C’est la moisson traditionnelle du 1er janvier : chaque début d’année, même difficile, le pouvoir récompense les méritants. Non, attendez, pas les infirmières et les pompiers, oui, ceux-là mêmes qui subi l’ignoble chantage vaccin ou emploi, mais les moyens et grands de ce monde, ceux qu’on appelle les personnalités, plus évidemment tous ces bons fonctionnaires de la machine d’État qui sert de plus en plus l’oligarchie et de moins en moins les Français.

En ce beau mois de janvier 2022, deux personnalités, pourtant pas très aimées des Français, et c’est rien de le dire, ont été distinguées par la générosité présidentielle : le président du Conseil scientifique, le rutilant Jean-François Delfraissy, dont on se demande comment, dans un tel état, il a pu passer l’hiver, et l’ex-ministre de la Santé, ou du Big Pharma, au choix, Agnès Buzyn, qui a fui en Suisse et dans les instances mondialistes après son forfait.

Son forfait ? Avoir interdit le protocole de soin Raoult en particulier, et tout protocole de soin autre que la future vaccination en général. On a vu le résultat. Surtout dans les Ehpad et les services de réanimation : des milliers de Français ont dû attendre que leur état se dégrade pour être pris en charge par un hôpital qui n’en pouvait logiquement plus. Pour beaucoup, il était trop tard. Le Pr Perronne a parlé de 25 000 morts surnuméraires.

On se fout complètement, comme la plupart des Français, des grades (chevaliers, officiers, commandeurs, grands officiers et grand’croix) et des montées en grades qui ne veulent plus rien dire, par exemple Delfraissy qui passe d’officier à commandeur de la Légion d’honneur, ce qui n’a aucun sens dans un pays où les principes de la méritocratie sont bafoués quotidiennement par les autorités. Si le Napoléon de 1802 voyait ça...

Bonus : le courage de Delfraissy