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La gauche, qui utilise la violence antifa, manifeste contre les violences policières

« Darmanin et les violences policières », ça sonne comme un nom de groupe de rock. C’est vrai que ça tabasse pas mal, au ministère de l’Intérieur, surtout contre les Gilets jaunes. Moins contre les racailles, car la gauche antiraciste veille (au grain électoral) : en même temps, la violence, ça vous soude une résistance.

 

Le problème avec la NUPES, c’est qu’elle n’arrête pas de s’entretuer, pas besoin de bavures policières pour ça : au moment où la gauche tente ce 23 septembre 2023 une fusion autour du marronnier du bad cop, voilà que le coco-natio Roussel lâche le groupe. Aussitôt, il passe pour un facho.

 

 

La veille de la manif, Panot veut abroger le « permis de tuer » que Cazeneuve aurait établi. Ah, si la gauche s’était autant indignée pour les milliers de blessés graves des manifs anti-oligarchiques de 2018-2019, on n’en serait peut-être pas là. Mais comme il y avait des natios parmi les manifestants, et même des royalistes, la gauche a préféré rester à la maison, et attendre de manifester – inutilement – contre une réforme des retraites qui de toute façon, à coups de 49-3, passait. Trahison et stérilité politiques, tout un programme...

Face à la gauche antiflics, la police de Darmanin serre les rangs, et se permet même de provoquer. Voici ce qu’écrit la préfecture de police de Paris :

Un arrêté préfectoral (n°2023-01120) autorise la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de drones dans le cadre de la manifestation du 23 septembre 2023.

 

Darmanin, comme il se doit, soigne son image chez les FDO :

 

 

La réconciliation de la gauche avec sa police n’est pas pour demain. Manuel Valls avait essayé, mais il est complètement parti en cacahuète en s’attaquant à Soral et Dieudonné. Ça lui a coûté la présidence... que le CRIF lui avait sans doute promise. La leçon ? Quand on veut incarner l’autorité, on ne doit pas se comporter comme une carpette, ça fait désordre.

Le problème de cette gauche, c’est qu’elle finit par défendre, dans son mix antiraciste, des racailles contre la police. On pense à Théo Luhaka et sa famille d’escrocs, ou à Adama Traoré, avec ses frères repris de justice. Et ça, ça ne peut pas être populaire : LFI perd autant de voix dans la France périphérique (qui a quitté les banlieues) qu’elle en gagne dans les quartiers.

C’est pour ça que le député LFI-CGT Thomas Portes, pour ne prendre que celui-là, est illisible pour le peuple français quand il écrit :

« La manifestation n’est pas contre la police. En revanche c’est une manifestation contre les violences policières et le racisme systémique qui gangrène cette institution. »

L’avocat Pierre Gentillet a raison de rappeler la violence antifa et son authentique racisme antiflic, dont la gauche ne parle jamais :

 

 

Pour conclure, nous dirons que la violence de gauche est admise, car elle descend de la Révolution, qui fonde la gauche française. La violence de droite (ou nationaliste) rappelant les heures sombres, elle est dénoncée par le Système, qui montre ainsi sa couleur.

Allo ? La gauche ?

 






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