Décidément, le génocide à Gaza a des répercussions psychiatriques chez certaines personnes. Les fausses victimes du prétendu antisémitisme français sont désormais condamnées par la justice.
Au fait, condamner un juif, est-ce de l’antisémitisme ? Un point de droit sur lequel nous attendons l’avis de tous les docteurs possibles...
AUTO-SÉMITISME Des dénonciations mensongères d'infractions "antisémites" imaginaires, par des juifs, qui accusent des arabes/musulmans/maghrébins pic.twitter.com/HQsATLJfPv
— Debunker NEWS (@DebunkerNews) May 16, 2025
Après l’agression islamiste fantaisiste avec « Allah Akbar » dedans, voici l’agression hitlérienne avec croix gammée sur la porte. Dans l’un et l’autre cas, c’est bien tenté, mais ce n’est pas passé. Les temps ont changé, on dirait. France Info raconte toute l’histoire.
De manière plus générale, le génocide des Palestiniens à Gaza a fait perdre l’avantage moral dont se targuait la communauté juive organisée en France, dite aussi lobby juif ou CRIF, selon l’aveu d’Élisabeth Lévy. La pression commence à monter chez les politiques et les journalistes, qui ne peuvent plus continuer à déformer la réalité au bénéfice des israélistes. Si Villepin n’a pas changé, c’est qu’il est depuis le début sur une ligne humaniste et gaulliste. Et il y va carrément à la sulfateuse.
« On ne peut pas attendre que les historiens tranchent dans 20 ans ! »
Villepin très sévère sur Macron : "L'ensemble du gouvernement israélien et les principales autorités militaires israéliennes doivent être déférés devant la Cour pénale internationale"
On a rarement entendu une telle sévérité à l'égard du chef de l'Etat. Dominique de… pic.twitter.com/83uwcmImnF
— Charlies Ingalls Le Vrai (@CharliesIngalls) May 20, 2025
Même si Domi a donné des gages bien gauchistes sur Trump (le mal) et le woke (le bien), sur le sujet israélien, on peut dire qu’il est digne et droit.
Heureusement, Netanyahou et ses génocidaires peuvent compter en France sur la droite, toujours aussi heureuse dans ses choix. Par exemple, au moment même où les procédés israéliens à Gaza sont calqués sur ceux des nazis à Varsovie en 43, une Eugénie Bastié dénonce la « nazification d’Israël » dans Le Figaro.

De son argumentaire tortueux, on a gardé ça :
L’hitlérisation de l’adversaire est un procédé de diabolisation courant. Mais dans le cas d’Israël cet objectif est particulièrement pervers. Nazifier Israël, c’est faire passer les Juifs du statut de victimes à celui de bourreaux, renverser le stigmate pour jouer sur la culpabilisation occidentale. Comme l’écrivait Jankélévitch en 1971, « l’antisionisme est une introuvable aubaine, car il nous donne la permission et même le droit et même le devoir d’être antisémite au nom de la démocratie ! L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. Et si les Juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. Il ne serait plus nécessaire de les plaindre ; ils auraient mérité leur sort. »
Non, il n’est pas question ici de rétroactivité accusatoire de Gaza sur la Shoah, mais bien d’éléments de comparaison confondants : ghettoïsation, déshumanisation, destruction de l’habitat, massacre de civils, déportations, famine... Et par-dessus tout, communication mensongère !
« Cet historien qui disait Gaza n'est pas Auschwitz, Gaza ne devrait pas avoir besoin d'être comparé. Aujourd'hui, l'horreur et le carnage en cours à Gaza devraient être regardés, pour ce qu'il est, avec sa singularité(..) » Hanna Assouline #Ensociété
Tout juste, Gaza c'est Gaza pic.twitter.com/xJ1db4Mvl7
— DANS LA SÉQUENCE (@D_La_Sequence) May 18, 2025
Gaza n’est pas Auschwitz, comme le dit Hanna Assouline, effectivement : c’est Varsovie et Auschwitz.