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Le Hezbollah et l’Iran préviennent : "Les frappes américaines en Syrie ne resteront pas impunies"

Les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis sur la Syrie ne resteront pas impunies, préviennent le Hezbollah et Téhéran, deux alliés de Damas qui promettent de riposter si nécessaire en frappant les positions de l’armée américaine.

 

L’état-major opérationnel des alliés de la Syrie, qui regroupe le mouvement chiite libanais Hezbollah et la République islamique d’Iran, a annoncé sa volonté de riposter si nécessaire aux bombardements sur la Syrie de la coalition internationale en frappant les positions des militaires américains.

« Le sang des fils de la Syrie, de l’Armée arabe syrienne et de ses alliés n’est pas bon marché et l’éventualité de frapper leurs positions [celles des États-Unis, ndlr] en Syrie et dans ses alentours est possible à toute heure si nécessaire, compte tenu de l’existence de lance-missiles et d’autres installations militaires », a annoncé l’état-major dans une déclaration.

Et de qualifier les actions de la coalition d’« agression lâche » et de preuve d’« hypocrisie des États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme ».

Les alliés de Damas ont expliqué l’absence de toute riposte jusqu’à présent par leur « maîtrise de soi », tout en soulignant qu’ils ne tarderaient pas à agir si Washington « brûlaient les lignes rouges ».

Mardi, la coalition internationale menée par les États-Unis a effectué des frappes sur les forces progouvernementales syriennes à At-Tanf, dans le sud du pays, tuant deux militaires. Washington a expliqué le bombardement par la « menace que les soldats et leurs matériels de combat représentaient pour la coalition et leurs partenaires ». Une frappe similaire sur les forces progouvernementales avait par ailleurs déjà eu lieu le 18 mai dernier.

Commentant ces frappes, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a pointé que vraisemblablement la coalition avait visé les forces qui cherchaient à empêcher Daech de détruire deux ponts reliant la Syrie et l’Irak. Le vice-chef de la diplomatie Sergueï Riabkov a pour sa part pointé qu’il s’agissait d’une violation du droit international.

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