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Deux militants d’extrême droite arrêtés avec du matériel militaire à leur retour d’Ukraine

Deux militants connus des services de renseignement pour leur appartenance à la mouvance d’ultra droite, ont été condamnés à 15 mois de prison dont six mois ferme, après avoir été interpellés ce samedi soir lourdement armés à leur retour d’Ukraine [...].

 

Ces deux militants, nés en 1995 et 1997, selon une source proche du dossier, ont été interpellés ce samedi soir à la gare de Paris-Bercy (13e arrondissement), à la descente d’un Flixbus en provenance de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine. Selon le parquet de Paris, ces deux hommes étaient « en possession d’optiques et de chargeurs de munitions classés en arme de guerre » et ont déclaré « avoir combattu en Ukraine ».

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Ils ont été déférés en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour « transport de détention d’armes » et ont été condamnées à 15 mois d’emprisonnement dont 9 avec sursis, et interdiction de détenir une arme soumise à autorisation pendant 5 ans.

Lire l’intégralité de l’article sur francetvinfo.fr

 

Ils étaient déjà dans le collimateur de la DGSI

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Les suspects ne sont pas des inconnus pour les services de l’État et notamment la Direction générale de la sécurité intérieure. Ils faisaient tous les deux l’objet d‘une fiche pour atteinte à la sûreté de l’État. L’un d’entre eux est un militant de l’ultradroite qu’on soupçonnait précisément de vouloir partir en Ukraine. D’après Mediapart, c’est un ancien chasseur alpin viré de l’armée à la suite de la révélation par le média en ligne de son engagement néo-nazi. Son camarade est, quant à lui, lié à la mouvance d’extrême droite.

Toujours selon Mediapart, la DGSI compterait 400 Français ayant depuis un an rejoint le théâtre de guerre ukrainien. Et, sur ces 400 Français, une centaine d’entre eux auraient pris les armes, dont une trentaine de membres connus de l’ultradroite.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les mouvements d’extrême droite français s’opposent sur le camp à soutenir. À Paris notamment, l’ancien groupuscule des Zouaves s’était notamment impliqué dans ce combat. « Ce sont des soutiens de longue date des néonazis du régiment ukrainien Azov », écrivait Street Press. En décembre 2019, Marc de Cacqueray-Valmenier, le leader du groupuscule dissous, avait même fait le déplacement en Ukraine pour leur faire un petit coucou.

Depuis le début de l’offensive russe, le canal Telegram Ouest casual (proche des Zouaves) multiplie les hommages aux combattants ukrainiens. Reprenant la dialectique nazie, ils dénoncent les contingents asiatiques de l’impérialisme soviétique qui déferlent à nouveau sur l’Europe. Sans oublier d’y ajouter une islamophobie toute moderne en ciblant les « chiens islamistes de Poutine ».

Lire l’intégralité de l’article sur leparisien.fr

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