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Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

La Mafia des démocraties est une anthologie de textes écrits par Maurice Bardèche entre 1953 et 1982 dans la revue Défense de l’Occident. Ses développements sur les élections parlementaires, les guerres d’Algérie et du Vietnam, l’émergence du Maoïsme, la construction européenne, le chômage ou encore l’enseignement sont autant d’occasions pour lui de réaliser l’autopsie des démocraties libérales.

 

Pour Bardèche, la démocratie n’est finalement que le règne de l’argent et le paravent des puissances financières et oligarchiques. Ses institutions et ses corps intermédiaires tels que les parlements, élections, partis politiques, médias et autres syndicats ne sont que les artifices du pouvoir parasitaire de l’oligarchie financière. La société du spectacle libérale crée les subterfuges qui lui permettent de se reproduire en anesthésiant les ambitions radicales du peuple et de sa figure essentielle – le travailleur – apogée du producteur sédentaire qu’il oppose aux élites parasites.

Plus qu’un simple système politique, la démocratie est selon Bardèche un des symptômes de l’Europe malade et vaincue post-1945. Elle est l’expression de son impuissance et de son renoncement à l’Histoire. Elle incarne la fin de toutes les valeurs viriles, civiques et héroïques – les valeurs antiques pourrions-nous dire. La démocratie ne se fonde que sur l’individualisme et le nombre dictateur. Alors que la civilisation européenne n’est qu’esprit et courage, la démocratie libérale s’appuie sur les instincts grégaires et le bas-ventre. Elle est la victoire de la médiocrité des masses contre l’esprit d’élite européen et le moteur d’un grand projet de déclassement anthropologique.

Maurice Bardèche exhorte les forces nationalistes à prendre la gauche institutionnelle, paravent comme un autre des forces oligarchiques, par sa gauche, c’est-à-dire sur le terrain économico-social. L’homme de gauche doit être démasqué en tant que faquin protecteur des vraies parasites oligarchiques qu’il ne pointe jamais du doigt. Les forces nationalistes doivent entendre les revendications sociales du peuple et l’amener à désigner ses véritables ennemis. Ses articles sont l’occasion d’une critique farouche du communisme, autant dans ses aspects théoriques que dans ses réalisations pratiques. Ainsi, Bardèche affirme une certaine autonomie des idées par rapport aux développements des forces économico-productives. Il critique également l’hypocrisie du monde soviétique qui, malgré son abolition de la propriété privée, n’a pas aboli les différences de classes.

Ses développements permettent ainsi d’ébaucher un syncrétisme entre une certaine lutte des classes et un sain nationalisme, le second permettant au peuple de gagner la première. Il affirme donc, dans la lignée d’une certaine tradition fasciste, le nationalisme en tant que principale force révolutionnaire contre la puissance du capital et de l’argent. La victoire de la gauche du travail par la droite des valeurs.

Maurice Bardèche appelle dans ses différents articles à la création d’un « ordre nouveau », d’un grand renversement qui sera la renaissance de l’Europe. Cette révolution nationaliste d’ampleur continentale devra permettre aux peuples européens « d’échapper à la fois à l’abrutissement et au pillage qu’organisent les démocraties et à la servitude du communisme totalitaire ». La mort des démocraties libérales et des dictatures socialistes sera la fin de l’économisme totalitaire et le retour de l’Européen véritable. Les bellatores et les laboratores chevaucheront de nouveau l’histoire en lieu et place de l’usurier et du marchand.

Ainsi, les textes de Bardèche, écrits pour certains il y a de cela 80 ans, se révèlent par bien des aspects prophétiques et d’une actualité brûlante. Ses visions, écrites dans un français littéraire fulgurant, décrivaient l’Occident collectif contemporain. Maurice Bardèche dénonçait déjà son hypocrisie, sa moraline et son droit-de-l’hommisme hypocrite en tant que cache-sexes de ses volontés hégémoniques et impérialistes. La Mafia des démocraties est un livre de combat contre l’empire du mensonge.

Hugo Bruno pour Kontre Kulture

 

Retrouvez La Mafia des démocratie de Maurice Bardèche
en exclusivité chez Kontre Kulture

 

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  • #3240507
    Le 4 septembre 2023 à 13:21 par JLT
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    L’Europe vaincue post 45 / la démocratie n’est finalement que le règne de l’argent et le paravent des puissances financières et oligarchiques / : les vainqueurs , une fois de plus , ont eu raison des pays européens et les ont vassalisés du point de vue militaire ( OTAN ) , économique , politique , et societal ; avec en plus une structure supra nationale à leur service qu’est la commission de l’Europe .
    ( un seul chef d’état européen a tenté de réfréner cette ingérence , cela a duré 10 ans , « ils « l’ont limogé avec l’aide de leurs collabos autochtones ,avec 68 , et depuis , tout est rentré dans leur ordre . )

     

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    • #3240554
      Le Septembre 2023 à 14:54 par Christophe
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      "un seul chef d’état européen a tenté de réfréner cette ingérence , cela a duré 10 ans"

      C’est tout à fait exact et ce qui est paradoxal, c’est que celui qui a le plus dénoncé De Gaule, qui est à mes yeux Jean-Marie LE PEN, est celui qui a opposé la résistance la plus dure et sévère à l’égard de ce même système démoniaque. OK pour la colonisation, "je vous ai compris", la politique de De Gaule a entraîné beaucoup souffrance (et cela dans les deux camps, musulman comme Européen), et en cela je suis d’accord avec LE PEN, mais sinon ces deux personnages ont toujours étés très proches sur beaucoup de sujets, et SURTOUT ils ont toujours très attachés au patriotisme, c’est-à-dire un amour de la patrie chevillée au corps, avec la volonté ferme et résolue de l’enseigner dès le plus jeune âge aux futures générations.

      J’ai adoré votre commentaire...

       
  • #3240509
    Le 4 septembre 2023 à 13:26 par Christophe
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    La démocratie c’est faire croire aux masses qu’il existe plusieurs vérités, c’est ce qu’ils apprennent dans leurs loges maçonniques : "c’est MA vérité". Or il n’y qu’une seule vérité et je m’en ai marre d’entendre à tort et à travers "c’est MON opinion et je t’emmerde", rien à foutre de ton opinion, seule la vérité compte à mes yeux et comme le rappelait souvent Soral, "quand on cherche la vérité, on la trouve !".

    Et à force de la rechercher, je dois dire que c’est probablement pour ça que j’ai perdu une partie de mes cheveux. A force de la dénicher autant que faire se peut, ce que je retiens, c’est que j’aurai au final BEAUCOUP pleurer, et cela principalement à force de m’intéresser de près aux réseaux pédo-criminels d’élites, c’est-à-dire l’horreur absolue cachée aux yeux de la populace bête et aveugle, laquelle aura laissé tranquillement les atrocités de ces salauds se développer sur notre propre sol. "Qui ne dit mot consent", rien n’est plus vrai que ça et je suis désolé mais eux aussi auront des comptes à rendre là-haut, c’est scandaleux de fermer les yeux sur des sujets aussi sérieux !!

     

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    • #3240878
      Le Septembre 2023 à 07:42 par anonyme
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      "Qui ne dit mot consent", c’est la devise des abstentionnistes !

       
    • #3241142
      Le Septembre 2023 à 15:11 par Vache limousine
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      @anonyme : Pour répondre à ta remarque, on peut tout aussi bien dire que participer à une arnaque ; c’est être complice de cette arnaque. Que l’on triche lorsqu’on joue avec un dé pipé ou bien encore que jouer, c’est participer.
      Au lieu de voter, le peuple pourrait tout simplement exprimer sa voix en expliquant : "Qui de nous deux, brise l’autre ? On sait déjà ce que ça nous coute de le dire.
      Alors voter pour qui ? toujours les mêmes ?
      Il sont où les "Bardèche" en politique aujourd’hui ? Regarde bien au lieu de nous dire que tous se passe par les urnes.

       
    • #3241383
      Le Septembre 2023 à 05:32 par anonyme
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      @ Vache limousine.
      Mais quand allez-vous comprendre que s’abstenir c’est déléguer son pouvoir à ceux qui votent ! Tout le monde à compris de travers l’expression "les burnes et pas les urnes " ! On peut très bien utiliser les deux !

       
    • #3241560
      Le Septembre 2023 à 13:58 par Vache Limousine
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      @anonyme : Et depuis quand le vote est un pouvoir ? Un pouvoir pour qui ?
      Vous comprendrez très bien qu’utiliser les deux, c’est délibérément abandonner sa véritable force pour la remettre dans les main des pires professionnels de la politique politicienne.
      Officialiser la candidature d’un Roi ou d’un Soral, et je revoterai.
      .

       
  • #3240515
    Le 4 septembre 2023 à 13:35 par TonioP
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Merci à Kontre-Kulture de ré-éditer Bardèche et en particulier pour cette anthologie.
    En effet, j’ai lu plusieurs livres de M. Bardèche avant qu’ils ne soient publiés chez K-K, mais je n’avais jamais eu l’occasion de lire ses articles parus dans Défense de l’Occident.

    Et merci à Hugo Bruno pour son recensement de l’ouvrage qui m’a donné très envie de l’acquérir et de le lire au plus vite.

     

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  • #3240530
    Le 4 septembre 2023 à 14:06 par Ezra
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Je ne vois pas du tout de qui on parle...

     

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  • #3240563
    Le 4 septembre 2023 à 15:02 par lol
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Bravo, mais ce qu’il explique debout, n’importe qui d’un peu raisonnable peut en faire autant assis...Et quant on a bien compris cela, l’on sait également comment se comporter dans cette bauge, pourquoi et avec qui.

     

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  • #3240593
    Le 4 septembre 2023 à 15:43 par Marcellus
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Tout ce que Bardeche a pu dire entre 53 et 82 Celine l avait déjà dit avant la 2 GM et dans un style autrement percutant .

     

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    • #3240832

      Oui mais Céline, il est hors catégorie, faut laisser un peu de visibilité aux autres quand même. Mais évidemment qu’il y a tout dans l’œuvre de Céline. C’est presque un lieu commun de le dire.

       
    • #3240864
      Le Septembre 2023 à 06:50 par Mik Ezdanitoff
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      Percutant, c’est un point de vue. Plus vulgaire selon moi. Pas pour rien que Jünger, par exemple, n’aimait pas Céline. Le verbe de Bardèche, qui était agrégé de lettres, est autrement plus noble, il n’a pas besoin d’en faire "trop", et son style est d’un jouissif absolu. "Sparte et les Sudistes", que j’ai eu via KK, en est le meilleur exemple.

       
    • #3241145
      Le Septembre 2023 à 15:13 par observateur
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      Céline a parlé AVANT la catastrophe, Bardèche a parlé APRES la catastrophe .

       
  • #3240731
    Le 4 septembre 2023 à 19:45 par Le Corbeau et le Renard
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    intéressant point-de-vue, mais que je ne partage pas (mais le libre-débat intégral est essentiel aux hommes virils). Je pense que l’Europe post-1945 n’est, précisément, plus démocratique. Elle est objectivement passée sous domination impériale (soviétique à l’est et américaine à l’ouest). S’il y a eu un moment de "démocratie bourgeoise" en France, c’est typiquement la Belle Epoque (1871-1914) et c’est une apogée de notre nation, et de l’Occident en général, à tous points-de-vue.

    Evidemment que la démocratie est le paravent des forces de l’argent. Mais toute formation sociale est la cristalisation d’un rapport de production. L’Ancien Régime était la cristalisation du rapport de production féodal puis absolutiste classique. Ca n’avait rien d’un âge "héroïque". Les propriétaires du capital (foncier) y jouissaient au contraire d’une tyrannie institutionnalisée sur la société, et d’une puissance bien plus étendue sur les gens et les esprits. Les masses productives étaient totalement aliénées, y compris au plan civique, et ne pouvaient transmettre leur héritage. Le fisc, les droits banaux, les corvées et la mainmorte écrasaient 95% de la population, le reste se distribuant entre clergé et noblesse (et parmi eux, seule la très mince élite bénéficiait d’une vie confortable et chevaleresque).

    Curieusement, Bardèche préfigure un peu les thèses de Fukuyama et Kojève, qui reprennent la théorie nietzschéenne du "dernier homme", une sorte de larve oclocratique vouée à ses bas instincts et à la consommation la plus médiocre, et que seule une élite virilo-scientifique pourrait régir. Mais c’est la pensée des fachos de Davos (qui se prend pour cette élite darwinienne).

    Pour ma part, sur ce point, je reste ferme catholique roman et totalement opposé aux fascismes (de droite ou de gauche). L’erreur fondamentale provient de la pureté déçue : déçu par le monde, l’esprit fasciste veut le "purifier", le "régir" ou le "régénérer". Or, le monde est tel qu’il est, imparfait dans le bien comme dans le mal. Il n’y a pas de déception à avoir (ni à venger) car le salut est dans l’au-delà. Ici-bas, c’est on peut aspirer à la vertu classique (individuelle et civique) pour ne pas être trop aliéné. Et éventuellement la Foi, l’Espérance et la Charité. Quant au régime politique, un national-libéralisme (en brisant les cartels boursiers), imparfait mais réaliste, obtient ma préférence. Mais je m’illusionne peut-être...

     

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    • #3240918
      Le Septembre 2023 à 09:00 par Mik Ezdanitoff
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      Commentaire intéressant mais faux sur certains points.
      Sous l’ancien régime, bon nombre de nobles, qui pourtant avaient du foncier, vivaient dans une pauvreté relative. La bourgeoisie avait déjà partiellement pris le pouvoir avant 1789, il lui manquait juste la validation de ce pouvoir, et la révolution fut faite dans ce but.
      Quand à la "belle époque", l’idéaliser est une erreur, en France nous sommes en pleine IIIe ripoublique, les masses sont très corvéables et largement, si ce n’est plus, aliénées que sous l’ancien régime. Chez nous c’était "Germinal" de Zola, en Angleterre "Le peuple de l’abîme" de London. L’apogée ne concernait que quelques-uns, ces demi-mondaines et ces types à chapeau melon vus sur les archives colorisées, mais le peuple en était loin.
      La thèse du "dernier homme" est ô combien véridique quand on voit à quel point les masses idiotes ne jouissent que par la consommation débile, emblème s’il en est du libéral-libertaire expliqué par Clouscard.
      Pour finir je suis surpris qu’un catholique fasse l’apologie de la Belle époque qui était largement anticléricale (1905).

       
    • #3241301
      Le Septembre 2023 à 20:47 par Le Corbeau et le Renard
      Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

      @ Mik Ezdanitoff : il faut faire une étude comparée du système juridique féodal et du système juridique libéral... On peut regretter le charme poétique de l’Ancienne France, mais aussi regarder les réalités concrètes. Oui, même parmi la noblesse et le clergé seule une minorité concentrait les plus-values extraites de l’exploitation agraire. C’était un système économique extrêmement inégalitaire, qui n’a rien à envier aux inégalités d’aujourd’hui. Au plan juridique et politique, les inégalités sociales se trouvaient retranscrites dans des inégalités juridiques et politiques. Au plan de la conscience, il n’y avait pas de liberté.

      On peut gloser sur le fait, au plan strictement économique, que la condition de certains esclaves antiques ou coloniaux était supérieure à celle de certains salariés modernes. Il n’en reste pas moins que je ne connais personne qui veuille abandonner sa liberté civile au profit d’une condition d’esclave un peu mieux lotie économiquement. Le Gilet Jaune ne rêve pas d’Ancien Régime ni de féodalisme écolo-davosien, mais bien plus d’un retour à la république classique, à la Déclaration de 1793 qui promeut "l’égalité, la liberté, la sûreté, la propriété".

      Pendant la décadence romaine puis le haut-moyen-âge, l’oligarchie gallo-romaine a joué les barbares contre la classe moyenne romaine. Ils ont laissé les invasions et le pillage, car les barbares dévastaient en fait la classe moyenne, et épargnait les riches qui payaient. A la fin, les gallo-romains ordinaires ont dû abdiquer leurs droits civiques romains et leurs propriétés, et s’aliéner à des puissants protecteurs. C’est comme ça que la féodalité est née. Voyez si un jour le "désordre" ethnique venait à se répandre dans la France périphérique.

      Les vrais nietzschéens sont les élites eugénistes et écologistes de Davos qui nous prennent pour des "derniers hommes" qu’il convient de "régir", "régénérer", voire de vacciner et diminuer. L’Eglise a condamné le fascisme et l’Action française pour cela : la société est faite pour l’homme et non l’homme pour la société. La gauche (Marx, Dieckens, Zola, Hugo, bien éditée par la bourgeoisie capitaliste) a critiqué l’exploitation du XIXème siècle, sans regarder d’où on venait avant, critiquant "la bourgeoisie de 1789" mais servant la soupe au nietzschéisme oligarchique.

      Mais il est vrai que j’ai moi-même évolué sur ces questions, avec la "pandémie" et son contrôle social.

       
  • #3240738
    Le 4 septembre 2023 à 20:02 par Kal
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Démocratie libérale, un parti politique a même porté ce sobriquet avec Alain Madelin comme président. Parti qui s’est évaporé.

    En réalité, le libéralisme n’existe pas au sens où on veut le présenter. Seuls, les États décident pour les peuples. Dans une démocratie libérale, l’État est omniprésent, il protège bien sûr ses entreprises, du moins celles qu’il juge stratégique au sens hégémonique contre les concurrents étrangers et agit toujours au profit d’une classe dirigeante qui tire les ficelles.

    Le peuple n’a rien à attendre d’une démocratie libérale. Il sera toujours perdant.

    Mais il y a pire que la démocratie libérale, c’est la sociale démocratie, la démocratie libérale habillée de socialisme. Dans ce cas le sociétale remplace le social. Là les masques tombent carrément : c’est le royaume de l’argent roi, des années Tapie en 80, devenues les années Macron en 2017. Le pire des régimes !

     

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  • #3246005
    Le 14 septembre 2023 à 16:48 par Heisenberg
    Maurice Bardèche et l’autopsie des démocraties libérales

    Superbe texte. Merci à l’auteur et à Egalité Et Réconciliation.

     

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