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Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

Contraintes de réserver 40% de leurs playlists à des chansons francophones, plusieurs radios souhaitent un assouplissement de cette règle pour faire face à la baisse de la production

Plusieurs radios privées ont appelé mardi à réduire les quotas de diffusion de chansons francophones qui leur sont imposés.

"Alors que la source de production francophone se tarit incontestablement au fil des années, les radios sont toujours soumises aux mêmes quotas de diffusion de chansons francophones, selon les fondements d’une loi de 1994", affirment les stations privées dans un communiqué commun.

242 albums francophones en 2014

Les quotas imposent aux radios de diffuser 40% de chansons d’expression francophone. Or, selon le dernier rapport de l’Observatoire de la musique, la production de chansons francophones a chuté de 51,4% en 2014.

"Seuls 242 albums francophones ont été commercialisés en 2014, contre 718 en 2003", selon les radios privées. Face à une "équation devenue impossible", elles demandent un "assouplissement des contraintes réglementaires disproportionnées qui pèsent" sur elles.

Cette revendication émane des radios des groupes NRJ, Lagardère et RTL, ainsi que du Sirti (Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes), qui rassemble quelque 150 radios locales, régionales et thématiques indépendantes.

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30 Commentaires

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  • #1219850
    Le 2 juillet 2015 à 17:58 par The Shoavengers
    Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

    Aucune importance.
    90% de ce que les gens écoutent de "français" est américanisé. Le reste c’est Raphaël, Zaz, Benjamin Biolay, Emmanuel Moire ou Charlotte Gainsbourg.
    On n’a plus rien à dire ni à créer en France. On ne revient pas en arrière. L’exception culturelle n’aura fait que retarder à peine le phénomène.

     

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    • #1219911

      j’aimerai bien entendre une radio diffusée Soviet Suprem, y’a plein de groupes francophones qui sont excellant

       
    • #1219928

      Oui et non. Un pays comme la France a de la ressource. J’écoutais Poom, « De la vitesse à l’ivresse ». Tout nouveau, très beau, si français pour le coup. Et le groupe Paradis : il fait une house digérée par la culture française, de la francophone assumée qui n’a même pas besoin d’être militante. S’il y a de la diffusion et un public, pas de raison... Mais si on sucre les 40 % de franco à la radio, aïe, aïe, aïe...

       
  • #1219932
    Le 2 juillet 2015 à 19:22 par Mojo Risin
    Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

    Les radios commerciales- donc connues - sont sanctionnées dès qu’elles ne respectent pas la loi des quotas. A côté, des milliers de radios associatives totalement à genoux face au pouvoir politique (subventions, travail aidé etc.) ne sont absolument jamais contrôlées. Il doit y en avoir très peu qui respectent l’obligation d’enregistrer leurs programmes et de le conserver quelques semaines.

     

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  • #1220082
    Le 2 juillet 2015 à 22:12 par Antoine
    Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

    Je me souviens de cette loi Toubon qui à l’époque m’avais profondement fait gerber, je n’avais d’yeux que pour le rock anglo-saxon, de quel droit ce crâne d’oeuf vient-il s’immiscer dans mes playlists ? Cette loi a acceleré l’emmergence du rap, et conforté les revenus de la même petite clique d’artistes, bonjour la créativité !
    Ah lala la fausse bonne idée nationaliste !

     

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  • #1220084
    Le 2 juillet 2015 à 22:13 par Jojo l’Afreux
    Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

    La guerre culturelle continue.
    Avec les productions du Québec et d’Afrique Francophone, on a largement de quoi faire. Ces messieurs ne veulent juste pas le faire parce qu’ils sont mondialistes et/ou actionnariés par du capital anglo-saxon. C’est un peu comme présenter des chansons de grande qualité culturelle à l’Eurovision comme la fameuse "moustache", ça n’est possible que parce qu’il y a une volonté réelle.
    J’ajouterai que d’une façon ou d’une autre (subvention étatique ou pub qui fait augmenter le prix de produits), je finance les radios même si je les écoutes jamais, alors j’aime autant que l’argent aille à l’Afrique francophone ou à des bousiers Français qu’à nos amis d’outre-Atlantique.

     

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  • #1220100

    Rien d’étonnant. Les "élites" du privé qui détruisent la France etctoutes ses singularités répondent à un Grand Plan pensé et orchestré par les puissants de l’ombre qui, depuis des décennies déjà, veulent détruire la totalité des vieilles nations d’Europe.
    Pour cela on élimine par la ringardisation la langue nationale au profit du globish qui entend devenir la "novlangue" orwellienne de la mondialisation.
    A nous de nous lever et de combattre.

     

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  • #1220169

    Il est interessant de savoir qu’en Allemagne du tout de suite de l’ apres guerre, les yankees faisaient jouer leur musique desossee partout avec des orchestres militaires, dont le but etait de changer et la conception musicale en general et les chants traditionels de la-bas et bien sur la musique et les chants militaires. A l’epoque le plus connu de ces orchestres etait celui de Glenn MIller ...
    Visiblement la methode a ensuite ete etendue a toute la partie conquise du continent et occupee depuis par l’US-Army. et l’OTAN.

     

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  • #1220205

    J’admire l’hypocrisie dont font preuve les représentants de ces radios privées. Quand on est de la partie, j’en fus, on sait que les radios touchent des commissions pour diffuser ce que leur imposent les boites de promo et ces dernières sont payées par les maisons de disques pour promouvoir des créations récentes. Résultat, les DJs passent de la merde en boucle pour gagner leur vie et transmettent aux jeunes générations le message que seuls les tubes récents sont cools. Tout ce qui a plus d’un an (sous-entendu ce pour quoi ils ne touchent plus de commissions) est décrit comme ringard.

    C’est un phénomène purement commercial. Par conséquent s’il y a moins de nouveautés françaises dans les magasins de disques mais que le quota reste à 40%, c’est une perte sèche pour les radios. Seulement voilà, au lieu de dire la vérité au grand jour, ils déclarent que "l’équation est devenue impossible" sans en expliquer les raisons.

    En réalité la production musicale française est énorme, à condition de piocher dans ce qui a plus d’un an de bacs. Il suffirait d’ouvrir un peu ses horizons et de remplacer le commercial par le culturel. Pour celà il faudrait aussi reprogrammer les goûts de la jeunesse, ce qui ne serait pas un mal d’un point de vue culturel.

    On critique beaucoup les Etats-Unis mais il faut savoir que là-bas il existe des centaines, voire des milliers de radios qui ne passent QUE de la musique dite ringarde : oldies, country, western, soul, rythm’n blues, reggae, pop des années 80, j’en passe et des meilleures. Et il y a des auditeurs qui n’écoutent QUE ça à longueur de journée (j’en faisais partie).

    Certes, ces radios ne sont pas gérées par des DJs vendus aux maisons de disques mais par de véritables passionnés de la musique. Du coup on y entend beaucoup moins de publicité, pratiquement pas en fait, très peu de niouzes voire pas du tout, mais beaucoup de musique et parfois des commentaires de vrais connaisseurs.

    Franchement, avec l’ensemble de la production musicale francophone gravée sur disque, il y a largement de quoi imiter le modèle américain et ré-éduquer un public qui préfère écouter de la merde en boite sous prétexte qu’elle est du jour. Honte aux radios privées, honte aux DJs corrompus et mes condoléances aux jeunes victimes de la mode qui trouvent Brel ringard, pour ne citer qu’un seul exemple.

     

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    • #1220563
      Le Juillet 2015 à 15:47 par Mojo Risin
      Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

      Description intéressante. Les radios commerciales (et les maisons de disques) effectivement creusent leur propre tombe. Mais attention, les radios associatives, très branchées, musicales, curieuses, ouvertes etc. ne valent souvent pas mieux. Mais pour des raisons très différentes. La plupart ne sont que des robinets à musique (tous les styles sont diffusés) et des relais médiatiques locaux pour les "gentils" : leurs potes associatifs subventionnés qui constituent la scène locale (mélange d’artistes-intermittents, d’assos éthiques et solidaires, de pôles culturels variés, théâtre, location de locaux de répète etc. sans parler de tous les guignols de la ré-insertion, de l’éducation populaire, de l’action culturelle...)

      Comme d’habitude, en France, on donne dans le "mixte" : les réseaux commerciaux abrutissants (bon pour les actionnaires), les réseaux associatifs (bon pour les politiques). En dehors de ces deux tendances : point de salut.

       
  • #1220250

    C’est la guerre, c’est la crise, y à plus de pétrole !
    Mais on passe son temps à chanter et on tond sa pelouse.

     

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  • #1220268
    Le 3 juillet 2015 à 08:26 par mik ezdanitoff
    Les radios privées veulent diffuser moins de daubes francophones

    Désolé,pour ma part je n’ai jamais rien écouté en français car je n’aime pas la variété.Sa niaiserie m’exaspère.
    Il y avait Led Zeppelin en Angleterre quand la France était folle de Claude François.
    Ce n’est pas "la langue"qui détermine la qualité de la musique à ce que je sache.

     

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    • #1221385

      J’aime tout autant le hard-rock de Led Zeppelin, que la disco / motown-aseptisée de Claude François. Tout dépend des circonstances et des occasions. Pas sur que tout le monde fasse une farandole sur "Black Dog" ou "Communication Breakdown" à la fête du village. Tu vois ce que je veux dire ?

       
  • #1220319

    il y a beaucoup beaucoup beaucoup plus de 240 albums qui sortent par an ! peut-être qu’il faut aller chercher chez les artistes moins connus, la musique n’est pas un business ! tout ne s’achète pas ma bonne dame !

     

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