Egalité et Réconciliation
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Pauvreté de l’argumentaire syndical face au rouleau compresseur libéral

Deux antinationaux s’écharpent sur la meilleure manière de gérer la dictature marchande

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Emmanuel Macron, ministre français de l’Économie, n’a pas eu à forcer le 20 janvier 2016 sur RMC pour dérouler l’argumentaire libéral justifiant les réformes annoncées par le gouvernement, et notamment celle des indemnités de licenciement.

Face à lui, Mickaël Wamen, ex-représentant syndical chez Goodyear. Sous ses dehors animés, la discussion a tout du « clash » médiatique, où le ministre semble se faire « bousculer ». Au fond, elle n’est pourtant qu’une manifestation de plus de l’impuissance des syndicats face à une logique qui les dépasse complètement, celle du capital, et dont, au final, ils se rendent complices (involontairement, soyons généreux) par leur inefficacité.

Noyé au milieu d’un faux débat sur les licenciements (« il faut les faciliter » vs « il faut les interdire »), l’argument syndical qui dit tout : libéraliser, c’est faire le jeu du Front national. En somme, un match de foot où celui qui perd 20 à 0 a soudain l’idée lumineuse de tirer contre son propre camp. Macron peut sourire au sortir de l’interview : le nationalisme, sans lequel il n’y a pas d’anticapitalisme aujourd’hui, est resté sur le banc pendant toute la partie !

 

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