Poutine est un modéré….probablement sa fibre judoka…la voie de l’équilibre.

La nouvelle génération est beaucoup plus radicale…

Encore une fois prouvant qu’il est meilleur. Il sait qu’il gagne mais n’abuse pas de sa confiance et reste enclin à entendre l’adversaire répliquer plutôt que de vouloir l’écraser. Car à vouloir écraser "l’infâme", il renaît plus grand et plus fort que jamais !
Vive le roy

Beaucoup, beaucoup trop modéré, voir gentil en effet, l’oncle Vladimir, et les Russes en Russie avec qui j’en discute sont bien navrés de la chose.

Judoka ou pas, son refus d’avoir écrasé sous un déluge impitoyage d’acier et de feu tout ce qui s’est présenté entre Donietsk et Lviv pendant une année lui sera reproché longtemps.

Il est raisonnable de penser qu’il y a eu 50000 morts russes et 150000 morts ukrOTANiens..

Beaucoup -et j’en suis- auraient préféré que ce soit plutôt 10000 et 250000.

Une vie Russe même et surtout en uniforme, est incomparablement plus précieuse qu’une autre du point de vue Russe, alors la retenue quasiment humanitaire du Kremlin depuis presque une année et demi, est incompréhensible, voire révoltante. Les missiles tombent sur la Fédération de Russie, alors que les kieviens sont en terrasse parce que le printemps arrive.

Est-ce bien normal ? Ce statut batard de "l’opération spéciale" qui veut faire comme la guerre mais sans qu’on puisse dire que c’est la guerre a beaucoup trop duré pour beaucoup d’entre nous. Ce statut est une bonus permanent offert à l’OTAN qui lui, ne se gêne pas du tout pour en profiter en soupirant d’aise.

Si Poutine recueille 80% d’opinions favorables, dans les 20% qui restent se trouvent au moins une moitié qui lui reprochent sa faiblesse apparente et son soucis de l’ennemi. Le discours pan-slave visant à épargner "nos cousins ukrainiens" afin d’amoindrir la résistance et un échec total : il ne reste que les malheureux mobilisés de force encadrés par des salopards à liquider.

Poutine ne craint certainement pas un coup d’état, mais si la situation du marécage dure encore, il lui sera signifié clairement que faire de l’humanitaire en Ukraine en favorisant objectivement l’OTAN n’est plus une voie possible, et que tout ce qui y bouge devra être incinéré par tous les moyens disponibles hors atome.

Oui, Poutine est bien trop gentil et retenu. La "sixième colonne" se renforce tous les jours.

Je ne sais pas si c’est une force ou une faiblesse. On sait que l’ennemi ne va pas s’arreter, il va continuer d’avancer, et amplifier le conflit. Y’a pas de place pour un signe de faiblesse ici. Faiblesse qui sera certainement exploitee.

Je me demande s’il ne devrait pas operer en mode blitzkrieg, cad taper un grand coup tres fort sur la tete de l’ennemi, en le prenant par surprise. Pas forcement avec des missiles, ca peut etre attaque financiere, hacking de centres strategiques, balance de gros dossiers compromettants, ou autre.

Le coup des 2 hackers Russes qui ont piege flamby, ca c’etait tres fort par exemple. Pas mort d’homme, on ne fait qu’exposer le plan du diable et l’humilier.

Je trouve qu’il est encore très gentil....

ça c’est ce qu’il veut nous faire croire, et pendant ce temps là il avance ses pions (on apprend par exemple qu’en catimini il est en train d’adosser le rouble sur l’or) un rouble fondé sur l’or et le gaz, ça c’est du sérieux. la vraie guerre ne se situe pas où vous croyez : les sanctions et contre sanctions c’est de la poudre de perlinpinpin au regard des boulversements géopolitiques qui se préparent. la Chine aussi hausse le ton

La force de Poutine c’est de préserver les slaves et de faire tuer principalement des repris de justice via Priojine ou des tchétchènes ou des "mongols". Les otaniens et les responsables de l’état hébreux, eux, font se faire massacrer des blanc ukrainiens slaves et des blancs mercenaires étrangers.

@Oncle Popov

Ce statut batard de "l’opération spéciale" qui veut faire comme la guerre mais sans qu’on puisse dire que c’est la guerre.

Oui, c’est très vrai, c’est même un statut contradictoire, complètement aberrant du point de vue du droit russe et du droit international. Parce que la situation au regard du droit, c’est que des centaines de conseillers militaires de l’OTAN, des milliers de mercenaires de l’OTAN, des flots ininterrompus d’armes de l’OTAN sont déployés sur le territoire russe, occupent le territoire russe et interdisent à la Russie le contrôle de sa frontière de Kherson jusqu’à Lougansk. Les référendums et le rattachement des quatre oblasts à la Russie n’a rien changé pour le reste du monde qui n’a pas reconnu cette union, c’est la Russie, seule, qui s’est liée elle-même et s’est mise dans la situation où une partie de son territoire est occupée par l’OTAN, exactement comme le sud-est de la Syrie est occupé par l’armée américaine. Et la Russie n’est aujourd’hui pas plus capable que la Syrie de libérer par la force son territoire de l’occupation américaine.

Si l’on pense en prenant le point de vue russe, si l’on prend au sérieux les référendums et le rattachement des quatre oblasts, et la frontière que ce rattachement établit, alors la situation est tout à fait dramatique, chaque jour qui passe où les troupes de l’OTAN se déplacent librement sur le territoire russe pour le ravager est une humiliation, et même plus qu’une humiliation.

Et de plus, il n’y a strictement rien à négocier car qu’est-ce la Russie pourrait offrir à l’Ukraine ? Rien : c’est l’Ukraine qui occupe les capitales des oblasts de Kherson et Zaporijia, la moitié de la RPD et une bonne partie de la frontière de la RPL... la Russie n’a rien à échanger et tout à demander, elle ne peut ni négocier et ni prendre pour l’instant le contrôle de sa frontière par la force : elle ne peut que subir, comme la Syrie subit la présence américaine. Et en réalité, tant que la Russie n’a pas pris par la force le contrôle de sa frontière, l’Ukraine ne peut pas non plus négocier, car si elle retirait ses troupes des quatre oblasts, ce serait en échange de quoi ? L’impuissance militaire russe lie aussi l’Ukraine et l’oblige a poursuivre la guerre. C’est à la Russie d’imposer un état de fait qui permette à l’Ukraine de le concéder. Les Ukrainiens finiront par en vouloir aux Russes de ne pas avancer jusqu’à leur frontière...

il n’avait rien à se reprocher

 L’abandon de l’Ukraine aux Occidentaux qui ont pu tranquillement préparer leur coup d’Etat ?
 Le mépris envers Yanoukovitch qui a pourtant risqué sa vie pour avoir préféré l’union douanière avec la Russie plutôt que l’accord d’association à l’Union européenne ?
 Les accords de Minsk ?
 La construction de Nord Stream 2 ?
 L’abandon des commandants héroïques du Donbass ?
 La négligence envers les anciens pays du Pacte de Varsovie et l’absence de proposition pour la sécurité de l’Europe de l’est ?
 Le refus de parrainer un partage de l’Ukraine entre la Russie, la Pologne, la Hongrie et la Roumanie ?
 La réduction du format de l’armée russe au moment même où les Américains planifiaient l’attaque de l’Ukraine ?
 L’aveuglement sur les intentions et la détermination des Américains ?
 La perte du Moskova ?
 Les retraites de Lyman et Kherson ? La défaite d’Ouglédar ?
 Le rattachement bâclé des oblasts de Nouvelle-Russie et le non-rattachement de la Biélorussie ?
 La non-modernisation des chaînes de production d’armement ?
 L’enlisement de l’armée russe, son incapacité à protéger Donetsk après un an de guerre et son incapacité à établir le contrôle sur la frontière issue des référendums de Nouvelle-Russie ?
 L’humiliation de l’armée russe par les mercenaires du groupe Wagner ?

Je ne rappelle pas toutes les réalisations extraordinaires à porter au crédit de Poutine parce qu’elles sont bien connues de tous. Je signale seulement que Poutine n’est pas un dieu, il est un exceptionnel dirigeant politique, et comme tous les dirigeants, il a des limites. C’est vrai que par rapport à nos présidents français, les Hollande et Macron, il est dans une catégorie très supérieure. Mais ce n’est pas par rapport à nos médiocres politiciens que l’Histoire le jugera, c’est uniquement par rapport à la situation politique concrète qu’il aura eu à affronter. Donc la Russie se bat avec ce qu’elle a, avec ses qualités et ses défauts, et l’on espère que les défauts - qui sont réels et handicapants - ne l’empêcheront pas de remporter la victoire finale.

Grâce à Dieu, les dirigeants russes ne disent plus « nos partenaires » à propos des Américains qui préparaient la destruction de leur pays. Mais pour moi, la question la plus douloureuse est : « Est-ce que le même gouvernement qui mis huit années à comprendre que son pays était attaqué peut avoir les compétences requises pour maintenant remporter la victoire ? »