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Municipales : Dati veut "éclater" Buzyn, Hidalgo LGBTiser Paris

C’est dans le magazine gay Têtu que le maire de Paris, Anne Tel-Aviv Hidalgo (ATAH), développe son programme de campagne. Libé résume le propos de la pseudo-socialiste :

« L’édile socialiste annonce vouloir “décentraliser le Marais” pour “donner une visibilité à la culture LGBT+ dans tout Paris”, y compris dans les “quartiers populaires”. Anne Hidalgo souhaite ainsi que ce quartier du centre de Paris emblématique de la culture gay de la capitale soit davantage identifié comme tel, “avec des lieux rappelant son histoire et sa mémoire, par exemple avec des plaques dans les rues ou des commémorations”, mesures déjà prises à l’occasion de son actuel mandat. »

On a l’impression qu’il n’y a plus de limites. En d’autres temps, elle aurait été enfermée pour avoir fait une proposition pareille, sinon lourdée de son parti politique. Imaginez Jaurès entendant cela : on va foutre de la culture LGBT partout, même dans les quartiers populaires, comprendre réputés homophobes. On va leur faire bouffer du pédé, mais pas comme ils l’entendent !

Dans le croisement des délires mondialistes, à savoir l’immigration et l’homosexualisme, Hidalgo va encore plus loin : elle veut s’occuper des « personnes LGBT+ migrantes » (on ne sait même plus à quoi sert le +, peut-être séropositives ?) et annonce la création d’un centre d’accueil pour 18 migrants homosexuels. Voilà qui va faire plaisir à nos SDF qui ont une carte d’identité française et pour qui le problème n’est pas l’identité sexuelle (bientôt sur les cartes d’identité ?) mais l’accès aux soins, à la bouffe, à un lit, à la dignité...

Le socialisme s’est vraiment effondré sur lui-même, dans l’abjection et la traîtrise. On rappelle à la marionnette de Paris que le socialisme c’est être du côté des dominés, pas servir les lobbies dominants.

Pour continuer dans la veine gay, on a trouvé curieuse la une de ce mois-ci :

 

 

C’est très courageux de publier ça, en ces temps de chasse aux pédophiles. On dit ça on dit rien... De plus, ce numéro est un spécial « l’amour et le sexe ». Ah bon ? On croyait que c’était à chaque numéro...

Pendant que le maire homosexualise Paris de force – on s’attend à une nouvelle mairie en forme de trou du cul géant –, Rachida Dati fait figure de candidate sérieuse qui a les pieds sur terre. Comment peut-on descendre plus bas que la politique de l’édile ? Il suffit d’un programme un peu sobre sur la propreté, la sécurité, et le tour est joué.

 

 

Mais les reports de voix, si Dati s’affiche en tête au 1er tour, ne seront pas en sa faveur au second. Celle qui sera l’arbitre du jeu, c’est la remplaçante du montreur de pine, Benjamin Griveaux. Avec ses 15-20 % dans la besace, Buzyness vendra son âme à la plus offrante, et c’est Hidalgo qui a la main sur le tiroir-caisse, pas l’opposition.

Pour l’instant, Dati ne mène pas un combat frontal contre Hidalgo, elle a décidé de fracasser Buzyn, il est vrai affaiblie par son passage au ministère de la Santé du Big Pharma. Avec ses vaccins à la con et son délit d’initié familial, elle traîne deux grosses casseroles.

 

 

Mais ça, c’est de la « com » : derrière, il y a le jeu des alliances, car pour battre la dingo LGBT, Dati devra faire alliance avec Buzyn. Au premier tour, on fait campagne contre Buzyn et Hidalgo pour conforter sa première place (NKM avait fait 35 % au 1er tour et 43 seulement au second), ensuite on entame les tractations avec le camp LREM, qui a autant envie que Dati de voir le PS perdre la capitale. Histoire de sous et de postes à pourvoir...
Sauf qu’un troisième tour est possible, si Buzyn (qui a légèrement éliminé Villani, peut-être à coups de vaccins) se maintient. Et là, tout sera une question de comptage de conseillers. Mais autant les LR et les LREM peuvent s’entendre dans certains arrondissements, autant ils se chicorent dans d’autres. Le « ni droite ni gauche » de La République en marche rend les choses plus troubles en cas de négociations de deuxième tour (on dit deuxième plutôt que second parce qu’il peut y avoir un troisième tour). C’est pour ça que Dati droitise la campagne de force : elle force la gauche à se gauchiser et LREM à choisir son camp, ou finir écrasée entre les deux.

Dernière chose, Dati a un atout dans sa main : sa proximité avec Macron, qu’on sait plus ou moins proche de Sarkozy, pour quelques menus conseils. C’est peut-être le Président qui décidera, si Hidalgo est battable, quel sera le prochain maire de Paris. Le maître des horloges aura en effet, le 15 mars au soir, deux fers au feu sur trois.

 

 

Un débat mettant aux prises les 7 candidats à la mairie de la ville de Paris a eu lieu ce mercredi 4 mars 2020 sur LCI. Pour ceux que les promesses de campagne intéressent, Le Parisien en a fait un résumé. Nous, on en a retenu deux choses :

 

 

 

 

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