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Il n’y a pas que le drone américain MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) Predator qui inspiré les appareils chinois Yi long et le CH4, présentés l’an passé, à l’occasion du salon aéronautique de Zhuhai. Le RQ-4 Global Hawk aussi.
Comme souvent, c’est pas la blogosphère de défense chinoise que l’on apprend la sortie de nouveaux appareils destinés à l’armée populaire de libération (APL). En l’occurrence, ces derniers, une photographie montrant un drone ressemblant étrangement au RQ-4 Global Hawk, un drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance) développé par le constructeur américain General Atomics a été diffusée ces derniers jours.
En fait, il s’agirait d’un appareil inspiré d’un autre drone chinois, le Soar Dragon, lui même ressemblant au Global Hawk américain. La différence est que le nouvel engin – dont on ignore encore le nom – semble présenter des dimensions plus réduites, ce qui laisserait à penser qu’il entrerait dans la classe des drones MALE.
Ces similarités ne sont guère surprenante quand on sait que l’espionnage chinois se concentre surtout sur la technologie des drones. Comme le rapporte le dernier numéro de DSI, depuis 2011, aux États-Unis, sur les 261 intrusions et attaques découvertes et attribuées aux pirates informatiques de l’Empire du Milieu, 123 visaient les responsables d’entreprises de ce secteur.
Le secteur des drones semble être une priorité pour les autorités chinoises. Ainsi, il est question d’établir une base industrielle spéciale pour le développement de ce type d’appareils dans le district de Daxing, au sud de Pékin. Il s’agirait "d’intégrer tous les maillons de la chaîne industrielle", c’est à dire de la recherche/développement à la fabrication et la commercialisation, en passant par les essais en vol et le service après-vente.
Le chiffre d’affaires attendu de ce centre devrait être de 1,6 milliard de dollars en 2015, l’objectif étant quasiment de le tripler d’ici 2020.
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