Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Le Hezbollah opposé à l’extraction de gaz par Israël d’un champ offshore

Après avoir volé les terres palestiniennes, le colonisateur israélien essaye de voler les mers palestiniennes et libanaises, riches en gaz naturel.

 

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que « le Liban fait face à une nouvelle étape en ce qui concerne ses frontières maritimes », soulignant « la nécessité que cette question se transforme en un enjeu national majeur ».

 

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a souligné que « le Liban connait une nouvelle phase, qui s’est traduite par ce qui s’est passé au cours de ces derniers jours, et par l’arrivée du navire grecque, avec à son bord une plate-forme flottante chargée de l’extraction du gaz du champ de Karish, sachant que cet acte est une agression contre le Liban et l’entraîne dans une situation difficile ».

Dans une allocution télévisée, diffusée sur la chaîne satellitaire al-Manar sur les derniers développements politiques, Sayyed Hassan Nasrallah a consacré tout son discours sur la question de l’extraction du gaz et du pétrole, signalant : « En ce qui concerne la délimitation de ses frontières maritimes et ses richesses pétrolières dans sa mer territoriale, le Liban est confronté à un problème qui doit devenir un enjeu national majeur ».

Il a souligné que « la richesse pétrolière et gazière dans les eaux libanaises est inestimable, c’est pourquoi nous l’avions appelé le trésor proche, cette richesse est la propriété de tout le peuple libanais, mieux encore c’est le seul espoir qui reste pour sauver le Liban de l’effondrement ».

Son éminence a insisté sur la nécessité de « se fixer pour objectif de protéger l’extraction de notre pétrole et de notre gaz et de l’exploiter dans l’intérêt du peuple après son extraction », notant que « dans la région, seuls la Syrie et le Liban sont interdits d’extraction de leur pétrole et de leur gaz  ».

Il a défini trois dangers qui menacent le Liban par cet acte d’agression israélienne :

« Le premier danger de cette violation des frontières maritimes libanaises est le dépouillement d’une très grande partie du Liban, de ses champs et ses richesses pétrolifères, le deuxième danger est que le Liban se voit interdit d’extraire son pétrole, et c’est un problème auquel les Libanais doivent trouver une solution. Et enfin, le troisième danger est de vider les champs gaziers et pétroliers qui s’étendent jusqu’à notre pays », notant que « dans cette affaire, le facteur temps est d’une extrême importance, c’est-à-dire que lorsque le moment viendra pour nous permettre d’extraire, nous ne trouverons peut-être plus rien ».

Il a souligné que « cette question de l’extraction du pétrole et du gaz n’est pas moins importante que la question de la libération de la bande frontalière occupée, voire elle s’en distingue par le fait qu’elle présente des avantages qui devraient constituer un motivation et une incitation à assumer la responsabilité de la part de tous les Libanais. »

Et de poursuivre :

« L’objectif direct devrait être d’empêcher l’ennemi d’extraire du pétrole et du gaz de Karish et d’arrêter toute activité qui est sur le point de commencer ou a déjà commencé dans ce domaine », soulignant que « chaque jour reporté est une perte en termes de pétrole et d’argent pour le peuple libanais. »

Sayyed Hassan Nasrallah a indiqué que « le champ de Karish est situé sur une seule ligne, il est sur une zone contestée et donc ce qui en sera extrait est contesté et illégale », expliquant que « peu importe où le navire s’est arrêté, et où se fera le forage et l’extraction, car le navire peut explorer tout le champ de Karish sous l’eau, même s’il se trouve du côté palestinien ».

Il a noté que « dans cette confrontation, le Liban jouit d’un droit, d’un mobile, d’un besoin vital et d’une force via l’armée et la résistance », notant que « la résistance jouit de la capacité financière, militaire et sécuritaire pour empêcher l’ennemi de l’extraction de pétrole et de gaz du champ de Karish. »

Et il a poursuivi :

« Toutes les mesures de l’ennemi ne peuvent pas protéger la plate-forme flottante ou le processus d’extraction du champ de Karish », indiquant que « toute folie que commettra l’ennemi aura des répercussions non seulement stratégiques mais existentielles, et ce qu’Israël perdra dans cette guerre dont elle nous menace avec, est de loin plus grave que ce peut perdre le Liban ».

Lire son discours entier sur french.almanar.com.lb

 

Comme prévu, sur E&R :

 






Alerter

19 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
Afficher les commentaires précédents