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"La société du spectacle" : éclaircissements sur un concept galvaudé

Conférence de Patrick Marcolini donnée à la Bibliothèque nationale de France le 13 avril 2013 et consacrée au concept de « spectacle » de Guy Debord et des situationnistes, qui a été source de nombreuses interprétations erronées ou très partielles :

 

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15 Commentaires

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  • #1788659

    Je l’avais déjà vu, mais merci quand même.
    En passant, je vous recommande le chaîne Youtube ’’La lucarne et la Nuit’’, qui compile une quantité assez hallucinante de conférences, émissions radios, etc, sur à peu près tous les sujets (Histoire, Philosophie, théologie, j’en passe et des meilleures).
    Voilà le lien :
    https://www.youtube.com/channel/UC5...

     

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  • #1788709

    Très instructif.

    Je fais le voeu d’ER se rapproche encore plus de la ligne des situationnistes dont aujourd’hui Francis Cousin se fait un relais. La pertinence des concepts marxiens sont étonnamment actuels.

     

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  • #1788749
    Le 23 août 2017 à 16:11 par Palm Beach Post : "Cult !"
    "La société du spectacle" : éclaircissements sur un concept galvaudé

    La plupart des gens qui parlent de "société du spectacle" n’ont pas lu le livre, et ne pourraient de toutes façons pas le comprendre : il est écrit en français.

     

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    • #1788949

      J’avais essayé de lire ce bouquin vers l’âge de 20 ans. Je n’ai pas réussi à le finir. Trop complexe !
      Et aujourd’hui quand j’écoute Cousin, je comprend, mais je trouve son discours plutôt barbant avec beaucoup de blabla conceptuel et finalement aucune solution. J’ai dû louper quelque chose...

       
    • Si vous voulez lire Debord, vous pouvez commencer par “les commentaires sur la Société du spectacle”. C’est la suite ’’pratique’’ de “la Société du spectacle”.
      Et pour les amoureux de littérature, son “Panégyrique” en vaut le détour, surtout pour se familiariser avec son ’’spleen radical’’ - qui peut en dérouter certains. C’est le premier ouvrage de Debord par lequel j’ai commencé, et j’ai tout de suite compris que c’était un homme très drôle et extrêmement cultivé.

       
  • #1788780

    La société du spectacle n’a en effet, rien à voir avec un "spectacle" dans le sens premier ou à voir avec l’arrivé des images médiatiques, mais est en réalité un concept phénoménologique. Le spectacle, c’est la vie de tous les jours. C’est le "Matrix" du Capital.

    Je ne sais plus si c’est dans les "commentaires" ou non, mais Debord dit que "le Spectacle est une vision du monde objectivée", vision qui s’est configuré autour de la dictature de la marchandise ou du capital. Les médias ne sont qu’une "loupe" très localisée, ou une caricature, de ce Spectacle.
    Une autre manifestation du Spectacle sont les grandes villes, et surtout les banlieues, ou la froideur et la géométrie attestent de la violence du capital, et configurent notre rapport au monde, vidé de son humanité.

    On peut dire que tout ce que décrit Francis Cousin (l’immanence de la dictature du capital qui reconfigure notre rapport à l’autre et au monde), c’est le Spectacle.

     

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    • Le problème c’est que ce tu expliques très justement est déjà écrit dans le bouquin de Debord, qui n’est pas vraiment très épais, qui coûte pas vraiment très cher et qui est facile à trouver ; alors pourquoi donc n’est-il pas lu ?
      On va me rétorquer que le vocabulaire et les formules utilisées par Debord seraient complexe et difficiles à comprendre mais, j’ai envie de dire, si on est pas capable de faire l’effort de lire un livre aussi important et aussi court alors je ne sais plus quoi dire...l’imposture du terrorisme est parfaitement démontrée dans "Commentaires sur la société du spectacle" mais, le problème, c’est que les impatients qui vont le lire en croyant trouver du Panamza étalé sur 200 pages risquent d’être déçus ; Debord s’attaque au concept même du terrorisme et, bien sûr, des mécanismes aussi tordus ne peuvent pas s’expliquer de manière simple.

       
  • #1788858

    Avec l’effondrement de la finance il faudra réagir.
    1/ La ferme des enfants qui se situe dans le département de l’Ardèche, peut inciter à la réflexion - le projet a été monté par la fille de Pierre Rabbi - Ils ont leur école et cultivent leurs légumes.
    2/ Le JEU (Jardin d’Echanges Universel) fonctionne dans certains départements.
    3/ Les vidéos de Ghis (Ghislaine Lanctot) sont intéressantes et montrent également une autre façon de vivre.
    J’aimerai rencontrer des gens pour développer un projet participatif dans le sud de la France (Var ou Vaucluse)

     

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    • Merci de parler du JEU (Jardin d’Echange Universel), le moyen d’echanger le plus simple, pratique et conscient. Tout le monde qui comprend l’arnaque du système bancaire et monétaires devrait utiliser le JEU et le développer autour de lui. C’est un outil crucial pour retrouver sa souveraineté individuelle et financière. D’autant plus que le JEU est sans frontière, il est pratiqué dans 11 pays.

      Et Ghis (Ghislaine Lanctot ) est aussi incontournable pour vivre autrement en sortant de la matrice.

       
  • #1788991

    Conférence importante, à voir absolument si on est familier avec l’incroyable actualité de l’angle philo-analytique situationniste radical (cf. le très pertinent Francis Cousin).

     

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  • #1789370
    Le 24 août 2017 à 18:48 par réGénération
    "La société du spectacle" : éclaircissements sur un concept galvaudé

    "La société du spectacle" (Debord, 1967) et "La société de la consommation" (Baudrillard, 1973) sont deux livres importants qu’il faut lire.

    Mais en 1981 sort "Le capitalisme de la séduction" de Clouscard, et là c’est le niveau au-dessus : c’est plus profond et plus complexe, mais paradoxalement plus facile à lire, car c’est très méthodique et pédagogique.

    J’ai hésité trop longtemps à lire ce livre, en fait c’est un incontournable !

     

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  • #1790089

    L ’ ÊTRE (concret) sous domination égotique (abstrait) !

    Guy Debord et le situationnisme : Début du livre " La société du spectacle " , chapitre 1 : " La séparation achevée " : cette séparation est interne à l’humain conditionné (parents-école) au mental ego = je ME pense donc je suis = ego = dualité = séparation d’avec l’ ÊTRE concret par l’ego pathologique d’abstraction ; Guy Debord n’ayant point vu la cause il sera sur le constat de ses effets par ses commentaires .

    Le situationnisme de Guy Debord est une méthode qui consiste à sortir de la vie "moderne" ennuyeuse, morne, (planifié par l’ego) en "construisant" des situations subversives , insolites ; définition de la "situation" : " elle doit avoir une qualité affective intense pour faire des gens des viveurs " très explicite ce terme en effet il s’agit en somme d’une façon de sortir de la vie ordinaire, ennuyeuse, planifié égotique-ment (pathologie d’abstraction égotique) pour se sentir libre .

    En somme Guy Debord avec son " Situationnisme " cherche à résoudre le conflit de l’ ÊTRE (Cœur) prisonnier de l’ego sans pouvoir le nommé précisément faute de l’avoir vu ; il cherchera à sortir de l’ennuyeuse planification égotique abstraite qui impose le devoir dans notre quotidien (faisant de nous des mécaniques robotiques pensantes) en construisant des situations affectives insolites, imprévues, subversives et (où) ludiques pour passer du DEVOIR égotique à l’ENVIE sentiment ; du morne au vivant !

    Voici un terme des situationnistes pour définir les gens en situation : " des viveurs ! " mais sans distinguer la vie égotiquement planifié de la vie non planifié de l ÊTRE par le sentiment produit par l’intelligence du coeur (instinct) on reste en dualité prisonnier de l’ego !

    A bas la dictature commerciale légalisé par le droit POSITIF de l’état illégitime d’abstraction pathologique égotique et vive le droit NATUREL de l’intelligence du coeur !

    Cercle de reflection libertaire Naturiens .

     

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