En Macronie, si l’on veut être tranquille, bien payé et bien considéré, on fait la retape de Macron et de sa politique, même si elle mène le pays au désastre. Le peuple français, au fond, qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Et puis il y a le droit de mentir, instauré par Jakubowicz et Macron, un mensonge élevé au rang d’art, le 13e selon nos calculs.
Raffarin : « Macron a la fibre des PME, il connaît l’innovation, le capital-risque, le haut de bilan… »
Pendant ce temps-là :
1 PME sur 3 en difficulté
Faillites en hausse de 36 %
Crédit inaccessible
Charges recordMais oui Jean-Pierre, Macron comprend les PME.… pic.twitter.com/bqwtPXg6y8
— Camille Moscow (@camille_moscow) July 7, 2025

Les journalistes et hommes politiques de cour sont tranquilles, sauf du côté de leur conscience, bien sûr. On ne les retrouvera pas pendus ou avec un coup de fusil dans la gueule.
Pour Raffarin et Dugamel, Macron est bien le président qu’il nous faut, même s’il gouverne un peu tout seul, mais quand on est un génie politique, on peut se le permettre. L’exercice solitaire du pouvoir, c’est le talon d’Achille de la constitution de la Ve République : quand c’est de Gaulle, ça va ; quand c’est un gosse coaché par une dingue, ça va pas, mais alors pas du tout.
Le peuple a été trahi par les médias et les forces occultes, qui ont mis en place non seulement Macron, un faux président faussement élu, mais un verrou pour que le petit prince soit insautable. De plus, malgré son bilan, Macron réfléchit à l’après-2027, c’est-à-dire qu’il ne renonce pas au pouvoir absolu.
D’une manière ou d’une autre, il veut revenir, alors qu’il est rejeté massivement par la population qui, en huit ans, a commencé à faire le lien entre la politique élyséenne et sa propre paupérisation. Tout un programme, n’est-ce pas ?
La plupart des gens, qui sont bons, c’est-à-dire dociles, n’imaginent pas qu’on puisse leur faire du mal, sciemment, scientifiquement, sournoisement. Et pourtant, il faut vraiment être idiot pour ne pas le voir. Mais l’habitude de la soumission, le consentement à la hiérarchie, la construction de la soumission depuis l’école, font que le discours oligarchique enveloppant prend le pas sur la réalité tangible. En d’autres termes, on croit plus au mensonge dominant qu’à la baisse drastique du niveau de vie.
C’est ça, le tour de force de l’opération Macron, c’est d’avoir mis un écran déformant entre la population et sa réalité, un écran rose. Tu retires l’écran, tout de suite, c’est Matrix, avec les bébés (des êtres qui ne comprennent rien) en batterie dont l’énergie vitale est exploitée par les araignées-robots géantes.
Là où les ingénieurs sociaux de l’oligarchie sont très forts, c’est qu’ils ont compris que plus on persécutait les gens, plus ils se carapataient dans leur bulle, évitant d’affronter un réel trop dur, trop déprimant. La vie est déjà assez dure comme ça !

Nous en sommes à dix millions de pauvres en France, c’est l’INSEE, pourtant complice du pouvoir avec sa stats trafiquées sur l’inflation, qui est obligé de l’écrire. Et encore, on doit être en dessous de la réalité.
Environ 650 000 personnes ont basculé dans la pauvreté en l’espace d’une année, soit la progression la plus forte depuis 1996, début de la méthode de calcul actuelle. Le taux de pauvreté a atteint 15,4 %, après 14,4 % en 2022, soit un niveau et une hausse également record. Il en va de même concernant les inégalités : les 20 % les plus riches ont eu des revenus 4,5 fois supérieurs aux 20 % les plus pauvres, un écart historique sur les trente dernières années. Le coefficient de Gini, autre mesure des inégalités, frôle son maximum, atteint en 2011. (Le Monde)
Les SDF jaillissent de partout dans nos rues, les tentes Quechua se multiplient, bientôt on enjambera les morts en allant au boulot, et en trouvant ça normal, façon ghetto de Varsovie 1942 ou ghetto de Gaza 2025. En revanche, la frange indomptable de la population sera plus consciente et plus résistante encore au virus venu d’en haut. C’est la symbolique des vax et des non-vax. Mais aussi la conclusion à laquelle Heydrich était arrivé début 42, quand il avait compris que la plupart des juifs européens, ne pouvant admettre la réalité, pourrait être anéantie, mais que l’augmentation des persécutions créerait mécaniquement une frange de juifs ultrarésistante, ultralucide, et ultradifficile à combattre. Une forme de race supérieure juive, selon lui.
« Au cours de la solution finale, les Juifs de l’Est devront être mobilisés pour le travail avec l’encadrement voulu. En grandes colonnes de travailleurs, séparés par sexe, les Juifs aptes au travail seront amenés à construire des routes dans ces territoires. Ce qui sans doute permettra une diminution naturelle substantielle de leur nombre.
Pour finir, il faudra appliquer un traitement approprié à la totalité de ceux qui resteront car il s’agira des éléments les plus résistants, puisque issus d’une sélection naturelle, et qui seraient susceptibles d’être le germe d’une nouvelle souche juive, pour peu qu’on les laisse en liberté (voir l’expérience de l’histoire). » (Wikipédia)
Au fond, il ne sert à rien de focaliser sur Duhamel ou Macron, qui ne sont que des épouvantails roses, des créatures du pouvoir profond. C’est tout un Système qui perdurera, même quand Duhamel et Macron auront disparu. Et ce Système, il n’est pas venu de nulle part, il existe en proportion exacte de l’ignorance des gens, de leur faible niveau de conscience. Il est l’exacte sanction de l’ignorance politique générale. C’est parce que les Français sont un peuple crédule, disons sentimental, qu’ils sont piégés par le sentiment d’une participation démocratique avec leurs discussions politiques de bas étage, qui ne touchent à rien de sérieux.
Macron, finalement, n’est que la matérialisation du faible niveau de conscience politique français. Il ne sert à rien de le démettre, il faut juste élever notre niveau de conscience. En évitant le suicide, bien entendu.