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Deux ans après les élections municipales de mars 2014, que sont devenues les villes gérées par le Front National ? Si Béziers et son maire Robert Ménard – proche du mouvement Bleu Marine – fait souvent parler de lui, que se passe t-il à Hénin-Beaumont ? à Mantes-la-ville ? Le frontisme municipal marque t-il l’enracinement durable du FN au niveau national ?
« Évidemment, la gestion de la ville d’Hénin-Beaumont conduite par Steeve Briois est tout a fait différente de celle d’anciennes mairies FN comme à Vitrolles. Ici, il n’y a pas de provocations », analyse sur notre plateau Arnaud Folch, directeur délégué de la rédaction de Valeurs Actuelles. Il poursuit, « le Front national a réussi dans la totalité des villes qu’il a conquises. Les résultats électoraux plaident pour le FN. Dès lors que les habitants sont satisfaits, cela veut dire que les promesses électorales ont été accomplies ».
« Certes, les résultats électoraux plaident pour le FN. Mais ces mairies ne sont élues que depuis deux ans, qui plus est dans un contexte national qui leur est très favorable. C’est peut être encore un peu tôt pour dire si leur bilan est bon ou non » lui répond Olivier Faye, journaliste en charge de l’extrême droite au Monde. Il rejoint toutefois Arnaud Folch sur l’image qu’Hénin-Beaumont veut donner du FN, celle d’un parti politique assagi : « Steeve Briois est le modèle absolu pour le Front national... »
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