètres considérés. L’Insee a proposé un premier calcul « plancher » à 70 milliards d’euros en 2023. L’IGF en a proposé un deuxième à 88 milliards d’euros. La direction générale des entreprises un troisième à 150milliards d’euros. D’autres ont encore évoqué 170, 200, voire 250 milliards d’euros. (Le Monde)

À côté de ces cadeaux, on serre la ceinture des Français sur tous les services publics. C’est officiel : la dépense publique doit être réduite. Mais pour les ménages, pas pour les grandes entreprises ! Celles du CAC 40, qui sont liées à la Banque, et qui ne connaissent pas l’inflation, protégées qu’elles sont de ce rongeur vorace...

 

 

L’État dilapide le trésor national, et ne demande pas de comptes à ces grosses boîtes, qui se gavent et lui crachent à la gueule. Sur les trente dernières années, les ménages ont été clairement ponctionnés au profit des multinationales, qui ne se sont pas privées pour licencier à mort ; bonjour la reconnaissance du ventre. Et à mort, c’est à prendre au sens propre comme au sens figuré, car au bout du chômage de masse, il y a la mort sociale, la violence, et les soulèvements.

Le résultat de cette politique infâme, pour ne prendre qu’un exemple, on le voit dans la santé. On parle bien de mort réelle.

 

 

Ceci n’est pas un plaidoyer en faveur de LFI, qui déraille complètement sur le réchauffement, le woke et toutes ces conneries. Mais la situation sociale en France ne peut que déboucher sur de la violence ou sur un authentique fascisme, qui, de manière paradoxale, sauvera la démocratie.

 

Doriot, Mélenchon et l’antifascisme antisémite

 






Alerter

60 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3549328
    Le 3 juillet à 04:39 par Anonyme
    La crise de la représentation, c’est ça

    D’un côté on a des gens affamés, de l’autre on a deux grosses sangsues qui sucent les droits de succession, accompagnés de leurs soupçons d’impôts prélevés sur les revenus, et assaisonnés aux taxes d’habitation et autres joyeusetés gastronomiques.
    Mmmh toutes ces gabelles en entrée, plat, dessert ; ça doit être bon tout ça.
    J’aimerais bien les rencontrer dans la vraie vie ces députes.
    On les rencontre où dans la vraie vie, ces gens ?

     

    Répondre à ce message

  • #3549336
    Le 3 juillet à 05:36 par Figaro68
    La crise de la représentation, c’est ça

    La photo est une belle allégorie de l’obésité de l’Administration du pays !

    6-7 millions de fonctionnaires actifs et 6 millions de fonctionnaires retraités ! Pour être exact, il faudrait dire "ponctionnaire" ! L’Allemagne en nourrit beaucoup moins (4,5) pour une population plus importante (83)... la proportion (vs population) est respectivement de 9,40% et 5,40% ! Est ce que l’Allemagne est moins bien gérée ? On m’avais dit que l’informatique et les ordinateurs allaient réduire le travail !

    Notre malheur vient du fait que les "nommés" par la cleptocratie pour nous faire les poches, sont tous des fonctionnaires... Il faudra aussi supprimer le pantouflage !

    Bayrou n’a jamais bossé de sa vie et l’autre a été vétérinaire pendant 14 ans depuis il vit aux frais de la princesse et coule une vie royale dans son fauteuil dispendieux au Palais du Luxembourg pour sa 5ème mandature. Il a vendu son âme pour durer... allez vérifier.

    Le plus drôle est que ces deux parasites septuagénaires sont des passionnés de chevaux ! On les plains, les chevaux !

    Vive l’ampleur !

     

    Répondre à ce message

  • #3549337
    Le 3 juillet à 05:42 par Pamfli
    La crise de la représentation, c’est ça

    « Il sait désormais qu’il va tomber » : François Bayrou prépare sa sortie « par la grande porte » - Article du Pharisien.
    Par la petite ça coince : "Ils sont lourds" - Céline.

     

    Répondre à ce message

    • #3549374
      Le 3 juillet à 07:50 par ah ah
      La crise de la représentation, c’est ça

      L’ENA en produit chaque année des comme lui, il sera remplacé, il en va de la survie du Temple !
      Mais on ne sait pourquoi, savoir qu’il pourrait dégager constitue un espoir sur les mougeons suiveurs bouffeurs de chips... (je ne parle pas de vous, je parle du Merdier !)

       
  • #3549351
    Le 3 juillet à 06:49 par DIXI
    La crise de la représentation, c’est ça

    Deux porcs et rien dans le cigare ! l’ image de l’ élite Française

     

    Répondre à ce message

  • #3549357
    Le 3 juillet à 07:10 par JL29
    La crise de la représentation, c’est ça

    Gouverner un pays, ce n’est pas seulement le diriger en promulguant de nouvelles lois, c’est aussi être exemplaire dans son comportement de tous les jours, je n’ai pas du tout l’impression que Bayrou et Larcher font le boulot, quelle honte pour la France !

     

    Répondre à ce message

  • #3549364
    Le 3 juillet à 07:26 par marksus
    La crise de la représentation, c’est ça

    Perso, je reste convaincu de ce que j’ai décidé en classe de terminale, quand on nous enseignait encore la "philo" : seul le marxisme-léninisme peut empêcher l’home de s’auto-détruire ! Il faut juste que TOUTE la population soit instruite de ce mode de production et s’y plie !
    Tous les maux de la Terre sont causés par la cupidité et l’individualisme, alors que l’homme ne peut vivre seul.

     

    Répondre à ce message

  • #3549407
    Le 3 juillet à 09:30 par Palm Beach Post : "Cult !"
    La crise de la représentation, c’est ça

    bayrou, c’est vraiment le fond de chiottes

    la zone

    naze, complet

    les autres sont aussi des escrocs

    regarde Chirac, par exemple,
    là, t’as de la formule 1
    mais lui, il n’a aucun charisme

    je ne sais pas ce qu’il fout là

     

    Répondre à ce message

  • #3549408
    Le 3 juillet à 09:34 par Palm Beach Post : "Cult !"
    La crise de la représentation, c’est ça

    méluche, il fait de l’agitation

    mais personne n’y croit

    c’est rigolo 2 secondes
    mais 2 secondes, c’est déjà trop

     

    Répondre à ce message

  • #3549433
    Le 3 juillet à 11:36 par Jopal
    La crise de la représentation, c’est ça

    Mais à quoi sert le siège éjectable de l’avion de chasse en ce moment là ?

     

    Répondre à ce message

    • #3549466
      Le 3 juillet à 13:29 par bah ouais
      La crise de la représentation, c’est ça

      C’est son dentier qui va être éjecté. Celui-ci sera entendu par les services agréés ! Affaire Bétharram, il claque déjà des dents

       
  • #3549459
    Le 3 juillet à 13:02 par Chibreman
    La crise de la représentation, c’est ça

    Grossier montage sur la photo d’en haut...le gros Larcher est bien plus obèse que ça !
    _ ;-)

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents